LA GUERISON DE MALCHUS

Contemplons

Ecoutons

Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malchus. Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? » Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent (Jean 18, 10-12).

Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? » L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit (Luc 22, 49-51).

Méditons

Pierre, animé des meilleures intentions, laisse éclater son tempérament belliqueux et veut défendre Jésus. Il est de nature méfiante et ne craint pas la bagarre sinon pourquoi aurait-il eu sur lui une épée ? Il n’hésite d’ailleurs pas à la tirer et à passer à l’action. Il tranche l‘oreille de Malchus, le serviteur du grand prêtre qui marche en tête du cortège venu arrêter Jésus, et probablement irait-il encore bien plus loin s’il n’en était empêché. Autrefois, Pierre avait déjà voulu protéger Jésus de ceux qui voulaient attenter à sa vie. Le souvenir lui en est resté car Jésus lui répondit : « retire-toi, Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes. » Pierre n’a visiblement pas retenu la leçon et Jésus le reprend encore une fois. Qu’il est difficile de s’élever au niveau des pensées de Jésus !

Pierre ne pouvait pas comprendre Jésus. Seule Marie, qui a toujours vécu à l’ombre de l’Esprit-Saint, le pouvait. C’est pour cela qu’elle n’a jamais essayé de détourner Jésus de sa vocation et, au contraire, s’est unie entièrement à lui dans son offrande. Pour Pierre, le moment de comprendre n’était pas encore venu. Ce n’est qu’à la Pentecôte, que l’Esprit-Saint l’éclairera sur les motivations profondes de Jésus dans sa passion, sur le sens de toutes ses paroles. Ce n’est qu’à la Pentecôte, que l’Esprit-Saint lui communiquera la force qui lui permettra de soutenir le martyr, qui sera sa participation effective à la passion de Jésus.

Jésus guérit Malchus, le serviteur du grand prêtre. Les quatre évangélistes évoquent la présence du serviteur du grand prêtre en ce soir du jeudi-saint à qui Pierre tranche l’oreille et que Jésus guérit. Cet ultime miracle de Jésus, juste avant son arrestation, ne fait pourtant pas reculer les soldats sur le point de se jeter sur Jésus. Ce miracle a-t-il converti Malchus ? L’Evangile ne le dit pas et n’évoque plus cette figure par la suite. Cela laisse supposer que ce miracle n’a pas changé sa vie de manière significative. Malchus est comme toutes ces personnes qui, bien que témoins des plus grands miracles, ne se convertissent pas pour autant. En méditant sur la figure de Malchus, nous comprenons pourquoi Jésus défendait à ceux qu’il guérissait de le divulguer. Les signes aident la foi mais ne la confèrent pas. « A qui croit en Dieu, aucun signe n’est nécessaire ; à qui ne croit pas en Dieu, aucun signe n’est possible. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Andria, petite cité médiévale de l’Italie du Sud, proche de Bari, a l’immense privilège de conserver, depuis le XIVe siècle, dans la cathédrale, une relique précieuse de la Passion du Christ : une épine de la Sainte Couronne d’épines qui fut enfoncée sur la tête du Sauveur le Vendredi Saint.

Cette épine sacrée et vénérée a une particularité miraculeuse : les traces de sang visibles sur la superficie, de diverses grandeurs, rougissent et deviennent vives lorsque la fête de l’Annonciation, le 25 mars, coïncide avec le Vendredi Saint.  Ce prodige eut bien lieu le 25 mars 2005, jour du Vendredi Saint. Cette année, l’annonce de l’Incarnation du Seigneur et la mort de Jésus en croix étant commémorées le même jour, l’attente de ce prodige n’a pas été vaine.

Le SIR (Service Information Religieuse) a confirmé, samedi 26 mars 2016, que le miracle a été constaté en présence d’un notaire : « A 19h hier soir, la Commission Spéciale de la Sainte Épine s’est réunie dans la Salle du Chapitre de la cathédrale de Andria. C’est ce que mentionne une note du diocèse – diffusée hier soir – par laquelle on informe que, en présence du notaire Paolo Porziotta, a été établi un procès-verbal d’où il ressort que : « vers 16h10, a été constaté la présence d’un léger gonflement de couleur blanche de forme sphérique, comme un bourgeon, distant d’environ 3 mm de la pointe, côté droit de l’Épine, plus précisément sur le bord de l’entaille du sommet. »

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