L’Agonie au jardin des oliviers

Méditons

Tenant dans ses bras le corps mutilé et sans vie de son Fils, Marie pense à la terrible agonie de Jésus au jardin des oliviers, à sa prière ardente : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26, 39).

Elle pense à l’amour de Jésus qui lui a fait accepter toutes les épreuves de la Passion en pleine connaissance, malgré la peur, les oppositions de son humanité…

Elle pense à l’amour du Père qui, à la manière d’Abraham, a livré son Fils pour que ses frères, pourtant indignes d’un tel don, aient la vie éternelle en lui. Elle le regarde avec une reconnaissance d’amour infinie, invitant tous les sauvés à l’imiter, à aimer Jésus plus que tout, puisque lui-même les a aimés plus que tout.

Son regard, tout en contemplant Jésus, semble nous nous fixer et nous questionner : « quelle réponse vas-tu faire à Jésus, qui s’est livré pour toi ? Regarde la main de mon Jésus. Même au-delà de la mort elle se tend vers toi, prête à se laisser saisir par toi. »

Marie, Notre-Dame de Marienthal, recevez-moi comme votre enfant et apprenez-moi les voies de la conversion du cœur.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire