Marie n’intervient que peu dans les Evangiles. Elle préfère l’ombre à la lumière, pour laisser toute la place à Jésus, le seul Sauveur. Par sa discrétion, elle veut concentrer toute notre attention sur Jésus nous rappelant que Jésus n’est pas que son Fils, il est aussi son Rédempteur. Cela dit, elle sort de l’ombre chaque fois qu’il s’agit de la gloire de Dieu et du salut du monde. En effet, elle est présente à tous les moments-clés de notre rédemption. Elle est l’auxiliaire de l’Incarnation de Jésus : c’est en elle que le Verbe se fait chair. Elle est présente à Cana pour révéler Jésus comme le Messie. Elle est présente sous la croix du Vendredi-saint s’offrant avec Jésus pour notre salut. Elle est présente au cénacle quand les Apôtres sont remplis de l’Esprit-Saint et envoyés en mission.
Si Marie a toujours choisi l’absolue discrétion, elle est toujours sortie de l’ombre pour répondre à la volonté divine et se déclarer pour Jésus à la face du monde. On ne la voit pas le dimanche des Rameaux quand Jésus entre triomphalement dans Jérusalem. La gloire de Jésus aurait rejailli sur elle, car la Mère du Messie. Mais elle est au rendez-vous quand il s’agit de servir la cause de Jésus face à ses ennemis, fusse à ses dépens. Sous la croix, elle partage l’opprobre dont Jésus est victime, sans se plaindre, sans défaillir dans la sa foi. Si elle ne réagit pas quand Jésus répond à la femme de l’Evangile qui dit « heureuses les entrailles qui t’ont portées, le sein qui t’a nourri » (Luc 11, 27), c’est parce qu’elle sait qu’il lui faut être plus que la Mère de Jésus par la nature, qu’il lui faut devenir l’exemple achevé du disciple, celui qui écoute la parole de Dieu et qui la garde.
Marie nous apprend l’humilité, à ne pas convoiter les places d’honneur. Elle nous enseigne aussi la ponctualité à tous les rendez-vous de Dieu, qui consiste à intervenir pour sa cause chaque fois que les circonstances l’exigent notamment quand il s’agit de se déclarer chrétien dans un monde hostile.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
O Vierge très sainte, gardez l’Eglise dans la fidélité à l’Evangile de votre Fils. Faites de tous les baptisés des témoins de la vérité et des bâtisseurs de paix.
Mère admirable, étendez votre manteau de tendresse sur chacun de nous. Veillez sur les familles, afin qu’elles connaissent le bonheur d’aimer et de transmettre la vie. Aidez les jeunes à avancer sur le chemin de la foi de l’espérance et de la charité.
Vous qui avez donné au monde le Christ Sauveur, ouvrez nos cœurs à toute détresse, inspirez nous les gestes de solidarité et d’accueil, à l’égard de nos frères et sœurs les plus fragiles.
O Notre-Dame, patronne de la France, vous qui veillez sans trêve sur notre pays, vous avez célébré les merveilles du Seigneur, vous avez chanté la fidélité de Dieu aux promesses faites à nos pères.
Nous vous bénissons, car vous avez cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu et en son amour qui s’étend d’âge en âge. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
Cette neuvaine a été enregistrée avec l’abbé Nicolas Tousch, curé de l’église Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pour la suivre, rejoignez la chaine YouTube : le grain de sénevé