Rosaire avec Notre Dame de Paris : La Vierge du pilier

Méditons

Le soir du 15 avril 2019, lundi de la semaine sainte, un gigantesque incendie ravage Notre-Dame de Paris. Il sévit pendant quinze heures et il s’en fallu de peu pour que cette illustre cathédrale soit réduite en cendres. 400 pompiers et 18 lances à eau furent mobilisés pour circonscrire l’incendie.

Quelques heures plus tard, les premières photos, témoignant de l’ampleur des dégâts, commencèrent à circuler. Cette cathédrale, si belle, si noble, si vénérable, qui a réussi à traverser toutes les vicissitudes de l’histoires (et pas des moindres !), presque réduite en cendres en une quinzaine d’heures… Toute « la forêt » – c’est ainsi qu’on appelle la charpente du toit, composée de 1300 chênes  soit 21 hectares de forêt – réduite en cendres dans la nef de la cathédrale.

La providence, toujours à l’œuvre dans les situations désespérées, a disposé que les plus grands trésors – la couronne d’épines, la chemise de Saint Louis, le Saint Sacrement – soient sauvés in extremis grâce notamment au courage de l’aumônier des pompiers, l’abbé Jean-Marc FOURNIER. Par miracle, les reliques, les tableaux, les orgues n’ont subi que peu de dommages malgré la très haute température au plus fort de l’incendie.

Les pompiers ne furent pas seuls à combattre le feu car autour de la cathédrale les fidèles se sont rassemblés et unis dans la prière du chapelet. Comme dans toutes les grandes batailles de l’histoire, dès lors que le peuple de Dieu prend son chapelet pour élever sa prière vers la Reine des cieux, les événements prennent une autre tournure et d’un mal sort un plus grand bien ; c’est bien la marque de Dieu de faire tourner un mal en bien.

Marie est victorieuse dans tous les combats de Dieu dit la sagesse populaire et sœur Lucie nous assure que : « La Très Sainte Vierge, en ces derniers temps que nous vivons, a donné une efficacité nouvelle à la récitation du rosaire. De telle façon qu’il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations. Il n’y a aucun problème, dis-je, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous sauverons, nous nous sanctifierons, nous consolerons Notre-Seigneur et obtiendrons le salut de beaucoup d’âmes » (entretien de sœur Lucie avec le père Fuentes, 26 décembre 1957).

En entrant dans Notre-Dame pour constater les dégâts et sécuriser les lieux, on découvrit toute l’étendue des dégâts et la masse des gravats calcinés dans la nef. Mais au milieu de ce spectacle de désolation, on constate impressionné que la Vierge du pilier est restée à sa place, qu’elle n’a subi aucun dommage, qu’elle est juste mouillée par les quantités d’eau déversées sur le bâtiment.

On y voit un signe de la providence : comment se peut-il que cette statue ait pu échapper à la destruction alors qu’il faisait plus de 1000 degrés dans le bâtiment au plus fort de l’incendie, que tout le plafond, de bois, de plomb, de pierres s’est effondré et fracassé sur le sol de la nef.

Marie ne nous donne-t-elle pas un enseignement, une fois de plus, qu’il nous serait salutaire de recevoir pour affronter les temps qui viennent. Au milieu des tourments, elle reste debout au milieu de ses enfants, présente et agissante. Elle nous montre qu’aucune force adverse ne peut la renverser : l’ennemi est obligé de faire halte devant elle et l’Enfant qu’elle tient dans ses bras. Par ce signe, si éloquent à celui qui croit, ne nous rappelle-t-elle sa promesse de Fatima : « mais à la fin mon Cœur Immaculé triomphera » (13 octobre 1917).

La prière des fidèles, qui persévèrent dans la récitation du chapelet, unis aux efforts des pompiers, ont pu limiter les dégâts de cette énorme catastrophe. Méditons cette leçon et retenons-la : en Jésus, avec Marie, aucun objectif n’est inatteignable car avec eux, c’est Dieu à qui rien n’est impossible, qui agit (Luc 1, 37). Jésus est notre unique Médiateur auprès du Père, celui par les mérites duquel tout nous est accordé ; Marie est la toute-puissance d’intercession, la Médiatrice de toutes les grâces, celle qui exalte Dieu pour sa grandeur et que Dieu exalte pour son humilité.

Prenons notre chapelet et attachons-nous à contempler au fil des mystères, cette magnifique statue de Marie, Notre Dame de Paris, la Vierge du pilier pour en saisir le message, le méditer et le traduire en résolutions pour notre vie de foi.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière à Notre Dame de Paris par saint Jean-Paul II :

Vierge Marie, au cœur de la Cité, nous vous prions pour cette ville capitale. Vous, l’Intacte, gardez-lui la pureté de la foi !

Vierge Marie, depuis ce bord de Seine, nous vous prions pour le pays de France. Vous, Mère, enseignez-lui l’espérance !

Vierge Marie, en ce haut lieu de chrétienté, nous vous prions pour tous les peuples de la terre. Vous, pleine de grâce, obtenez qu’ils soient un dans l’Amour.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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