Une vie entière de souffrance

Contemplons

Les adieux de Jésus à sa Mère, Gérard David

Méditons

Si le bon peuple de Dieu a donné à Marie le vocable de Notre-Dame des sept douleurs, ce n’est pas parce qu’elle n’a connu que sept épreuves (même si de taille !) au cours de sa vie mais parce que, des Evangiles et de la Tradition, on peut en dégager sept principales. En effet, les Evangiles nous parlent explicitement de la prophétie de Siméon, de la fuite en Egypte, de la perte de Jésus au temple et de la présence de Marie au pied de la croix. De ce dernier épisode découlent les trois douleurs non explicitement évoquées dans les Evangiles à savoir la rencontre de Jésus sur le chemin du Calvaire, la désolation de Marie portant le cadavre de son Fils dans ses bras et la mise au sépulcre.

La souffrance de Marie ne saurait être circonscrite à ces sept événements. Il convient plutôt de les envisager comme des points culminants car toute sa vie a été un lent et long martyr, qui a débuté à l’Annonciation pour se conclure à son Assomption. En effet, lorsqu’à l’Annonciation, l’Esprit-Saint conçoit Jésus en elle, Marie sait qu’elle devient la Mère de celui qui rachètera l’humanité au prix d’un sacrifice sans précédent. Et parce qu’elle lui est associée par la chair mais aussi par l’amour, elle sait qu’elle souffrira ce qu’aucune autre femme ni avant ni après elle. Dès le premier instant de sa présence en son sein, Marie a aimé Jésus et savait qu’il lui faudra consentir au sacrifice qu’il fera de sa personne.

Chaque jour davantage le glaive prophétisé par Siméon à la présentation de Jésus au temple, s’est enfoncé dans le Cœur si doux de Marie car chaque instant la rapprochait de l’échéance fatale, de cette heure pour laquelle Jésus est venu en ce monde, à savoir la croix du Vendredi-saint.

Les Evangiles ne nous en parlent pas mais osons imaginer ce qu’a pu ressentir le Cœur de Marie le jour où Jésus lui a fait ses adieux pour initier sa vie publique, sachant qu’à présent l’heure du grand sacrifice est toute proche. Essayons d’imaginer comme son Cœur a dû se serrer lorsque les habitants de Nazareth ont chassé Jésus de la synagogue, quand les autorités du Sanhédrin ont comploté son arrestation, quand elle voyait la duplicité de Judas et entrevoyait sa trahison….

La souffrance a été la plus fidèle de toutes les compagnes pour Marie car jamais elle ne l’a quittée. Et elle ne pouvait pas la quitter car Marie n’a jamais cessé d’aimer son Jésus. Au contraire, son amour comme sa souffrance allaient crescendo.

La question qui se pose alors, est : comment Marie a-t-elle réussi à transcender toute cette souffrance. Voilà le vrai mystère qui doit nous interroger. De la seule manière possible : en l’unissant à celle de Jésus pour la rendre féconde.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité.

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929).

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le mystère de la souffrance

Contemplons

Vierge douloureuse, Jusepe de Ribera

Méditons

S’il est quelqu’un qui, selon nos visions humaines, ne méritait pas de souffrir, c’est bien Marie. En effet, elle a été la Fille la plus dévouée pour le Père, la Mère la plus tendre pour le Fils, l’Epouse la plus aimante pour l’Esprit-Saint. Jamais la moindre tentation de pécher ne l’a atteinte. Et pourtant, sachant qui elle est, ce qu’elle représente aux yeux de Dieu et le destin auquel Il l’appelle, le démon a dû se déchaîner contre elle. Mais rien n’y fit, elle n’a cessé, tout au long de sa vie, de croître en sainteté, ajoutant au don ineffable reçu dès le premier instant de son existence, celui d’une vie entière consacrée à celui à qui elle a donné son amour sans retour.

Dieu ne pose pas le même regard que nous sur les personnes, sur les événements et ses chemins ne sont pas les nôtres. Afin de faire comprendre les mystères du mal et de la souffrance, saint Padre Pio avait l’habitude de comparer la marche du monde à un ouvrage de broderie que Dieu contemple à l’endroit et nous à l’envers. Si Dieu voit les choses dans leur parfait état d’achèvement (l’endroit), nous, nous ne voyons qu’approximativement ce que sera l’ouvrage une fois achevé et observons qu’il est tissé d’une multitude d’imperfections (l’envers). Dieu voit les choses dans leur réalité éternelle et nous dans leurs apparences humaines donc trompeuses. Ainsi, là où nous voyons Jésus dans sa Passion en proie à une souffrance qui dépasse les forces humaines, le Père voit son Fils bien-aimé qui accomplit fidèlement tout ce qu’Il Lui a commandé. Là où nous voyons la déchéance humaine, le Père voit le nouvel Adam qui pour son amour choisit de souffrir jusqu’à en mourir plutôt que de désobéir comme le firent nos premiers parents. Là où nous voyons Jésus en croix réduit à l’état de loque humaine, pardonner à ses ennemis, le Père voit celui qui agit comme il le demande et pardonne jusqu’à l’impardonnable.   

Il en va de même pour Marie car là où nous voyons une Mère affligée par le sort réservé à son Fils unique, Dieu contemple la plus fidèle de tous les disciples qui se renonce à elle-même pour s’associer dans l’obscurité de la foi à l’œuvre que le Père réalise en son Fils dans l’unité du Saint-Esprit. Là où nous ne voyons qu’un Cœur broyé par la souffrance causée à son enfant, le Père contemple un Cœur qui consent à s’ouvrir, comme celui de Jésus, pour que s’en épanchent des torrents de grâce. Là où nous ne voyons que désolation et larmes, le Père voit la fidélité dans l’amour, une foi sans faille, une espérance digne d’admiration, une charité qui embrasse l’humanité entière. Là où nous voyons une Mère désolée, le Père observe un Cœur compatissant qui, parce qu’il a tout connu des souffrances de Jésus, est en mesure de compatir à toutes nos misères humaines et de se constituer notre refuge assuré.

La souffrance ne pouvait pas être épargnée à Marie car elle aimait Jésus qui est venu en ce monde pour accomplir toutes les prophéties sur le Messie souffrant. Et, Marie n’aurait pas voulu qu’on lui épargne la souffrance car elle voulait suivre Jésus partout où il va y compris dans sa Passion.

Aussi, ne nous lamentons pas sur la douleur qui fut le lot de Marie mais réjouissons-nous avec elle qu’avec le soutien de la grâce elle l’a surmontée sans vaciller dans la foi. En vertu de tous ses mérites, demandons la grâce de l’imiter lorsque les épreuves inévitables de cette vie nous ébranlent.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Le serviteur n’est pas plus grand que le maître »

Contemplons

Notre-Dame des sept douleurs, Guido Canlassi

Méditons

Le jour de l’Annonciation, Marie se présente à l’ange Gabriel comme « l’humble servante du Seigneur », celle qui se met au service de son plan de salut sans l’interroger ni sur ses choix ni sur ses méthodes. Quoi que Dieu lui demande, elle ne se dérobera à rien. Le « oui » donné sera irrévocable et assumé à chaque instant quoi qu’il lui en coûte.

Le « oui » de Marie n’est pas donné à la légère, sans conscience ni connaissance des conséquences. Comme la plupart de ses contemporains et comme le démontre son Magnificat, Marie connait les Ecritures et ce qu’elles prophétisent du Messie tant attendu. Il sera « l’homme des douleurs » dit notamment Isaïe et les psaumes fournissent les détails de sa Passion. Marie sait donc qu’en acceptant de devenir la Mère du Messie, elle devient par ricochet celle de « l’homme des douleurs » et qu’avec lui, il lui faudra passer par un creuset de souffrances. Par son « oui » Marie manifeste donc sa disposition à accomplir la volonté de Dieu jusqu’à en devenir la Reine des martyrs.

En se disant la servante du Seigneur, Marie, chrétienne avant l’heure, répond pleinement à la sentence de Jésus à ses apôtres : « le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé » (Jean 13, 16). En effet, si Jésus s’est plongé, pour l’amour de nous et pour notre salut, dans un océan d’amertume en consentant à quitter son séjour de gloire pour se faire l’un d’entre nous et pour assumer la passion au cours de laquelle il a souffert tout ce qu’un homme peut souffrir, comment ses serviteurs, que nous sommes tous, pourraient-ils vouloir se soustraire aux souffrances inhérentes à la vie chrétienne ? Aussi, même si la Mère de Dieu, ou plutôt parce que la Mère de Dieu, et parce que le modèle le plus accompli des serviteurs du Seigneur, Marie devait être associée à tout ce que « l’homme des douleurs » allait endurer et offrir pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

