« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas chercher à le retenir

Contemplons

Bernhard Strigel, Les adieux du Christ à sa mère

Méditons

Peu de peintres ont représenté les adieux de Jésus à Marie lors de son départ pour sa vie publique. Pas même les évangélistes ne l’évoquent. Pourtant, gageons que Marie nous aurait, une fois de plus, donné une grande leçon de foi et d’abandon à la volonté divine. Il faut croire que d’évoquer cette scène ne nous aurait rien appris de plus sur Marie. En effet, en se disant et en se comportant comme l’humble servante du Seigneur, nous savons d’elle tout ce qu’il nous faut connaitre et avec cette clé de compréhension, nous pouvons deviner comment elle a vécu tous les événements qui ont jalonné sa vie.

Parce qu’elle est avant tout l’humble servante du Seigneur, Marie se met entièrement au service de Jésus, non pas en tant que son fils mais en tant que son Sauveur, son Dieu. En aucun cas, elle ne cherche à mettre en avant sa maternité pour s’attacher Jésus et l’empêcher de se consacrer pleinement à sa mission. Parce qu’elle est la servante du Seigneur, elle ne le retient pas, ne pose aucun geste, ne prononce aucune parole qui puisse le détourner de sa vocation. Au contraire, elle le laisse la quitter en paix, veillant à ce qu’aucun souci la concernant ne le préoccupe. Pourtant, des raisons de ne pas quitter Marie, il y en aurait ! Marie est veuve, sans autres enfants et, après le départ de Jésus, reste seule avec pour unique soutien sa parenté. Celle-ci, dans son ignorance, ne se privera pas de critiquer Jésus auprès de Marie pour l’avoir quitté. Peut-être iront-ils même jusqu’à lui reprocher de vouloir faire la morale aux autres alors que lui-même ne respecte pas le quatrième commandement : « tu honoreras ton père et ta mère. »

Dans une attitude de renoncement total, Marie prendra tout sur elle, souffrant en silence mais en profonde communion avec Jésus. Elle souffrira d’autant plus que le départ de Jésus signifie que s’approche l’heure de la passion.

Rien pourtant, que ce soit son amour maternel qui répugne à laisser partir son unique enfant, que ce soient les difficultés de l’existence qu’elle affrontera toute seule, que ce soient les bavardages des mauvaises langues, que ce soit l’effroi de la passion qui se profile, rien n’empêchera Marie de donner à Jésus de se donner entièrement à sa mission, à sa vocation de rédempteur. En consentant à sacrifier en elle la mère au profit de la croyante, Marie sera le premier soutien de Jésus dans sa mission. C’est en se renonçant que Marie nous a donné Jésus. C’est en se renonçant que Marie a soutenu Jésus notre Sauveur.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, ne pas chercher à le retenir en se repliant sur soi.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, savoir se mettre en retrait pour laisser toute la place à Jésus.

« Être Marie pour Jésus » c’est, comme elle, soutenir ses ministres en ne les accaparant pas.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen.

(Prière des Servantes de l’Eucharistie. Lors de la troisième apparition à Akita, au Japon, le 6 juillet 1973, Marie demanda que les religieuses, Servantes de l’Eucharistie récitent cette prière avec assiduité en faisant attention à chaque mot et en ajoutant dorénavant le mot « réellement ». Les apparitions d’Akita ont été reconnues par monseigneur Itô à Pâques 1984).

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Neuvaine à l’Esprit-Saint

Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
Viens, dispensateur des dons.
Viens, lumière en nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort.

O lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.

A tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu
donne le salut final
donne la joie éternelle.

Amen.

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