Les douze fruits de l’Esprit-Saint

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Si la femme de l’Apocalypse est couronnée d’une gloire sans égale, c’est qu’en elle les 12 fruits de l’Esprit-Saint se sont développés et ont atteint leur pleine maturité.

Si les dons de l’Esprit-Saint sont des outils que Dieu nous donne pour notre sanctification (sagesse, intelligence, science, force, conseil, piété, crainte), les fruits sont les vertus que nous développons en nous grâce à eux. Les fruits de l’Esprit-Saint, ce sont les vertus que produit en nous l’action de Dieu avec le concours de notre bonne volonté.

Marie est glorieuse non parce qu’elle a plus reçu plus que les autres, mais parce qu’elle a donné à l’Esprit-Saint de produire en elle ses plus beaux fruits. En effet, elle est grande aux yeux de Dieu pour avoir « écouté la Parole de Dieu et l’avoir gardée » (Luc 11, 28). Personne, plus que Marie, ne s’est ouvert aux dons de l’Esprit-Saint et personne, plus qu’elle, n’a accompagné son action pour lui permettre d’être féconde.

La première étoile de la couronne de Marie, c’est sa charité. La vie de Marie n’a été que don d’elle-même pour l’amour de Dieu et du prochain. Cet amour culmine dans l’offrande qu’elle fait d’elle-même au pied de la Croix, au Père, avec le Fils, dans la communion de l’Esprit, pour le Salut de toutes les âmes.

La seconde étoile, c’est sa joie qui s’enracine dans sa conviction d’être aimée de Dieu.

La troisième étoile, c’est sa paix, sa tranquillité intérieure qui découle la conviction que «  le Seigneur est avec elle » (Luc 1, 28).

La quatrième, c’est sa patience car elle a toujours tout accepté sans jamais rien revendiquer pour elle-même.

La cinquième, c’est sa bonté, sa compassion.

La sixième, c’est sa bienveillance par laquelle a toujours agit pour le bien des âmes.

La septième, c’est sa fidélité.

La huitième, c’est sa douceur qui est à l’image de celle de Jésus : « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Matthieu 11,29).

La neuvième, c’est sa tempérance, sa maitrise d’elle-même.

La dixième, c’est sa modestie.

La onzième, c’est sa chasteté.

La douzième, c’est sa continence.

La couronne de la femme de l’Apocalypse nous rappelle qu’en cette vie, il nous faut travailler à notre gloire future et que nous façonnons ici-bas celle qui ceindra notre front pour l’éternité. Si Dieu nous donne tout ce qu’il faut pour réaliser notre Salut et s’il fait même l’essentiel, il ne nous dispense pas d’accompagner son action par notre adhésion volontaire à son plan d’amour sur chacun d’entre nous. C’est ce que disait sainte Jeanne d’Arc avec ses mots à elle : « les soldats combattront et Dieu donnera la victoire. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une vie chrétienne réussie

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de l’Apocalypse nous offre une vision de triomphe même si elle est en proie aux souffrances de l’enfantement. En elle, nous contemplons le couronnement de toute vie chrétienne réussie, le triomphe de celui qui a gardé la foi jusqu’au bout malgré les vicissitudes de la vie terrestre.

Marie se tient debout sur la lune en signe de victoire sur les forces adverses. Comme nous, elle a été soumise à l’épreuve, aux tentations mais a triomphé de toutes en prenant son refuge en Dieu qui est plus fort que le mal et qui est symbolisé par le soleil qui l‘enveloppe.

Marie a triomphé de tous les assauts du mal. Mieux, elle a laissé le Christ triompher en elle, se blottissant contre lui comme « la colombe se niche au creux du rocher » (cantique des cantiques 2, 14). Dans sa profonde humilité (qui n’est pas synonyme de mollesse !) elle a mis en pratique ce que saint Paul enseignera plus tard : « c’est quand je suis faible que je suis fort » (2 Corinthiens 12, 10). En effet, elle n’a jamais cherché à mener le combat contre le mal par elle-même mais s’est donnée à Dieu pour qu’il la préserve de tout mal. Et, la confiance qu’on met en Dieu lui crée des obligations. « Tu as de grands droits sur moi car tu as pleine confiance » dit Jésus dans ce sens à sainte Faustine Kowalska. Ainsi, toute sa vie, Marie est demeurée à l’ombre de l’Esprit-Saint qui est venu sur elle dans toute sa plénitude à l’Annonciation : « l’Esprit-Saint te couvrira de son ombre… » (Luc 1, 35).