Par son Immaculée Conception, Marie a été préparée à être la digne Mère de Dieu. Ce privilège unique est déjà, comme le développe la collecte de cette fête, un fruit de la Passion du Christ. Marie est à la fois celle qui a bénéficié des tous premiers fruits de la Passion de Jésus que celle qui en est le plus bel ornement parce que personne, plus qu’elle, n’a fait fructifier le don reçu par une vie toute donnée à Dieu. Aussi, même si Marie fait l’objet d’une dilection inégalée de la part de la Très Sainte Trinité, la souffrance ne pouvait lui être épargnée en raison de la place qu’elle était appelée à tenir pour l’éternité aux côtés du Rédempteur à savoir celle de la nouvelle Eve à la droite de Jésus, le nouvel Adam.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La dévotion à Notre-Dame des sept douleurs

Contemplons

Vierge douloureuse, Dirk Bouts, XVème siècle

Méditons

Notre-Dame des sept douleurs est l’un des nombreux titres que l’Eglise attribue à Marie, Mère de Jésus. Le titre souligne l’adhésion, de cœur et d’esprit, de Marie à la Passion de Jésus par le mystère de la transfixion à savoir qu’elle a mystérieusement mais réellement ressenti en son âme toutes les souffrances du rédempteur.

Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les Evangiles, qui ont particulièrement fait souffrir la Mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de rédempteur.

Le culte de la Mater Dolorosa apparaît officiellement en 1221 au Monastère de Schönau en Allemagne, en 1239 dans le diocèse de Florence en Italie. L’Ordre des Servites de Marie fixe la fête de Notre-Dame des douleurs au 15 septembre.

On trouve les premières traces de la dévotion aux douleurs de la Vierge, à la fin du XIème  siècle, particulièrement dans les écrits de saint Pierre Damien (†1072), de saint Bernard († 1153), de moines bénédictins et cisterciens qui méditent le passage de l’Evangile qui montre Marie et Jean au pied de la croix.

Il faut attendre le XIVème siècle pour que l’on parle communément des sept douleurs de la Vierge : la prophétie de Siméon, la fuite en Egypte, la perte de Jésus au temple, sa rencontre sur le chemin de croix, sa mort sur la croix, sa déposition, sa mise au sépulcre.

Ces sept douleurs furent pour la première fois exprimées d’une façon formelle, par Jean de Coudenberghe et c’est en 1492 qu’il se forma une première confrérie de Notre-Dame des sept douleurs.

Cette dévotion ne fit que croître. Ainsi, saint Ignace de Loyola avait un culte particulier pour l’image connue sous le vocable de Notre-Dame du Cœur. De 1603 à 1881, les Jésuites ne publièrent pas moins de quatre-vingt-douze ouvrages sur la dévotion aux douleurs de Marie.

En 1929, Marie apparut à sœur Amalia au Brésil pour lui enseigner le chapelet de Notre-Dame des pleurs (qui reçut l’imprimatur) et à Fatima, lors de la dernière apparition, le 13 octobre 1917, elle se montra sous les traits de Notre-Dame des douleurs, confirmant l’actualité de cette dévotion.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Notre-Dame des douleurs

Contemplons

Notre-Dame des sept douleurs, Adriaen Isenbrandt

Méditons

Si la signification qu’on donne le plus souvent au nom « Marie » est  « étoile de la mer », on en admet aussi d’autres comme « maîtresse », « reine et souveraine », « élevée », « lumière éclatante » et enfin « mer amère. »

Si le Cœur de Marie fut un océan de grâce, il fut aussi une mer d’amer­tume et sa vie tout entière un lent et long martyr qui la mena crescendo jusqu’au pied de la Croix de son Fils tant aimé où, selon la prophétie de Siméon, son âme fut transpercée par un glaive de douleur. Comme Naomi, la femme d’Elimelek, Marie a pu dire : « Ne m’appelez plus Naomi, Belle, mais appelez-moi Mara, Amère, parce que le Tout-Puissant m’a remplie d’une grande amertume » (Ruth 1, 20).

Le Vendredi-saint n’a pas marqué la fin des souffrances de Marie, car avec les apôtres de Jésus, elle a connu et vécu les persécutions de l’Eglise naissante par les autorités religieuses de Jérusalem dont le futur saint Paul. La souffrance fut le lot de Marie jusqu’au jour où elle a quitté cette terre.   

