La Résurrection

Méditons

Marie tient son enfant mort dans les bras. Pourtant, son regard est serein, rempli de foi, d’espérance, de paix profonde. Elle esquisse même un léger sourire, comme lorsqu’on veut épargner à ceux qu’on aime le tourment de sa propre peine. Marie n’est pas comme les apôtres, qui pensent que l’aventure avec Jésus est finie. Elle est dans l’attente, comme elle l’a été à Cana où elle a demandé à Jésus de se révéler au monde dans sa mission de Messie. Aujourd’hui, elle attend qu’il se relève et se révèle au monde comme le maître de la vie. Il est le grain de blé tombé en terre, qui va produire beaucoup de fruit. Dieu n’est pas mort ; il est en repos, comme il l’a été le septième jour lors de la création du monde.

Aussi, Marie ne porte-t-elle pas le deuil, mais d’ores et déjà le vêtement des noces. Elle ne porte pas de noir mais du blanc, symbole du Christ ressuscité, des vêtements avec un liseré rouge et or, pour rappeler que Jésus est le Sauveur de tous, y compris le sien, et que c’est dans le sang de Jésus, l’Agneau sans tache, qu’elle aussi a trouvé le salut.

Marie, Notre-Dame de Marienthal, recevez-moi comme votre enfant et apprenez-moi à croire en Jésus malgré les doutes que le monde veut m’inspirer.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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