Secours des chrétiens (3)

Marie est le secours de chaque chrétien dans ses difficultés propres.

Si Marie a été le secours incomparable des premiers chrétiens par ses prières, ses exemples et ses conseils, elle l’a été bien davantage encore pour tous ceux qui se sont adressé à elle depuis son assomption. Sans son aide et son intercession, nous succomberions aux séductions du monde.

Marie est l’appui et le soutien de tous les fidèles. « Elle est, dit saint Ephrem, le secours assuré de tous les chrétiens qui recourent à elle dans la sincérité de leur cœur. » Or, autant ce secours nous est assuré si nous le sollicitons avec confiance, autant il nous est nécessaire pour fortifier nos cœurs et parvenir au salut. « Comme un enfant, dit saint Bonaventure, ne saurait vivre sans nourrice, de même personne ne pourrait se sauver sans le secours de Marie. » Saint Philippe Néri répétait souvent à ses pénitents : « Mes enfants, si vous voulez avoir la persévérance, soyez dévots à Marie. »

En mai 1862, saint Jean Bosco fait le songe suivant qu’on a appelé le « songe des trois blancheurs. » En effet, saint Jean Bosco voit la mer et, rangés en bataille, des vaisseaux innombrables remplis d’armes de toutes sortes. Cette immense armada s’apprête à prendre d’assaut un grand vaisseau qui commande à toute une flottille massée contre ses flancs. La bataille navale s’engage. Or, le vent se lève et la tempête se déchaîne. La mer démontée favorise les assaillants. Soudain, surgissent des flots en furie, deux colonnes. L’une, la plus grande, porte sur son faîte une lumineuse hostie et cette inscription « Salut des croyants. » L’autre où sont gravés les mots « Secours de chrétiens », est surmontée d’une statue de la Vierge immaculée portant un chapelet à son bras. Le socle des colonnes est garni d’ancres, de crochets et de chaînes. L’assaut tourne à l’avantage des agresseurs. C’est alors qu’apparaît à la proue du grand vaisseau l’homme qui en assume le commandement. C’est le pape. Il devient désormais clair qu’il s’agit de la nef de l’Église. Le commandant suprême du grand vaisseau, le pape, convoque à son bord les capitaines des vaisseaux auxiliaires (les évêques) afin de délibérer des décisions à prendre. La tempête, un instant apaisée, se ranime plus violente, obligeant chacun des capitaines à regagner son navire. Une accalmie se fait sur la mer et l’hostilité des ennemis parait fléchir. La grande nef reprend sa route. Le pilote suprême en profite pour appeler de nouveau les autres pilotes à son bord. Mais voici que la tempête se déchaîne, plus violente que jamais. Mais les colonnes sont toujours là, dressées immobiles sur la mer en furie. Et le Pape, tenant ferme la barre, s’efforce de maintenir la nef entre les deux colonnes. Or, le Navire est assailli de toutes parts et de toutes les manières. Les vaisseaux ennemis vomissent le feu de toutes les gueules de leurs canons ou foncent sur lui, le frappant de leurs étraves cuirassées. D’un formidable coup de sa proue, un vaisseau ennemi ouvre une large brèche dans le flanc de la nef de l’Eglise. Mais un souffle mystérieux, venu des colonnes, referme la brèche par où s’engouffre la mer. La confusion se met alors dans la flotte ennemie. Dans le vacarme énorme du combat, ses propres vaisseaux se heurtent entre eux, se brisent et coulent. L’ennemi entreprend alors sur les ponts un corps à corps furieux ; les mains et les poings se tordent dans la mêlée pendant que pleuvent blasphèmes et malédictions. Tout à coup le pape est frappé. Il tombe, ses sujets le relèvent ; mais un deuxième coup l’abat ; il est frappé à mort. Un cri de victoire retentit. Sur les vaisseaux ennemis on exulte et on danse. La mort du pape est à peine connue que le successeur est élu. Les adversaires perdent courage. Le nouveau pontife passe à travers tous les obstacles et conduit le vaisseau entre les deux colonnes où il amarre solidement la proue à la colonne de l’Hostie et la poupe à celle de la Vierge. Alors, panique générale, désordre indescriptible, tous les ennemis se dispersent. Leurs navires se heurtent et se brisent. Quelques vaisseaux qui avaient lutté vaillamment pour le pape viennent, eux aussi, s’attacher aux colonnes. Sur la mer règne maintenant un grand calme.

Marie, secours des chrétiens, pour ne pas sombrer, attachez-nous solidement à l’Eucharistie et au rosaire.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde

Seigneur, ayez pitié de nous.  Jésus-Christ, ayez pitié de nous.  Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ écoutez-nous. Jésus-Christ exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, Sainte Mère de Dieu, Sainte Vierge des vierges priez pour nous.

Mère du Christ, Mère de la divine grâce, Mère très pure priez pour nous.

Mère très chaste, Mère toujours Vierge, Mère sans tache priez pour nous.

Mère aimable, Mère admirable, Mère du bon conseil priez pour nous.

Mère du Créateur, Mère du Sauveur, Mère de l’Eglise priez pour nous.

Vierge très prudente, Vierge vénérable, Vierge digne de louange priez pour nous.

Vierge puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle priez pour nous.

Miroir de justice, Trône de la sagesse, Cause de notre joie priez pour nous.

Vase spirituel, Vase d’honneur, Vase insigne de la dévotion priez pour nous.

Rose mystique, Tour de David, Tour d’ivoire priez pour nous.

Maison d’or, Arche d’alliance, Porte du ciel priez pour nous.

Étoile du matin, Salut des infirmes, Refuge des pécheurs priez pour nous.

Consolatrice des affligés, Secours des chrétiens, Reine des Anges priez pour nous.

Reine des Patriarches, Reine des Prophètes, Reine des Apôtres priez pour nous.

Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs, Reine des Vierges priez pour nous.

Reine de tous les Saints, Reine conçue sans le péché originel, Reine élevée aux Cieux priez pour nous.

Reine du très saint Rosaire, Reine des familles, Reine de la paix priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

  1. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
  2. afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions

Répandez, Seigneur, votre grâce dans nos âmes afin qu’ayant connu par la voix de l’ange, l’Incarnation de Jésus-Christ votre Fils, nous parvenions, par sa Passion et par sa Croix, jusqu’à la gloire de la Résurrection. Nous vous le demandons par Jésus-Christ Notre-Seigneur qui vit et règne avec vous dans l’unité du Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Chapelet de la miséricorde et rosaire médité chaque dimanche à 15 h en l’église Saint Louis de Strasbourg en ville

https://www.youtube.com/channel/UC0Va9VhE_C2EMUaWwJtv8Og

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