Après Jésus, personne n’a plus souffert que Marie, parce qu’après Jésus, personne, plus qu’elle, a aimé Dieu et l’humanité, parce que la souffrance est le lot de celui qui aime. Après celle de Jésus, aucune souffrance n’a été plus féconde que celle de Marie car aucune souffrance n’a été plus fondue dans l’offrande parfaite de Jésus à son Père. Aussi, les larmes de Marie sont précieuses aux yeux de Dieu car c’est son amour, pour Lui et pour les hommes, qui les lui a fait verser.

Les larmes de Marie sont précieuses aux yeux de Dieu non seulement parce qu’elles lui ont rendu toute gloire mais aussi pour ce qu’elles nous enseignent à savoir l’offrande silencieuse pour la gloire de Dieu et le salut du monde, la persévérance dans l’amour malgré la souffrance voire grâce à elle, la fécondité de la souffrance acceptée et offerte, la reconnaissance due à Marie.

Que ce mois dédié à Notre-Dame des douleurs nous obtienne la grâce de tirer la véritable leçon de ses larmes à savoir que la gloire de Dieu et le salut des âmes ne doivent nous faire reculer devant aucun sacrifice. Remercions-la de tout ce qu’elle a accepté et offert pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en union avec Jésus et dont le produit en grâce rejaillit sur chaque âme.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sauveur crucifié, prosternés à vos pieds, nous vous offrons les larmes de Celle qui vous a accompagné avec un tendre amour dans votre douloureuse voie du calvaire. Exaucez, ô bon Maître, nos supplications, par les larmes de votre Très Sainte Mère et faites-nous comprendre la leçon que nous donnent ces pleurs, afin que nous puissions toujours accomplir votre sainte volonté pour être dignes de vous louer et de vous glorifier pendant toute l’éternité. 

O Marie, Mère de l’amour, des douleurs et de la miséricorde, nous vous en prions, unissez nos supplications aux vôtres, afin que votre divin Fils, à qui nous nous adressons pleins de confiance, par les mérites de vos pleurs, daigne exaucer nos prières et nous accorder la couronne de la vie éternelle. Amen. (Prières du chapelet de Notre Dame des pleurs enseignées par Jésus à sœur Amalia le 8 novembre 1929). 

Prière pour le mois de saint Michel :

Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat. Soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus sur la terre pour la perte des âmes. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine préparatoire à l’Assomption : introduction

Contemplons

Méditons

Dans son Assomption, Marie est élevée corps et âme au Ciel, d’où elle brille pour nous comme un merveilleux signe d’espérance. En elle, si belle, si glorieuse, Dieu nous invite à contempler notre propre destin, à nous réjouir par avance, comme pour nous encourager, de tout ce qu’il nous prépare dans son Royaume.

Dans la gloire de Marie, nous contemplons le couronnement de toute vie chrétienne réussie. Son bonheur doit nous stimuler et nous encourager à persévérer dans la foi, l’espérance, la charité, malgré les difficultés de cette vie. Pour cela, son exemple doit être étudié, médité, enseigné, imité. Comme chacun de nous, elle a traversé cette vallée de larmes mais, quelles qu’aient pu être les difficultés, jamais elle n’a retiré sa confiance au Seigneur qui, lui, ne l’a jamais abandonnée.

Les privilèges insignes de l’Immaculée Conception, de la maternité divine, ne l’ont pas dispensée de connaître la nuit de la foi. Au contraire, elle a traversé des épreuves à la hauteur des dons reçus. « A qui a beaucoup reçu, il sera beaucoup demandé » (Luc 12, 48). Le grand mérite de Marie, celui qui lui vaut une gloire sans égale, c’est d’avoir été ce qu’elle s’est elle-même proclamée le jour de l’Annonciation : la servante du Seigneur.

Pendant cette neuvaine, qui doit nous préparer à la belle fête de l’Assomption et nous aider à en tirer tout le fruit, pour la gloire de Dieu et le salut du monde, laissons notre douce maman du Ciel nous parler au cœur et nous dévoiler les secrets de sainteté.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.

Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.

Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.

O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.

Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Fête de sainte Marie-Madeleine

Méditons

Aujourd’hui, soyons dans l’action de grâce et réjouissons-nous car l’Eglise nous donne de célébrer solennellement sainte Marie-Madeleine, notre patronne.