En Marie, nous contemplons la victoire de tous les élus, de tous ceux qui « viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7, 14). En effet, chacun des élus a suivi le même chemin. Il a mis sous ses pieds toutes les convoitises de la chair, les vains plaisirs de ce monde, pour garder son regard levé vers le ciel d’où lui vient la lumière, se mettant sous l’abri du Très-haut (psaume 90) qui combat pour lui. Comme pour Marie, leur foi a été purifiée ainsi que l’or dans le creuset (Isaïe 48, 10) et ils ont été jugés dignes du Royaume des Cieux. Comme Marie, ils entrent dans la gloire où le mal ne les atteint plus.

En Marie, c’est toute l’Eglise, c’est chacun d’entre nous, membres vivants du Corps mystique du Christ qui est couronné, exalté, après cette vie au cours de laquelle sa foi est mise à l’épreuve afin d’en recevoir dans la vie éternelle la récompense promise. Pour Marie, d’une fidélité sans faille, la récompense est une gloire inégalée et inégalable. La nôtre n’atteindra pas celle de Marie mais sera sans commune mesure avec les souffrances de cette vie et dépassera tout ce que nous pouvons imaginer.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La reine des Apôtres

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de la vision de saint Jean est couronnée de douze étoiles, symbole de plénitude. En effet, elle règne toute puissante sur le monde parce qu’elle possède la plénitude de la connaissance de la Vérité dans laquelle elle est immergée et qui est matérialisée par le soleil qui l’enveloppe.

Jésus a dit de lui : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14, 6). Pour un chrétien, la vérité n’est pas une idée, un concept mais une personne, Jésus-Christ. Il est la vérité parce qu’il est Dieu qui s’est fait homme, la Parole du Père faite chair. Marie, par qui il a voulu prendre notre nature, l’a porté dans son sein pendant neuf mois, elle l’a nourri de son lait. A mesure de la croissance de son enfant, les rôles se sont inversés et c’est Jésus qui a nourri Marie du lait de la Parole de Dieu pour qu’elle devienne le premier parmi ses disciples, celui qui entraine les autres à croire en lui, celui qui, en tout premier, le révèle au monde. En effet, lors des noces de Cana, c’est par elle que les disciples sont entrainés à croire en Jésus : « tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui » (Jean 2, 11).

« Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Luc 2, 19). C’est pour elle, pour son élévation spirituelle, qu’elle retenait toutes ces choses les méditant dans son cœur, mais aussi pour les transmettre. En effet, si Marie est Mère de Dieu, honneur sans pareil, elle ne s’est jamais dispensée de témoigner de l’Evangile, avec beaucoup moins de paroles que nous mais avec d’autant plus de fécondité. En effet, en retenant les événements, en les méditant dans son cœur, elle devient une image vivante de l’Evangile, une icône de Jésus qui n’a pas besoin de tant parler pour convaincre. En regardant vivre Marie, tellement silencieuse, on pouvait reconnaitre l’enseignement de Jésus. Si Marie n’avait pas tant médité les événements de la vie de Jésus ainsi que ses paroles, elle ne se serait pas avancée vers lui aux noces de Cana pour demander son intervention dans une situation inextricable.

Dans le Royaume des cieux, Marie reste cet « apôtre des Apôtres » qui rappelle sans cesse à l’Eglise dont elle est la Mère et la figure, les événements et les paroles qu’elle a retenues dans son Cœur. Par l’exemple lumineux qu’elle nous a laissé par toute sa vie, elle continue de témoigner de l’Evangile et par la lumière qu’il contient, à guider les hommes et les femmes de notre temps vers l’unique Vérité qu’est Jésus-Christ. Couronnée, elle est investie de toute la puissance nécessaire pour accomplir cette mission et d’une connaissance des vérités éternelles qui, aujourd’hui, dans la gloire, frôlent l’infini d’où les douze étoiles, symboles de la plénitude de sa puissance et de sa science des choses divines.

