La Tempête apaisée

« Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Jésus dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » (Marc 4, 37, 38).

Jésus dort mais son cœur veille. Il n’est pas indifférent à ce qui arrive aux Apôtres pris dans la tempête mais ils doivent apprendre à lui faire confiance, à s’en remettre à  lui. Même en sommeil, il reste le maître des événements.

Charles de Foucauld a éprouvé le vide d’une existence sans Dieu. Il priait souvent en lui-même : « Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! » C’était sa façon de réveiller le maître alors qu’il est pris dans les vagues de sa vie tourmentée. Le maître a répondu à sa prière en lui ordonnant, par la voix de l’abbé Huvelin, de se confesser puis de communier. Dès lors, le calme se fait dans sa vie.

Quoi qu’il nous arrive, ne coupons pas le lien de la prière. Elle est la condition de toutes les grâces. Quand le Seigneur appelle, ne passons pas à côté de lui en feignant de ne pas le voir. Redécouvrons le sacrement de la pénitence, qui a ramené le calme dans l’âme tourmentée de Charles de Foucauld : il a été à l’origine de toutes les grâces de choix dont il a été comblé.

Seigneur Jésus, par Marie, par Charles de Foucauld, accordez-nous la grâce de nous donner à vous sans réserve, pour mieux nous donner à notre prochain.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

« Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures. Je ne désire rien d’autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père » (prière d’abandon de Charles de Foucauld).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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