1er Mystère Douloureux : l’Agonie au Gethsémani

Le soir du Jeudi-saint, alors qu’il entre en agonie, Jésus dit à ses Apôtres : « veillez et priez pour ne pas entrer en tentation car l’esprit est prompt mais la chair est faible » (Matthieu 26, 41). Tous s’enfuient et abandonnent Jésus. Ils n’avaient pas assez prié, pas assez veillé. Ils ont dormi, rompus par la fatigue. Jésus, lui, ira au bout de sa Passion et en sortira victorieux car il a veillé et prié toute sa vie pour ne pas succomber aux tentations du démon à l’heure cruciale de notre rédemption.

Notre-Dame du Perpétuel Secours nous montre Jésus, impressionné par les instruments de la Passion mais le visage ferme et décidé. Il redoute la souffrance mais reste déterminé à réaliser tout ce que le Père lui a commandé.

Jésus s’est préparé à sa Passion pendant toute sa vie. Marie, qui n’ignorait rien des prophéties sur l’homme des douleurs, sur le serviteur souffrant, s’est également préparée toute sa vie à consentir à l’offrande de Jésus de lui-même. Pour surmonter l’épreuve de la Passion, tous les deux ont accepté de faire de leur existence un lent et long martyre. La Passion n’a pas commencé le soir du jeudi-soir, après le souper, mais bel et bien le jour de l’Annonciation, au premier instant de l’Incarnation du Verbe éternel. Et, selon les mots de Blaise Pascal, l’agonie de Jésus se prolongera jusqu’à la fin du monde.

Marie, Notre-Dame du Perpétuel Secours, donnez-nous assez d’humilité pour comprendre et accepter, que sans Jésus nous ne pouvons rien faire, qu’il nous faut tendre la main pour tout recevoir de sa bonté. Donnez-nous de ne jamais déposer les armes de la prière.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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