Notre Mère

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Si nous sommes redevables à notre mère de notre existence mortelle, c’est à Marie que nous devons la vie éternelle. Elle est vraiment notre Mère du Ciel qui nous porte dans son Cœur, dans son sein, durant toute notre vie sur terre. En nous donnant sa chair et son sang en nourriture, Jésus nous offre ce que lui-même a reçu de Marie pendant les neuf mois qu’il a passé dans son sein. Marie est l’image de l’Eglise qui nous communique la vie divine qui s’épanche du côté ouvert du Christ ressuscité.

Comme notre Mère de la terre, Marie veille sur nous, prie pour nous, nous réconcilie avec Dieu, nous guide par son exemple afin que nous trouvions le chemin qui mène au Royaume des cieux. Rien n’échappe à son attention. A Cana, elle a été la seule à se rendre compte du manque de vin, à prendre les devants et à tout disposer de sorte que la fête puisse se poursuivre et, même, redoubler de gaieté, car le vin du miracle est bien meilleur que celui qui a été servi en premier (Jean 2, 10).

Cette attention aux petites choses, pourtant déterminantes, décrit bien notre Mère du Ciel. De son séjour de gloire, Marie emploie toute sa puissance à disposer les choses de façon à nous permettre d’accueillir la grâce et d’en porter tous les fruits. Lorsqu’on demandait à sainte Bernadette Soubirous : « la sainte Vierge est-elle aussi bonne que l’Eglise la dépeint ? » elle répondait que « oui » et parfois soupirait en disant « Ah ! Si on savait. » Jésus le confirme en disant à l’une de ses confidentes : « Si tu comprenais la tendresse de son Cœur de Mère ! Tendresse vigilante, rien n’échappe à ses regards. Elle aime chaque âme comme son enfant. Elle veille sur elle avec son incomparable amour. Elle préside à tous les détails de sa vie comme le fait une mère selon la nature. Il faut oser tout lui demander : elle ne peut rien refuser. C’est une Mère dont la puissance égale l’amour. » (Cum clamore valido).

A l’image et à la ressemblance de Marie, l’Eglise est notre Mère car elle nous accompagne tout au long de notre existence, depuis notre naissance jusqu’à notre mort, et même au-delà puisqu’elle ne nous abandonne pas au purgatoire mais intervient en notre faveur par voie de suffrage. En effet, elle nous donne de devenir enfants de Dieu par le baptême. Elle nous fait connaitre la Parole de vie et nous aide à la garder, à la mettre pratique. Elle nous nourrit de la chair et du sang de Jésus, qui nous transfusent sa vie de ressuscité. Elle nous confère l’Esprit-Saint et ses sept dons en surabondance. Elle unit les personnes qui s’aiment en faisant d’elles une seule chair (Genèse 2, 24). Elle nous console et nous fortifie dans la maladie. Elle nous absout de nos péchés. Elle confère le sacerdoce pour continuer de rendre le Christ présent au milieu de son peuple. Il n’est d’événement, triste ou joyeux, dans lequel elle ne témoigne pas de son amour pour ses enfants, de son souci de les mener au Ciel pour une éternité de joie avec celui qui, seul, peut la donner.

Marie et l’Eglise sont notre Mère et il est juste de les présenter comme une seule, car la maternité de Marie s’exerce par celle de l’Eglise avec laquelle elle ne forme qu’un seul cœur (Actes 1, 14) et qu’elle magnifie par sa seule présence, par l’éclat de sa sainteté qui surpasse celle de tous les saints du Ciel réunis, qui illumine l’Eglise d’ici-bas malgré l’ombre des scandales et des mauvais exemples de bon nombre de ses enfants.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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