Fatima

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Comme Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes, les enfants de Fatima décrivent Notre-Dame du Rosaire comme un être de lumière, autrement dit comme la femme vêtue du soleil de la vision de saint Jean.

Le 13 mai 1917, jour de la première apparition, les enfants, qui ne connaissent pas encore l’identité de la belle dame qui se tient devant eux sur un petit chêne vert, la décrivent comme « une dame toute vêtue de blanc qui répand la lumière autour d’elle. » A la fin de leur entretien, la dame s’élève doucement, en direction du levant, jusqu’à disparaître dans le Ciel. La lumière qui l’environne semble lui ouvrir un chemin. Lucie raconte : « Notre-Dame ouvrit les mains pour la première fois et nous communiqua, comme par un reflet qui émanait d’elles, une lumière si intense que, pénétrant notre cœur et jusqu’au plus profond de notre âme, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs. »

Le 13 octobre de la même année eut lieu le grand miracle du soleil annoncé par Notre-Dame dès le 13 juillet. Ce jour-là, pendant l’apparition, la foule voit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s’élève dans l’air pour finalement disparaître. Pendant que Notre-Dame s’élève, le reflet de la lumière qui se dégage d’elle se projette sur le soleil. C’est à ce moment que la foule peut contempler la danse du soleil. La pluie cesse soudainement et les nuages se dispersent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule peut alors regarder le soleil sans risque de se brûler les yeux. Devant ce miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y a un grand silence. Le soleil se met à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourne sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il semble s’approcher de la terre, au point que la foule s’en inquiète. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, parait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. C’est un instant si terrible que plusieurs personnes s’évanouissent, mais finalement il s’arrête au grand soulagement de tous.

S’il est un endroit où Marie se présente comme la femme de l’Apocalypse revêtue du soleil, c’est bien à Fatima. En effet, le miracle du soleil témoigne de sa toute-puissance d’intercession auprès de Dieu, de sa gloire au Ciel, de sa médiation auprès du seul Médiateur qui lui accorde tout ce dont elle le prie.  « A Dieu tout est soumis même la Vierge. A la Vierge, tout est soumis même Dieu » (Saint Louis-Marie Grignion de Montfort). Par ailleurs, elle est la femme de l’Apocalypse qui nous prépare au retour glorieux du Christ, son Fils, dans son second avènement.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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