Réjouissons-nous de l’amour que Jésus lui a porté et, à travers elle, à tous les pauvres pécheurs. Par elle, pécheresse pardonnée, nous pouvons tous espérer en la miséricorde du Seigneur.

Réjouissons-nous de toute la joie qu’elle a procurée au Seigneur pendant sa vie par la fidélité de son amour, par la radicalité de sa conversion à l’Evangile.

Réjouissons-nous du lumineux exemple qu’elle nous a laissé en allant jusqu’au bout de son chemin de sainteté, en restant fidèle au Seigneur jusque dans les pires moments.

Réjouissons-nous de l’intimité qu’elle a eue avec Marie, la Mère de Dieu, aux côtés de laquelle elle est restée sous la croix de Jésus.

Réjouissons-nous de la lumière de la résurrection qu’elle a portée aux apôtres le matin de Pâques, les tirant ainsi de la douleur et du deuil.

Réjouissons-nous avec tout le Ciel, qui l’honore en ce jour, en nous souvenant des paroles de Jésus : « il y a plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de pénitence » (Luc 15,7).

Réjouissons-nous d’être tout particulièrement confiés à sa garde et à son intercession dans notre paroisse.

Avec elle et tous les saints, tous les anges, réjouissons le Seigneur par notre action de grâce et notre joie de la célébrer en ce jour. Amen. Alléluia.

Prions

1 dizaine du chapelet

Seigneur, prenez pitié de nous.

O Christ, prenez pitié de nous.

Seigneur, prenez pitié de nous.

Père du Ciel, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, prenez pitié de nous.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, portant le vase d’albâtre, plein de parfum, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, arrosant de vos larmes les pieds de Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les essuyant de vos cheveux, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les baisant avec ardeur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, à qui beaucoup de péchés ont été pardonnés, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, enflammée des ardeurs de la Charité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très agréable au Seigneur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très chère à Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, choisissant la meilleure part, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, obtenant la résurrection de votre frère Lazare, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, assistant fidèlement Jésus en Croix, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, restant près de lui, quand les disciples fuyaient, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, première d’entre les disciples à mériter de voir le Christ ressuscité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, marquée au front par le contact de sa main glorieuse, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre des apôtres, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre de la Provence, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, protectrice de l’Ordre des frères prêcheurs, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, douce avocate des pénitents, priez pour nous.

Afin que nous méritions de jouir un jour, avec vous, de la Présence du Seigneur pour toujours, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, prenez pitié de nous. 

Priez pour nous sainte Marie-Madeleine,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

Prions

Père très clément, répandez largement sur nous vos dons, pour que par l’intercession de sainte Marie-Madeleine, qui en aimant notre Seigneur Jésus-Christ par-dessus tout, a obtenu le pardon de ses péchés, nous obtenions nous aussi de votre miséricorde l’éternelle béatitude. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prière à sainte Madeleine

Sainte Marie-Madeleine, toi qui as été pardonnée par Jésus, toi qui as beaucoup aimé, montre-nous le chemin de la conversion véritable et de la pureté du cœur.

Par amour, tu as suivi Jésus pour le servir : apprends-nous à livrer gratuitement notre vie pour nos frères et sœurs.

Tu te trouvais près de la croix de Jésus avec Marie et Jean : obtiens-nous la grâce de la foi et de l’espérance dans nos épreuves.

Au matin de Pâques, tu as reçu de Jésus la mission d’annoncer sa résurrection à ses disciples : aide-nous à croire que la vie est plus forte que la mort, que l’amour triomphe de tout.

Sainte Marie-Madeleine, prie pour nous !

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

L’apôtre des apôtres

Méditons

« Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’il m’a dit. » (Jn 20, 17-18 ; Lc 24, 9-12)

L’Eglise a toujours invoqué Marie-Madeleine comme l’apôtre des apôtres car c’est elle que Jésus a chargé d’annoncer aux apôtres sa résurrection. En faisant d’elle son ambassadrice auprès de ses frères, Jésus les invite aussi bien à la joie qu’à l’humilité. En effet, il leur rappelle qu’elle, une simple femme, pour le monde une femme de mauvaise vie de surcroit, a été à ses côtés sur le Calvaire, contrairement à eux. Il récompense ainsi la fidélité de son amour. Il  invite aussi les apôtres à cesser le deuil et à se réjouir de son pardon.