En Marie, c’est l’Eglise qui est couronnée de la plénitude de la connaissance de la Vérité avec droit et devoir de la révéler au monde. En effet, l’Eglise est fondée par Jésus, la Vérité, sur Pierre et le collège des Apôtres qu’il a choisis, établis pour répandre l’Evangile dans le monde, autrement dit pour rayonner la lumière qu’il a déposé en elle.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Douze étoiles

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de la vision de saint Jean est revêtue de tous les emblèmes de la royauté : le soleil est son manteau de sacre, douze étoiles forment sa couronne, la lune est son marchepied. Ces symboles témoignent d’une royauté d’exception. En effet, cette femme n’est pas que reine : elle est la reine des reines, car la reine de l’univers visible et invisible.

La couronne de cette femme est formée de douze étoiles, signe que sa royauté est aux dimensions de celle du Créateur de toute chose : elle embrasse tout l’univers. Le chiffre douze est symbole de plénitude : il exprime le tout. Rien n’échappe à l’empire de cette femme : tout lui est soumis.

Si cette femme est couronnée, c’est parce que sa royauté ne lui pas vient d’elle-même mais qu’elle lui est conférée. Marie est bel et bien reine de l’univers mais en lien et en dépendance de la royauté unique et universelle du Christ, son Fils. Marie n’est pas reine par héritage ou par alliance mais par grâce et par conquête.

C’est une couronne de lumière qui ceint le front de Marie signifiant que sa royauté s’exerce dans la sainteté. C’est par une vie exempte de péché qu’elle s’est hissée au sommet de la sainteté, et c’est pour cette raison que Dieu l’a exaltée jusqu’à faire d’elle la reine de tout l’univers, afin qu’elle exerce son empire dans le prolongement de ce qu’elle a été dans toute sa vie. Elle est une reine qui est au service du Royaume des Cieux. Elle met toute sa puissance à mener à bon port ceux qui se confient à elle, à les amener à rendre gloire au seul roi de l’univers, le Christ qui est symbolisé par ce soleil qui l’enveloppe.

Les étoiles nous éclairent du plus haut des cieux et nous guident dans la nuit. Marie est couronnée d’étoiles pour nous rappeler que sa royauté s‘exerce comme celle de Jésus. En effet, son Royaume n’est pas de ce monde (Jean 18, 36) ; il est là où il nous attend pour une vie éternelle de gloire et de félicité. Jésus est aussi bien le chemin (Jean 14, 6) que la porte (Jean 10, 9) qui nous ouvre ce Royaume qu’il est lui-même. Marie est la sûre étoile qui nous mène à lui et nous ouvre cette porte. Le curé d’Ars l’appelait « la portière du ciel. » Et si elle est couronnée par douze étoiles, c’est parce qu’elle a tout pouvoir pour nous ouvrir la porte du Royaume de son Fils qu’il est lui-même.

Rien ne pouvait davantage symboliser la toute-puissance dont le Ciel a revêtu Marie pour sauver les âmes, que cette couronne de douze étoiles. En effet, rien n’est plus haut dans le ciel qu’une étoile, rien ne saurait mieux nous orienter dans l’obscurité. Et s’il s’agit de douze étoiles, autrement dit de toutes, c’est pour symboliser qu’il est dans la volonté expresse de Dieu, d’investir Marie de la mission de mener à lui les âmes en toute sécurité. Comme l’écrit saint Louis-Marie Grignion de Montfort dans le Traité de la vraie dévotion : « Marie est le plus sûr et le plus court chemin pour nous mener à Dieu. »

En cette femme, nous reconnaissons aussi l’Eglise dont le mystère se confond avec celui de Marie. En effet, l’Eglise est couronnée car investie de la toute-puissance salvifique de Jésus qui se répand au travers de sa Parole qu’elle proclame à temps et à contretemps, des sacrements qu’elle dispense. Comme Marie et par la volonté de Dieu, elle est l’étoile qui mène au Royaume qu’est Jésus et en actionne pour nous la porte.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Un lis au milieu des épines

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Dans un cantique bien connu, nous admirons la sainteté parfaite de Marie en chantant qu’elle est issue de notre nature comme « un lis au milieu des épines. » C’est bien ce qu’évoque aussi cet être de lumière qui se tient debout sur la lune dans la vision de saint Jean.

