Le Couronnement d’épines

Méditons

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes » (Matthieu 11, 28-29). Ce repos, personne ne le possède davantage que Marie, car personne, plus qu’elle, n’est venu à Jésus, personne, plus qu’elle, n’a pris sur elle le joug de Jésus. Ceci explique la profonde sérénité de Marie, la paix que dégage l’expression de son visage.

Jésus mériterait une autre couronne que celle qu’il porte. Pourtant, lui, qui dans une liberté souveraine, a choisi de vivre sa Passion, a opté pour celle-ci et non pour une autre. La main gauche de Jésus semble encore tenir le roseau que les bourreaux lui ont mis en main pour se moquer de sa royauté.

Elle pense aux cris de la foule au prétoire : « nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous » (Luc 19, 14)… « Crucifie-le ! crucifie-le ! » (Luc 23, 21)… « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » (Matthieu 27, 25). Elle prie : « oui, que ton sang retombe sur tous les peuples de tous les temps en bénédiction d’amour… »

Au nom de tous ceux qui, à compter de cet instant, appelleront et accepteront la royauté d’humilité de son Fils, elle redit en elle-même avec une foi admirable : « je suis la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38).

Marie, Notre-Dame de Marienthal, recevez-moi comme votre enfant et apprenez-moi l’humilité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire