Priez

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Je vous salue Marie, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

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Les Actes des Apôtres nous placent Marie au Cénacle au matin de la Pentecôte. Avec eux, elle attendait l’Esprit-Saint que Jésus avait promis d’envoyer : « d’un seul cœur, les Apôtres persévéraient dans la prière avec quelques femmes dont Marie, Mère de Jésus. » Marie est toujours là, discrète mais agissante, dans les moments décisifs : à l’Incarnation (le jour de l’Annonciation), à la Nativité, aux noces de Cana, sous la Croix de Jésus. Comment pouvait-elle ne pas être là au moment de la naissance de l’Eglise. Marie soutient de sa présence l’action de Dieu ; par ses actes et sa prière, elle facilite l’épanouissement du don de Dieu dans nos vies. Elle sait déjà qui est l’Esprit-Saint puisqu’il a conçu Jésus en elle le jour de l’Annonciation, ce jour où elle est devenue son « épouse mystique. » Elle n’ignore donc pas que l’Esprit-saint est la vie de l’Eglise et que la mission que Jésus a confiée aux Apôtres ne saurait se réaliser sans son assistance (n’oublions pas que tous les Apôtres, à l’exception de saint Jean, iront au martyr). Marie réalise donc l’enjeu du moment.

Avant son Ascension, Jésus a demandé aux Apôtres de se préparer dans la prière à la venue de l’Esprit-Saint (c’est la manière dont Lui-même s’est préparé pour chaque moment important de sa vie). Dociles à la recommandation de Jésus, ils s’enferment pendant 9 jours au Cénacle pour « persévérer dans la prière. » Marie s’associe intimement à cette préparation et prie avec toute la force de son âme pour la venue de l’Esprit-Saint sur les Apôtres ; c’est « d’un seul cœur » qu’elle prie avec eux, c’est-à-dire dans un esprit d’amour fraternel porté à son sommet, sans aucune réserve. Si Marie est mentionnée dans la scène de la Pentecôte, c’est que pour les Apôtres sa présence a été capitale, et que sa prière, unie à la leur, a été déterminante pour la venue de l’Esprit-Saint.

La prière de Marie est toute-puissante sur le Cœur de Dieu, si puissante, nous dit Saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans son Traité de la vraie dévotion, qu’elle surpasse celle de tous les Saints réunis. Plus loin, il écrira : « A Dieu tout est soumis, même Marie ! A Marie tout est soumis, même Dieu ! »  La prière est la première des missions de Marie et la plus éminente d’entre elles. Elle est ce buisson ardent qui brûle devant le trône de Dieu sans jamais se consumer. Et, parce qu’elle n’a jamais rien refusé à Dieu, Il ne lui refuse rien non plus. Marie est la « toute-puissance d’intercession » qui associe sa prière à celle de l’Eglise toute entière.

Imitons son exemple et, en Eglise, prions d’un seul cœur avec Elle pour que l’Esprit-Saint nous comble de ses dons.

Prions

Une dizaine du chapelet (Notre père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal.

Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre Cœur, devant votre divin Fils. Un cœur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. (Léonce de Grandmaison)

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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