L’image de la lune évoque le côté sombre de notre nature avec toutes ses faiblesses, ses convoitises, sa concupiscence, là où se livre le combat entre l’obscurité et la lumière, entre le vice et la vertu, entre le bien et le mal. C’est là que règne le prince des ténèbres. En effet, sur chaque représentation de la femme revêtue du soleil, on montre la lune enlacée par un serpent qui tient une pomme, serrée dans sa gueule. Ainsi évoque-t-on la faute originelle qui nous a fermé le paradis et nous a précipités dans ce monde où nous avançons en combattant dans d’obscurité de la foi : « car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6, 12).

En se tenant debout sur la lune, Marie se montre victorieuse du monde et du péché. Elle est celle par laquelle nous est venu le Salut promis par Dieu dès la chute d’Adam et Eve. « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Genèse 3, 15).

En Marie, glorieuse entre tous, Dieu nous montre la splendeur, et de la Création, et de la Rédemption. Marie est issue de notre nature déchue qui, par la Rédemption, est portée au sommet de la gloire. Comme nous, elle est un petit vase d’argile qui n’a de valeur que par ce qu’il contient, que par l’amour que lui porte le Seigneur. Par nature, elle n’est pas destinée à une telle gloire mais la reçoit comme un don de l’amour infini de celui qui est tout, pour nous qui ne sommes rien.

Marie est le plus beau fruit, et de la Création, et de la Rédemption : elle nous ouvre le chemin de la gloire céleste et illustre toute la beauté du projet de Dieu sur chacun de nous. C’est de la « poussière de la terre » que Dieu nous a créés. (Genèse 2, 7). C’est sans aucun mérite de notre part qu’il nous a rachetés. C’est du néant qu’il nous tire pour nous élever à une gloire inconcevable.

Face à tant d’amour, nous ne pouvons qu’être confondus de reconnaissance et nous répandre en actions de grâce. Marie, plus que nous tous, a pénétré ce mystère de l’amour de Dieu de qui nous recevons tout sans aucun mérite de notre part. Aussi, pour elle, la seule attitude possible, c’est l’humilité : « je suis l’humble servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38). Lorsqu’on la représente enveloppée du soleil, elle est pieds-nus, debout sur la lune en signe de victoire mais aussi d’humilité, en signe de victoire sur l’orgueilleux prince de monde par l’humilité de toute sa vie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La lune est sous ses pieds

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de la vision de saint Jean est un défi à la raison. En effet, elle représente ce qu’il y a de plus vulnérable et pourtant les puissances du jour et de la nuit servent sa gloire. Elle est enveloppée du soleil qui triomphe de toute obscurité. Elle se tient sur la lune qui éclaire la nuit en réfléchissant la lumière du soleil.

La lune ne produit pas de lumière par elle-même mais réfléchit comme un miroir, celle du soleil. Par cette clarté qu’elle renvoie, la lune éclaire nos nuits. Marie est comparée à la lune (le langage populaire l’a surnommée, la lampe de Notre-Dame) parce qu’elle est celle qui éclaire notre marche vers le Royaume, en réfléchissant la lumière qu’elle a elle-même reçue de Jésus. Toute sa vie, elle a retenu les paroles du Sauveur, les méditant dans son cœur. Par tout ce qu’elle a été ici-bas, elle témoigne de l’Evangile, le fait connaitre, en communique la lumière. Les dernières paroles qu’on nous rapporte d’elle dans l’Evangile, résument toute sa vie : « tout ce que Jésus vous dira, faites-le » (Jean 2, 5). Et, comme Jésus, Marie ne recommande rien qu’elle ne pratique elle-même.

La lune représente aussi l’Eglise qui, comme Marie, a tout reçu de Jésus qui l’a aimée jusqu’à donner sa vie pour elle. Il lui a confié de répandre l’Evangile parmi les nations, l’investissant de sa puissance salvifique. Et, si Marie, se tient sur la lune, c’est parce qu’elle est la reine des Apôtres, la Mère de l’Eglise et qu’en elle, corps et âme au Ciel, nous contemplons déjà l’Eglise triomphante, telle qu’elle sera après le jugement dernier quand la Rédemption aura été pleinement consommée. En Marie, nous contemplons le triomphe de tous les élus parvenus à la gloire du ciel et qui font l’honneur, la fierté, la joie de toute l’Eglise encore en chemin sur la terre.

Le soleil n’éclaire la lune que sur une face quelle que soit la position de l’un par rapport à l’autre. En effet, l’Eglise militante c’est-à-dire celle que nous formons ici sur terre, n’est pas entièrement immergée dans la lumière du Christ ressuscité : il n’y a que la face exposée au soleil à savoir cette partie de l’Eglise qui accueille la lumière de l’Evangile et en vit. Le côté sombre représente cette partie de l’Eglise qui ne vit pas son appel à la sainteté, accumule les péchés et les scandales sans aucune repentance.

L’Eglise est une malgré tout, et tous ses membres demeurent solidaires les uns des autres, dans le bien comme dans le mal. C’est le mystère de la communion des saints : ce que l’un fait de bien profite à tous, ce qu’un autre fait de mal nuit au corps tout entier.

Si Marie se tient debout sur la lune du côté de sa face éclairée mais dominant aussi sa face sombre, c’est pour nous assurer qu’elle est victorieuse du mal, et qu’en elle, à travers elle, par elle, c’est l’Eglise tout entière qui triomphe des forces des ténèbres. Marie, l’Eglise, est victorieuse dans tous les combats de Dieu. En elle, la femme de l’Apocalypse, nous contemplons déjà l’accomplissement de sa promesse à Fatima : « à la fin mon Cœur Immaculé triomphera » (13 juillet 1917).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Guadalupe

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Si à Lourdes et à Fatima, Marie se révèle à nous par le témoignage de ses confidents, à Guadalupe, au Mexique, elle nous laisse son effigie imprimée sur un tilma, un vêtement fait de cactus. Cet habit aurait dû se détériorer en moins de 20 ans. Pourtant, 488 années plus tard, il est dans un si bon état de conservation que c’est en soit déjà un miracle.

Sur cette image qui défie la science sur bien des aspects, Marie est représentée comme la femme de l’Apocalypse : elle est nimbée du soleil, son manteau est parsemé d’étoiles, la lune est sous ses pieds, et, détail rarissime sur les représentations de Marie, elle est enceinte.

L’image donnée par Marie touche profondément les Mexicains. En effet, cette femme se présente à eux comme plus puissante que tous leurs dieux. Elle est plus grande que le dieu-soleil qu’ils adorent et auquel ils offrent des sacrifices humains, puisqu’elle apparaît debout devant lui. Elle surpasse le dieu-lune puisqu’elle le tient sous ses pieds. Elle n’est pas de ce monde car elle est élevée au plus haut des cieux par un ange. Ses mains jointes la montrent en prière, ce qui signifie qu’il y a quelqu’un d’encore plus grand qu’elle à savoir le seul vrai Dieu.

Dès qu’elle a connaissance des apparitions de Guadalupe, un grand mouvement de conversion s’engage au sein de la population mexicaine enthousiaste. En effet, renonçant à leurs idoles, à leurs superstitions, à leurs sacrifices humains (plusieurs dizaines de milliers par an !) et à la polygamie, beaucoup demandent le baptême. Neuf ans après les apparitions, neuf millions de Mexicains sont convertis à la foi chrétienne, soit presque 3000 par jour !

