Lourdes

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de la vision de saint Jean, c’est Marie. Et, même si cela ne fait aucun doute pour nous, nous en trouvons la confirmation dans la description que font d’elle ceux à qui elle est apparue.

Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes (18 apparitions entre le 11 février et le 16 juillet 1854) nous décrit Marie comme « un être de lumière » et précise que la clarté qui l’enveloppe, semble ne pas lui être extérieure mais, au contraire, émaner de sa personne. En effet, cette lumière, c’est le Christ qui vit en elle, auquel elle est pleinement agrégée puisqu’elle fait partie de son corps mystique qu’est l’Eglise, dont elle est en même temps la Mère, la figure et le plus bel ornement.

Lorsqu’on demande à Bernadette comment se déroulent ses rencontres avec la Dame de la grotte, elle précise que la lumière qui inonde toute la personne de Marie, vient un peu avant chacune de ses apparitions et reste un peu après son départ. Ainsi, Marie manifeste-t-elle qu’elle agit en Jésus, la lumière du monde, qu’elle est revêtue de toute sa puissance, accréditée par lui, qu’elle vient en tant que sa messagère.

Il a été très difficile de sculpter la statue de la grotte en raison des insatisfactions, des hésitations de Bernadette. En aucun des projets de l’artiste, Bernadette ne reconnaissait la dame de la grotte. « Il faudrait le langage des anges pour décrire la gloire de Marie » disait-elle. En effet, comment traduire dans des matières de notre monde, la gloire qui nous attend dans l’autre ? Comment traduire, autrement que par un marbre blanc, même immaculé, toute la lumière qui jaillit de la femme revêtue du soleil ?

« Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle » fut le message de la treizième apparition (2 mars 1858). Là encore, Marie se révèle comme la femme de l’Apocalypse, la Mère, la figure de l’Eglise ; elle invite à bâtir une chapelle pour qu’on y entende la Parole de Dieu, qu’on y reçoive les sacrements. En d’autres mots, elle renvoie à l’Eglise dont la mission est d’enfanter le Christ dans les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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