« VEILLEZ ET PRIEZ »

Contemplons

Ecoutons

Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. » Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre. Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs (Marc 14, 37-41).

Méditons

Si Jésus fait l’essentiel dans notre salut, il attend néanmoins de nous, que nous ne le laissions pas seuls et, même, que nous le consolions de la solitude dans laquelle l’abandonne la plupart des âmes. En la nuit du jeudi-saint, Jésus s’adresse à Pierre, Jacques et Jean, ceux qu’il avait préparés pour cette heure en leur montrant sa gloire sur le Mont Thabor, il y a peu de temps. Rompus de fatigues et inconscients de ce qui les attend, ils se laissent vaincre par le sommeil. Pourtant, l’heure est à la prière car, sans le soutien de la grâce, ils ne surmonteront pas l’épreuve de la Passion. Ils l’apprendront douloureusement dans les heures qui suivent.

Quels ont bien pu être les sentiments de Jésus à chaque fois qu’il s’est adressé aux disciples pour mendier leur soutien et qu’il les trouve endormis… A sœur Josef Menendez, Jésus dit : « comment dire ce qu’éprouva mon Cœur lorsque j’allai les chercher et que je les trouvai plongés dans le sommeil ? Quelle peine pour celui qui aime d’être seul et de ne pouvoir se confier aux siens !… Que de fois mon Cœur souffre de la même douleur… et que de fois cherchant quelque soulagement près de ces âmes choisies, il les trouve endormis… »

A notre intention à tous, il ajoute encore : « il est inutile et vain de chercher un soulagement auprès des créatures. Que de fois, vous ne trouverez auprès d’elles qu’un accroissement d’amertume parce qu’elles sont endormies et parce qu’elles ne répondent ni à votre attente ni à votre amour… »

Mais « priez avec une confiance d’enfant et attendez tout de Celui qui est votre Père. Lui-même vous soulagera et vous donnera la force nécessaire pour traverser la tribulation ou la souffrance, qu’elle soit la vôtre ou celle des âmes qui vous ont confiées » (Un appel à l’amour).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire du Saint Sang de la basilique de Bruges

Quelques gouttes du Saint Sang furent rapportées comme reliques en 1146 par Thierry d’Alsace à son retour de Palestine et furent conservées dans la basilique du Saint-Sang à Bruges. Les premiers récits sont relatés pour la première fois en 1380 par Jan de Lange, abbé de l’abbaye de Saint-Bertin à Saint-Omer. Le premier écrit à faire la description du transfert fut rédigé entre 1538 et 1552 (quatre siècles après cet événement) par l’historien brugeois Jakob De Meyer. L’auteur situe l’arrivée au vendredi 7 avril 1150 mais ne fait aucunement référence à des sources. Certaines recherches scientifiques critiques ont avancé que la relique provenait probablement de Constantinople. Le précieux Saint Sang était alors conservé dans la Chapelle de Marie du palais impérial. Après la prise de Constantinople en 1204, plusieurs reliques de la Passion du christ furent emportées en Occident. Des recherches ont permis de prouver que le flacon contenant le Saint Sang et conservé actuellement est bien le flacon original. Il fut taillé en Orient dans un cristal de montagne évidé et servit de récipient de transport jusqu’à Bruges. On peut encore voir de façon assez distincte le sang coagulé adhérer aux parois intérieures. Dès 1338, le flacon fut serti dans un cylindre de verre garni de montures en or et toujours intact à l’heure actuelle. Il est la propriété de la ville de Bruges. Il est toujours conservé et honoré dans la Chapelle de Saint-Basile du Château, également propriété de la ville.

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