Marie-Madeleine mérite ce titre d’apôtre des apôtres que l’Eglise lui a toujours  reconnu. A la Messe de sa fête, le 22 juillet, jusqu’à la réforme liturgique, l’Eglise a proclamé le Credo, ce qui n’était le cas que pour les apôtres.

Marie-Madeleine mérite ce titre au plus haut point car c’est elle qui a communiqué la lumière de Pâques aux apôtres en leur portant la bonne nouvelle de la résurrection. Les ténèbres du Vendredi-saint se sont levées lorsque Marie-Madeleine est entrée dans le cénacle où étaient réunis les apôtres, pour leur dire qu’elle a vu le Seigneur. C’est là que tous ont couru au tombeau et que, les uns après les autres,  ont recouvré l’espérance et la foi.

Enfin, Marie-Madeleine mérite ce titre car dès que Jésus l’a envoyée annoncer sa résurrection aux apôtres, elle est partie malgré son désir de rester avec son bien-aimé et de ne plus le lâcher. Elle nous rappelle ainsi qu’un chrétien, s’il garde les yeux toujours levés vers le Ciel, a aussi les mains constamment à l’ouvrage.

Demandons par l’intercession de sainte Marie-Madeleine, en ce neuvième et dernier jour de notre neuvaine, la grâce et la joie de devenir lumière de Pâques pour le monde.

Prions

1 dizaine du chapelet

Seigneur, prenez pitié de nous.

O Christ, prenez pitié de nous.

Seigneur, prenez pitié de nous.

Père du Ciel, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, prenez pitié de nous.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, portant le vase d’albâtre, plein de parfum, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, arrosant de vos larmes les pieds de Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les essuyant de vos cheveux, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les baisant avec ardeur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, à qui beaucoup de péchés ont été pardonnés, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, enflammée des ardeurs de la Charité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très agréable au Seigneur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très chère à Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, choisissant la meilleure part, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, obtenant la résurrection de votre frère Lazare, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, assistant fidèlement Jésus en Croix, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, restant près de lui, quand les disciples fuyaient, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, première d’entre les disciples à mériter de voir le Christ ressuscité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, marquée au front par le contact de sa main glorieuse, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre des apôtres, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre de la Provence, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, protectrice de l’Ordre des frères prêcheurs, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, douce avocate des pénitents, priez pour nous.

Afin que nous méritions de jouir un jour, avec vous, de la Présence du Seigneur pour toujours, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, prenez pitié de nous. 

Priez pour nous sainte Marie-Madeleine,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

Prions

Père très clément, répandez largement sur nous vos dons, pour que par l’intercession de sainte Marie-Madeleine, qui en aimant notre Seigneur Jésus-Christ par-dessus tout, a obtenu le pardon de ses péchés, nous obtenions nous aussi de votre miséricorde l’éternelle béatitude. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prière à sainte Madeleine

Sainte Marie-Madeleine, toi qui as été pardonnée par Jésus, toi qui as beaucoup aimé, montre-nous le chemin de la conversion véritable et de la pureté du cœur.

Par amour, tu as suivi Jésus pour le servir : apprends-nous à livrer gratuitement notre vie pour nos frères et sœurs.

Tu te trouvais près de la croix de Jésus avec Marie et Jean : obtiens-nous la grâce de la foi et de l’espérance dans nos épreuves.

Au matin de Pâques, tu as reçu de Jésus la mission d’annoncer sa résurrection à ses disciples : aide-nous à croire que la vie est plus forte que la mort, que l’amour triomphe de tout.

Sainte Marie-Madeleine, prie pour nous !

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Ressurexit !

Méditons

« Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et moi, j’irai le reprendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! »  Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! », ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs. Jésus reprend : « Ne me touche pas, je ne suis pas encore monté vers le Père. » (Jn 20, 1-17 ; Mt 28, 1-8 ; Mc 16, 1-8 ; Lc 24, 1-8)

Ressuscité d’entre les morts, c’est à Marie-Madeleine, que Jésus se donne à voir et à reconnaitre en premier. Quelle grâce, quelle élection pour Marie-Madeleine ! Elle, qui était possédée par sept démons, qui a mené une vie de débauche jusqu’à sa rencontre avec Jésus, s’est laissée à ce point transformer par la grâce de Dieu, qu’elle est choisie, par son Jésus, pour être la première, selon les évangiles, à le voir et à lui parler. Quel chemin parcouru depuis le jour où elle a baigné les pieds de Jésus avec ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. En se montrant à elle en premier, Jésus met le doigt sur le fait qu’en Marie-Madeleine sont déjà visibles les premiers fruits de la résurrection qu’il nous a acquis par sa Passion. Jésus nous montre aussi à quel haut degré de sainteté Marie-Madeleine s’est hissée par sa grâce et par sa pénitence.

