Les joies de Marie au paradis – La fécondité de nos œuvres

Contemplons

L’Assomption, Michel Sittow

Méditons

« Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2, 3).

Se reposer ne signifie pas pour Dieu, qu’il est fatigué de tout le travail réalisé mais qu’il consacre ce jour à contempler, dans la joie, la satisfaction, tout ce qu’il a créé : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Genèse 1, 31).

« Le repos de Dieu, c’est la joie de Dieu au matin du septième jour. C’est la joie du Dieu créateur, qui se réjouit de ce qu’il a fait, et qui constate que tout est bon, c’est-à-dire que toutes choses sont propres à remplir dans le monde la fonction pour laquelle elles ont été créées. C’est la joie de Dieu qui découvre dans la création un reflet de sa gloire… Le repos, c’est la joie d’avoir agi » (J.S. Javet).

Avec son Assomption, Marie entre dans le septième jour de tout ce qu’elle a réalisé sur terre. « Celui qui est entré dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes » (Hébreux 4.10). Avec les yeux de son corps et de son âme glorifiés, elle voit la fécondité, les conséquences heureuses de tous les actes qu’elle a posés, de toutes les paroles qu’elle a prononcées, de toutes ses prières, sur le  corps mystique du Christ qu’est l’Eglise.

En effet, parce qu’en Jésus, nous formons un seul corps, tout ce que nous faisons, en bien, en mal, les bonnes, les mauvaises actions ont des répercussions sur l’ensemble de ses membres. Comme l’écrit saint Paul : « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui » (1 Corinthiens 12, 26).

Nos œuvres, bonnes ou mauvaises, ont des répercussions sur le corps du Christ non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps. En effet, chaque œuvre, chaque parole, chaque pensée, se répercute sur le corps du Christ avec des prolongements dans le temps et, parfois, jusque dans les générations les plus éloignées à la manière du péché originel ou du « oui » de Marie à l’Annonciation.

En contemplant avec le regard de Dieu, les prolongements de tout ce qu’elle a réalisé sur terre, Marie voit, avec une joie profonde, qu’elle n’a semé que des bénédictions et que tout ce qu’elle a été, n’a que des répercussions heureuses pour tous ses enfants de la terre. Elle n’a commis aucun péché, n’a omis aucun bien qu’elle était en mesure de réaliser, n’a jamais cédé à la moindre mauvaise pensée à l’égard de Dieu et du prochain. Jusque dans les générations les plus éloignées, jusqu’à la dernière, celle qui verra de son vivant le jugement dernier, elle sera dite bienheureuse (Magnificat) car chacune lui est redevable de son salut  en Jésus-Christ, le seul Sauveur.

Pendant toute l’éternité, Marie bénira Dieu de lui avoir donné d’être une bénédiction pour chaque être humain et, pour cela, le priera de prendre en pitié ses pauvres enfants de la terre qui ne savent ce qu’ils font en multipliant les péchés d’une manière aussi désinvolte. Jusqu’à la dernière génération, elle répétera, comme aux noces de Cana : « faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2, 5) nous le montrant d’un côté au cénacle donnant à ses apôtres le pouvoir d’absoudre les péchés, d’un autre au désert où il fait pénitence.

Parce que nous portons en nous la marque du péché originel, il ne nous est pas donné de traverser cette vallée de larmes sans commettre de péchés mais dans sa miséricorde, Dieu nous donne, au travers du sacrement et de la vertu de pénitence, de pouvoir la quitter comme une bénédiction pour ceux que nous laissons derrière nous. Merci Seigneur !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Très-Sainte-Vierge Marie, notre Mère et notre Reine, Notre-Dame du très saint rosaire, je me consacre à votre Cœur Douloureux et Immaculé voulant me souvenir sans cesse que je vous appartiens et que vous pouvez disposer de moi pour le règne du Sacré-Cœur de Jésus. Aidez-moi à offrir aujourd’hui les sacrifices nécessaires à l’accomplissement chrétien de tous mes devoirs, à aimer et à réciter mon chapelet en m’unissant aux mystères de la vie de Jésus et de la vôtre. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og?view_as=subscriber

Laisser un commentaire