Le manteau noir

Marie est vêtue, voire enveloppée, d’un un ample manteau noir. Cette couleur pourrait sembler inadaptée s’agissant d’une maman, en principe heureuse et fière de présenter au monde son enfant.

Parce qu’elle est la Mère de Jésus, Marie n’est pas une maman comme les autres. En effet, Jésus est vrai homme mais aussi vrai Dieu. Il est venu en ce monde pour réaliser notre Salut au prix d’un immense sacrifice auquel elle est appelée à consentir. Jésus est l’Agneau sans tache, livré en rançon pour les pécheurs, le serviteur souffrant dont parle les psaumes, l’homme des douleurs prophétisé par Isaïe.

Marie connait les Écritures. Elle a toujours su tout ce que le Sauveur aurait à souffrir. En se mettant au service du plan divin, en disant « oui » à Gabriel, elle acceptait de devenir la Mère de l’homme des douleurs. L’amour de Jésus fera son martyr de maman, car il est son enfant, de croyante, car il est son Dieu.

Jésus n’avait que 40 jours quand Siméon a rappelé à Marie ce que sera la réalité de sa vie : Jésus sera en butte à la contradiction et elle-même un glaive de douleur lui transpercera le cœur (Luc 2, 34-35). Toute sa vie Marie a vécu avec la pensée de la Passion qui s’approche. Chaque jour davantage, le glaive de douleur prophétisé par Siméon s’est enfoncé dans son Cœur si doux. À mesure que son amour pour Jésus se dilatait, le glaive s’enfonçait plus douloureusement. Chaque jour, elle a vécu avec la pensée qu’il lui faudra un jour se tenir debout dans la foi près de la croix de Jésus et chaque jour elle s’y est préparée. Toute sa vie n’a été qu’un long martyr qui allait crescendo jusqu’au Vendredi-saint.

Si aujourd’hui, Marie est placée au firmament de la gloire, si elle fait notre vénération à tous, c’est parce qu’elle a accepté de devenir la Reine des martyrs. En effet, elle a consenti depuis le premier jour au don d’amour de Jésus de toute sa personne en offrande pour notre Salut. Plus encore, elle s’est donnée avec lui, en lui et pour lui, pour compléter dans son Cœur Immaculé ce qu’il reste à souffrir de la Passion du Christ (Colossiens 1, 24).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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