Marie-Madeleine est instituée par Jésus le premier témoin de la foi car elle a été le première à le voir, à lui parler et pour comble de bonheur, à entendre son nom dans sa voix, celle de son bien-aimé. Qui peut décrire ce qu’elle a ressenti en entendant Jésus dire son nom…. Qui peut dire ce que nous-même ressentirons lorsque Jésus nous appellera un jour à lui par notre nom ?…

Suivre Jésus n’a rien d’un parcours de santé mais quand son amour nous a saisi, il est rien que l’on ne soit prêt à faire pour l’amour de lui. Car son amour dédommage de tout. Si les martyrs acceptent de se livrer aux pires tortures, c’est bien parce que l’amour de Jésus vaut tous les sacrifices du monde et que rien ne remplace l’amour de Jésus.

Marie-Madeleine, n’a pas mis sa foi en Jésus en vain. Désormais, elle n’aura de cesse de témoigner de la résurrection et de vivre en conséquence. Le Christ est la lumière du monde qui s’est communiquée à Marie-Madeleine en ce matin de Pâques, et qu’elle s’empresse de transmettre au monde à commencer par les apôtres.

Demandons par l’intercession de sainte Marie-Madeleine, en ce huitièmement jour de notre neuvaine, de demeurer forts dans la foi et de ne pas laisser s’éteindre la lumière que le Christ a allumé en nous à notre baptême.

Prions

1 dizaine du chapelet

Seigneur, prenez pitié de nous.

O Christ, prenez pitié de nous.

Seigneur, prenez pitié de nous.

Père du Ciel, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, prenez pitié de nous.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, portant le vase d’albâtre, plein de parfum, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, arrosant de vos larmes les pieds de Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les essuyant de vos cheveux, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les baisant avec ardeur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, à qui beaucoup de péchés ont été pardonnés, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, enflammée des ardeurs de la Charité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très agréable au Seigneur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très chère à Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, choisissant la meilleure part, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, obtenant la résurrection de votre frère Lazare, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, assistant fidèlement Jésus en Croix, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, restant près de lui, quand les disciples fuyaient, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, première d’entre les disciples à mériter de voir le Christ ressuscité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, marquée au front par le contact de sa main glorieuse, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre des apôtres, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre de la Provence, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, protectrice de l’Ordre des frères prêcheurs, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, douce avocate des pénitents, priez pour nous.

Afin que nous méritions de jouir un jour, avec vous, de la Présence du Seigneur pour toujours, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, prenez pitié de nous. 

Priez pour nous sainte Marie-Madeleine,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

Prions

Père très clément, répandez largement sur nous vos dons, pour que par l’intercession de sainte Marie-Madeleine, qui en aimant notre Seigneur Jésus-Christ par-dessus tout, a obtenu le pardon de ses péchés, nous obtenions nous aussi de votre miséricorde l’éternelle béatitude. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prière à sainte Madeleine

Sainte Marie-Madeleine, toi qui as été pardonnée par Jésus, toi qui as beaucoup aimé, montre-nous le chemin de la conversion véritable et de la pureté du cœur.

Par amour, tu as suivi Jésus pour le servir : apprends-nous à livrer gratuitement notre vie pour nos frères et sœurs.

Tu te trouvais près de la croix de Jésus avec Marie et Jean : obtiens-nous la grâce de la foi et de l’espérance dans nos épreuves.

Au matin de Pâques, tu as reçu de Jésus la mission d’annoncer sa résurrection à ses disciples : aide-nous à croire que la vie est plus forte que la mort, que l’amour triomphe de tout.

Sainte Marie-Madeleine, prie pour nous !

