L’Annonciation

Contemplons

L’Annonciation, Ymbert de Batarnay

Méditons

Marie nous invite à une plus grande intériorité en ce temps de l’avent. A l’Annonciation, nous l’entendons se présenter comme « l’humble servante du Seigneur » (Luc 1, 38). Elle conçoit le Sauveur dans son corps par l’opération du Saint-Esprit, mais le « oui » sans réserve donné à l’ange démontre qu’elle l’a déjà entièrement « conçu » dans son cœur, que le Sauveur a déjà établi sa demeure dans son âme. Elle connaît les Ecritures, les prophéties sur la venue du Messie ; Marie n’a pas commencé à méditer la Parole de Dieu à la naissance de Jésus mais c’est, pour elle, un exercice habituel. Et, la méditation de la Parole de Dieu, notamment des prophéties d’Isaïe au sujet du Messie, a allumé et entretenu en elle le désir de l’avènement du Sauveur promis. Plus encore que les prophètes de l’Ancien Testament, Marie a soupiré après la venue de Jésus (elle est la reine des patriarches et des prophètes.). Elle prie continuellement pour la venue du Messie, même si son humilité lui interdit de penser qu’elle pourrait être la femme qui réalise la promesse d’Isaïe : « Voici que la Vierge est enceinte et qu’elle mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Isaïe 7, 14). Ceci explique son bouleversement lors de la salutation de Gabriel.

Lorsque l’Esprit-Saint la prend « sous son ombre », le Cœur de Marie est une fleur épanouie, ouverte à la fécondation divine. Plus encore que celui des entrailles de Marie, Jésus est le plus beau fruit de son Cœur Immaculé. Elle nous apprend que pour préparer le chemin à Jésus, Verbe de Dieu, et lui permettre de prendre corps dans nos vies, il faut, comme elle, méditer assidument la Parole de Dieu (« Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur » (Luc 2, 19)). Plus encore, Marie nous apprend que pour mieux se nourrir de Jésus, « pain vivant qui est descendu du ciel », il faut d’abord se rassasier de sa Parole.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Cantique de Marie avec la grande antienne « O » du jour »)

Ô Fils de la race de Jesse, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus.

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur.

Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles, Saint est son nom.

Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour.

De la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.

Ô Fils de la race de Jesse, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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