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Méditons
Jésus se laisse maltraiter par les bourreaux qui tournent sa royauté en dérision. En lui, couronné d’épines, en ses blessures, nous contemplons les plaies que nos péchés infligent à nos âmes. « Que sert à l’homme de conquérir le monde, a-t-il dit, si pour cela il doit y perdre son âme » (Marc 8, 36). Oui, à quoi bon toutes les richesses de la terre, à quoi bon le pouvoir et la puissance, s’ils nous détournent de la seule chose qui vaille en ce monde : le salut.
Marie est la Mère de Dieu, la mère du roi des rois. Pourtant, cette insigne distinction ne lui apporte aucun avantage à vue humaine. Tandis que les reines sont confortablement installées dans des palais, elle-même assiste, dans la douleur et la pauvreté, à l’intronisation de son Fils sur le gibet de la Croix.
En se convertissant, Marie-Madeleine a renoncé à une vie de luxe et de plaisirs pour suivre un roi qui choisit de régner du haut d’une croix. Aux yeux du monde, son choix est insensé ! Pour l’amour de lui, elle ne craint pas de se déclarer chrétienne face à ses ennemis, au péril de sa propre vie. En se tenant au pied de la Croix avec Marie, elle vit au plus haut point les béatitudes : « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5, 11-12).
A la prière de Marie, la Reine servante, et de Marie-Madeleine, notre sœur dans la foi, demandons la grâce de ne jamais oublier que nous proclamons un Messie crucifié (1 Corinthiens 1, 17) pour que l’orgueil spirituel ne nous atteigne pas.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.
Chapelet de la miséricorde et rosaire médité chaque dimanche à 15 h en l’église Saint Louis de Strasbourg en ville