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé

Le tombeau

Méditons

« Le soir venu, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie, qui s’appelait Joseph, et qui était devenu lui aussi disciple de Jésus. Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre. Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul neuf, et le déposa dans le tombeau qu’il venait de se faire tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. Cependant Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là, assises en face du tombeau. » (Mt 27, 57-61 ; Mc 15, 42-47)

L’évangile nous dit que Marie-Madeleine et l’autre Marie restèrent près du tombeau, une fois refermé. Il n’est pas fait mention de Marie, la Mère de Jésus, ce qui semble vouloir indiquer qu’elle n’est plus sur place et que les deux femmes sont seules. Marie est repartie vers la ville avec saint Jean, ce qui nous indique que, pour elle, l’issue du combat de Jésus avec la mort ne se jouera pas au tombeau car Jésus n’est pas destiné à y demeurer. En effet, Marie, l’image et la figure de l’Eglise, garde la foi et attend la résurrection de Jésus dans la prière.

Marie-Madeleine qui, bien qu’appelée à une haute mission lorsque Jésus s’en retournera triomphalement des enfers, n’a pas les mêmes ressources spirituelles que Marie et elle traverse, profondément ébranlée par la passion, la nuit de la foi. Elle repasse tous les événements dans sa tête se demandant si elle n’a pas vécu un cauchemar et qu’elle va se réveiller. Elle se demande probablement comment il se peut que son Jésus, celui en qui elle a reconnu l’envoyé du Père, finisse dans un tel anéantissement ? Comment garder la foi après une telle épreuve, devant une telle évidence : un tombeau refermé sur un corps horriblement mutilé ? Comment survivre à l’absence de l’être tant aimé ?

Cependant, elle reste assise en face du tombeau comme si, en elle, tout proclamait que ce n’est pas la fin, qu’un commencement va jaillir du tombeau. En elle, se bousculent les paroles de Jésus qu’elle a écoutées, recueillies, conservées, méditées. Même si sa foi est mise à rude épreuve, son amour pour Jésus ne se résigne pas à sa perte et mobilise toutes ses dernières ressources pour espérer contre toute espérance.

Demandons par l’intercession de sainte Marie-Madeleine, en ce septième jour de notre neuvaine, la grâce de ne jamais nous laisser vaincre par les oppositions du monde, et de demeurer fidèles à Jésus jusqu’au bout.

Prions

1 dizaine du chapelet

Seigneur, prenez pitié de nous.

O Christ, prenez pitié de nous.

Seigneur, prenez pitié de nous.

Père du Ciel, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Fils, rédempteur du monde, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, prenez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, prenez pitié de nous.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, portant le vase d’albâtre, plein de parfum, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, arrosant de vos larmes les pieds de Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les essuyant de vos cheveux, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, les baisant avec ardeur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, à qui beaucoup de péchés ont été pardonnés, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, enflammée des ardeurs de la Charité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très agréable au Seigneur, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, très chère à Jésus, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, choisissant la meilleure part, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, obtenant la résurrection de votre frère Lazare, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, assistant fidèlement Jésus en Croix, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, restant près de lui, quand les disciples fuyaient, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, première d’entre les disciples à mériter de voir le Christ ressuscité, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, marquée au front par le contact de sa main glorieuse, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre des apôtres, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, apôtre de la Provence, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, protectrice de l’Ordre des frères prêcheurs, priez pour nous.

Sainte Marie-Madeleine, douce avocate des pénitents, priez pour nous.

Afin que nous méritions de jouir un jour, avec vous, de la Présence du Seigneur pour toujours, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez le péché du monde, prenez pitié de nous. 

Priez pour nous sainte Marie-Madeleine,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

Prions

Père très clément, répandez largement sur nous vos dons, pour que par l’intercession de sainte Marie-Madeleine, qui en aimant notre Seigneur Jésus-Christ par-dessus tout, a obtenu le pardon de ses péchés, nous obtenions nous aussi de votre miséricorde l’éternelle béatitude. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prière à sainte Madeleine

Sainte Marie-Madeleine, toi qui as été pardonnée par Jésus, toi qui as beaucoup aimé, montre-nous le chemin de la conversion véritable et de la pureté du cœur.

Par amour, tu as suivi Jésus pour le servir : apprends-nous à livrer gratuitement notre vie pour nos frères et sœurs.

Tu te trouvais près de la croix de Jésus avec Marie et Jean : obtiens-nous la grâce de la foi et de l’espérance dans nos épreuves.

Au matin de Pâques, tu as reçu de Jésus la mission d’annoncer sa résurrection à ses disciples : aide-nous à croire que la vie est plus forte que la mort, que l’amour triomphe de tout.

Sainte Marie-Madeleine, prie pour nous !

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, cliquez sur le lien suivant :