Contemplons
La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre
Méditons
« Ne crains rien, je règnerai malgré mes ennemis et tous ceux qui voudront s’y opposer » (Jésus à Marguerite-Marie). Force est de constater que, près de 450 années plus tard, son règne se fait attendre. Mais il règnera, car il l’a promis et il est fidèle à ses promesses : « Il règnera, cet aimable Cœur, malgré Satan. Ce mot me transporte de joie » (Marguerite-Marie Alacoque).
Au cours de ces dernières 450 années, Jésus a tout fait pour nous amener à accueillir sa miséricorde et, plus ses empressements amoureux se multipliaient, plus, dans notre orgueilleuse sottise, nous faisions la fine-bouche et détournions de lui nos regards méprisants.
« Je règnerai et me manifesterai. Il n’a fallu que douze hommes remplis de l’Esprit de Dieu pour transformer le monde. Il me faut encore ces âmes de première chrétienté : par ce petit troupeau, je recréerai, je réparerai les ruines, je sanctifierai la terre » (Jésus, La Messe vécue). Pour régner sur le monde, le Sacré-Cœur de Jésus doit commencer par régner sans partage sur notre propre cœur. En nous convertissant, en nous donnant au Sacré-Cœur, en accomplissant ses demandes de la communion réparatrice des neuf premiers vendredis du mois, nous posons le premier jalon de ce règne bienheureux. « Je veux pardonner. Je veux régner. Je veux pardonner aux âmes et aux nations. Je veux régner sur les âmes, sur les nations et sur le monde entier » dit Jésus à Marguerite-Marie Alacoque puis : « Pour régner, je commencerai par faire miséricorde, car mon règne est de paix et d’amour : voilà la fin que je veux réaliser, voilà mon œuvre d’amour ! »
Oui, il règnera malgré ses ennemis mais après bien des péripéties. Comme toujours (l’Ancien Testament, comme toute l’histoire du christianisme regorgent d’exemples !) nous finirons par céder à ses demandes mais seulement lorsque, réduits à la plus extrême misère dans laquelle nous nous serons délibérément jetés, nous nous souviendrons de ses promesses et de son indéfectible miséricorde, à la manière du fils prodigue qui retourne contrit chez son père une fois qu’il a faim et qu’il n’a plus aucune ressource. Tout ce que nous pourrions avoir en nous soumettant amoureusement au Sacré-Cœur, nous accepterons de le recevoir lorsque notre folie orgueilleuse sera brisée. Dans le même esprit, Notre-Dame dit à Fatima en conclusion du 3ème secret : « à la fin mon Cœur Immaculé triomphera » signifiant que son règne viendra assurément mais après bien des souffrances que nous aurions pu nous éviter.
C’est par le règne du Cœur Immaculé de Marie que viendra le règne du Sacré-Cœur de Jésus et le règne de Marie inaugurera celui du Christ-Roi. Les deux saints Cœurs, mystiquement unis dans le Saint-Esprit, règneront ensemble. Et ils règneront, car ils l’ont promis. Il ne tient qu’à nous, par nos prières, par la communion réparatrice des premiers vendredis et des premiers samedis du mois, de hâter la venue de ce règne et d’adoucir les souffrances de ce difficile enfantement.
Prions
1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)
O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.
Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.
Faites grandir en moi le désir de la sainteté.
Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.
Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.
Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.