Ce qui était impossible aux hommes, Dieu l’a fait par sa petite servante, Marie, la femme de l’Apocalypse, la dame vêtue du soleil : amener sans violence, toute une population à la lumière de l’Evangile en mettant fin à leurs sacrifices humains. Et ça n’a pas été un embrasement d’un instant car près de cinq siècles plus tard, les Mexicains lui sont toujours aussi fidèles. En effet, avec 20 millions de visiteurs par an, le sanctuaire de Guadalupe est le second pèlerinage marial le plus visité au monde, bien avant Lourdes (1 million de visiteurs).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Fatima

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Comme Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes, les enfants de Fatima décrivent Notre-Dame du Rosaire comme un être de lumière, autrement dit comme la femme vêtue du soleil de la vision de saint Jean.

Le 13 mai 1917, jour de la première apparition, les enfants, qui ne connaissent pas encore l’identité de la belle dame qui se tient devant eux sur un petit chêne vert, la décrivent comme « une dame toute vêtue de blanc qui répand la lumière autour d’elle. » A la fin de leur entretien, la dame s’élève doucement, en direction du levant, jusqu’à disparaître dans le Ciel. La lumière qui l’environne semble lui ouvrir un chemin. Lucie raconte : « Notre-Dame ouvrit les mains pour la première fois et nous communiqua, comme par un reflet qui émanait d’elles, une lumière si intense que, pénétrant notre cœur et jusqu’au plus profond de notre âme, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs. »

Le 13 octobre de la même année eut lieu le grand miracle du soleil annoncé par Notre-Dame dès le 13 juillet. Ce jour-là, pendant l’apparition, la foule voit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s’élève dans l’air pour finalement disparaître. Pendant que Notre-Dame s’élève, le reflet de la lumière qui se dégage d’elle se projette sur le soleil. C’est à ce moment que la foule peut contempler la danse du soleil. La pluie cesse soudainement et les nuages se dispersent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule peut alors regarder le soleil sans risque de se brûler les yeux. Devant ce miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y a un grand silence. Le soleil se met à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourne sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il semble s’approcher de la terre, au point que la foule s’en inquiète. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, parait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. C’est un instant si terrible que plusieurs personnes s’évanouissent, mais finalement il s’arrête au grand soulagement de tous.

S’il est un endroit où Marie se présente comme la femme de l’Apocalypse revêtue du soleil, c’est bien à Fatima. En effet, le miracle du soleil témoigne de sa toute-puissance d’intercession auprès de Dieu, de sa gloire au Ciel, de sa médiation auprès du seul Médiateur qui lui accorde tout ce dont elle le prie.  « A Dieu tout est soumis même la Vierge. A la Vierge, tout est soumis même Dieu » (Saint Louis-Marie Grignion de Montfort). Par ailleurs, elle est la femme de l’Apocalypse qui nous prépare au retour glorieux du Christ, son Fils, dans son second avènement.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Lourdes

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme de la vision de saint Jean, c’est Marie. Et, même si cela ne fait aucun doute pour nous, nous en trouvons la confirmation dans la description que font d’elle ceux à qui elle est apparue.

Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes (18 apparitions entre le 11 février et le 16 juillet 1854) nous décrit Marie comme « un être de lumière » et précise que la clarté qui l’enveloppe, semble ne pas lui être extérieure mais, au contraire, émaner de sa personne. En effet, cette lumière, c’est le Christ qui vit en elle, auquel elle est pleinement agrégée puisqu’elle fait partie de son corps mystique qu’est l’Eglise, dont elle est en même temps la Mère, la figure et le plus bel ornement.

Lorsqu’on demande à Bernadette comment se déroulent ses rencontres avec la Dame de la grotte, elle précise que la lumière qui inonde toute la personne de Marie, vient un peu avant chacune de ses apparitions et reste un peu après son départ. Ainsi, Marie manifeste-t-elle qu’elle agit en Jésus, la lumière du monde, qu’elle est revêtue de toute sa puissance, accréditée par lui, qu’elle vient en tant que sa messagère.

Il a été très difficile de sculpter la statue de la grotte en raison des insatisfactions, des hésitations de Bernadette. En aucun des projets de l’artiste, Bernadette ne reconnaissait la dame de la grotte. « Il faudrait le langage des anges pour décrire la gloire de Marie » disait-elle. En effet, comment traduire dans des matières de notre monde, la gloire qui nous attend dans l’autre ? Comment traduire, autrement que par un marbre blanc, même immaculé, toute la lumière qui jaillit de la femme revêtue du soleil ?

« Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on y bâtisse une chapelle » fut le message de la treizième apparition (2 mars 1858). Là encore, Marie se révèle comme la femme de l’Apocalypse, la Mère, la figure de l’Eglise ; elle invite à bâtir une chapelle pour qu’on y entende la Parole de Dieu, qu’on y reçoive les sacrements. En d’autres mots, elle renvoie à l’Eglise dont la mission est d’enfanter le Christ dans les âmes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le buisson ardent

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

La femme revêtue du soleil, c’est Marie, c’est l’Eglise triomphante qui montre à l’Eglise militante ce qu’elle est appelée à devenir.

Dans le livre de l’Exode, nous lisons : « Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena le troupeau au-delà du désert et parvint à la montagne de Dieu, à l’Horeb. L’ange du Seigneur lui apparut dans la flamme d’un buisson en feu. Moïse regarda : le buisson brûlait sans se consumer. Moïse se dit alors : « Je vais faire un détour pour voir cette chose extraordinaire : pourquoi le buisson ne se consume-t-il pas ? » Le Seigneur vit qu’il avait fait un détour pour voir, et Dieu l’appela du milieu du buisson : « Moïse ! Moïse ! » Il dit : « Me voici ! » Dieu dit alors : « N’approche pas d’ici ! Retire les sandales de tes pieds, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte ! » (Exode 3).

Marie est comme ce buisson ardent qui se tient devant le trône de Dieu, qui brûle d’amour pour lui sans jamais se consumer. Elle l’aime au-delà d’elle-même et en est aimée sans mesure. La lumière ardente qui enveloppe la femme de l’Apocalypse, c’est l’amour avec lequel elle est aimée de Dieu, qui la fait vivre et qu’elle transmet à son enfant et à ceux qui viennent à elle.

En la femme de la vision de saint Jean, nous reconnaissons, et Marie, et toute l’Eglise triomphante, la grande assemblée de tous les élus qui se tiennent devant le trône de Dieu en adoration, en action de grâce, en louange. En cette femme, nous reconnaissons l’Eglise triomphante qui montre à l’Eglise militante, ceux qui sont encore en chemin sur la terre, ce qu’elle est appelée à devenir et le haut degré de sainteté auquel elle est appelée.

En avançant vers le buisson ardent, Moise est invité à retirer ses sandales car la terre sur laquelle il se tient est sainte. Cette terre n’est pas sainte par elle-même mais parce que Dieu y est présent. La femme de l’Apocalypse qui porte en elle le « berger des nations, » est cette terre sainte qui mérite un respect absolu. En effet, le Dieu trois fois saint est présent en elle, lui conférant sa sainteté et sanctifiant par elle ceux qui s’en approchent.

L’Eglise, figurée par cette femme, est cette terre sainte sur laquelle brûle le buisson ardent. Elle est sanctifiée par celui qui est enfoui en elle dans les sacrements et qu’elle est chargée de donner au monde dans ce qui ressemble à un enfantement autrement dit au milieu des vicissitudes de l’histoire.

Si, ici-bas, nous ne voyons que peu de cette éminente sainteté de l’Eglise, c’est parce que nous ne portons pas suffisamment nos regards vers Marie, vers le Ciel où rayonne l’Eglise révélée dans toute la splendeur de sa sainteté, mais les gardons au niveau de notre monde où les scandales sont inévitables.

L’image de la femme enveloppée du soleil a été donnée à saint Jean pour soutenir les chrétiens dans la persécution. Elle n’est pas uniquement une image de ce qu’il adviendra à la fin des temps. En effet, c’est tout au long de son histoire et jusqu’à la fin du monde, que les chrétiens doivent trouver en cette image, le sens de leur combat, et un encouragement à persévérer dans la foi au milieu des difficultés de la vie présente.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.