La Visitation

Lecteur :

Nous vous saluons, O Notre Dame, comme Elisabeth vous a saluée le jour de la Visitation c’est-à-dire dans l’effusion de l’Esprit-Saint. Ce n’est qu’avec son assistance qu’on parvient à vous reconnaître comme la très digne et très sainte Mère de Dieu.

Dans son émotion extrême, Elisabeth vous demande : « comment ai-je ce bonheur que vienne jusqu’à moi la Mère de mon Seigneur ? » (Luc 1, 43)

Oui, qui est-elle pour que Dieu veuille venir à elle par votre entremise et qui plus est, dans la tenue de service ?

Et qui sommes-nous pour que, par vous, Dieu veuille venir jusqu’à chacun de nous ?

Partout où vous venez, vous répandez les grâces divines en surabondance afin que, comme Elisabeth, nous exultions de joie et proclamions avec elle, sous l’emprise de l’Esprit-Saint : « heureuse celle qui a cru en l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Très-Haut. » (Luc 1, 45).

Vous êtes vraiment la Mère de Dieu, la Mère de Jésus, vrai Dieu et vrai homme,  qui l’a porté dans son sein virginal pendant neuf mois.

Et vous êtes vraiment notre Mère, qui ne cessez de nous porter Jésus afin que nous l’accueillions et soyons comblés de sa grâce.

Tous :

Nous vous remercions, O Notre Dame, de tous les soins que vous prenez de nous, vos enfants, de vos prières, de vos interventions dans l‘histoire des hommes, notamment à Lourdes et à Fatima où vous nous appelez à la conversion et au retour à Jésus-Christ, le seul Sauveur des hommes.

Avec toute la Tradition de l’Eglise catholique, nous croyons et affirmons, que vous êtes la Mère de Dieu, la Mère des hommes et la Mère de l’Eglise.

Vous êtes la Mère de Jésus-Christ, Fils de Dieu et Dieu Lui-même, qui, en vous, a pris notre condition en tout excepté le péché. Vous êtes la Mère de tous les hommes par la volonté expresse de Jésus-Christ mourant sur la Croix. Vous êtes la Mère de l’Eglise par votre présence au Cénacle le jour de la Pentecôte.

Le cœur contrit, nous vous demandons pardon pour toutes les fois où nous n’avons pas défendu votre maternité divine, nous rendant ainsi complices de ceux qui vous dénient les titres de Mère de Dieu, de Mère des hommes et de Mère de l’Eglise.

Nous vous demandons pardon au nom et pour ceux qui les mettent en doute ou amènent d’autres à les rejeter.

Par les mérites infinis du Cœur Sacré de Jésus, unis aux mérites de votre Cœur Douloureux et Immaculé, en union avec saint Joseph et tous les Saints, nous prions la Très Sainte Trinité qui est Père, Fils et Esprit-Saint, pour la conversion de tous les pauvres pécheurs.

Une dizaine du chapelet

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et qui ne Vous aiment pas.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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