Le Saint Sacrifice de la Messe selon les Visions de frère Kostka

La grandeur de saint Joseph

Frère Kostka : « La semaine précédant la Pentecôte 1937, je vis la Très Sainte Trinité sur le trône. Dieu le Père, avec une barbe blanche, le « Vieillard des jours ». À sa droite, trônait Dieu le Fils, rayonnant de la lumière glorieuse de ses plaies transfigurées. Et à la droite de Celui-ci, je vis Dieu le Saint-Esprit, assis, sous l’aspect d’un jeune homme à l’allure juvénile. Habituellement, je ne vois que la lumière surnaturelle vivante et le feu. Cette fois-ci, je vis distinctement les personnes divines elles-mêmes — non pas avec mes yeux naturels, mais par le sens intérieur.

Tout près du trône divin, je vis en même temps la Mère céleste, debout en contemplation de la grandeur et de la majesté de Dieu, en tant qu’Immaculée Conception. Elle avait une apparence semblable à celle de la statue de Lourdes. Ô combien infiniment belle et indiciblement sublime était cette vision de Dieu et de la Mère de Dieu, fidèle miroir et reflet de la Sainte Trinité. Alors, j’entendis une voix : « Voici la récompense de ma Mère, pour avoir accepté dans l’esprit de l’offrande sainte les insultes, calomnies et outrages de la part des hérétiques. » Et la voix ajouta : « Ma Mère, malgré tous ses privilèges, ne pourra jamais, pour toute l’éternité, pénétrer le mystère de la Sainte Trinité. »

Émerveillé par cette vision sublime, qui remplissait mon âme d’une indicible béatitude, je cherchai saint Joseph, pensant que le père nourricier de Jésus était déjà au ciel en corps et en âme. C’est dans cette erreur que j’avais toujours vécu jusqu’à présent. Tandis que je cherchais spirituellement saint Joseph, j’entendis une voix qui dit : « Saint Joseph n’est pas au ciel avec son corps ; son corps repose incorrompu sur la terre, en un lieu qui vous est inconnu. »

Puis la voix ajouta encore : « Après la Mère de Dieu, saint Joseph est et demeure le “plus grand”, et nul autre ne le surpassera. »

Une autre instruction m’a été donnée par une comparaison entre saint Joseph et saint Jean-Baptiste, pour faire mieux comprendre la grandeur du père nourricier. Sur terre, le Maître avait un jour déclaré : « Jean est le plus grand parmi ceux qui sont nés de femme, mais le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui. »

Ce « plus petit dans le Royaume des Cieux » n’est pas quelqu’un au hasard, mais bien saint Joseph. Il est à la fois le plus petit, par son humilité, et pourtant le plus grand. Le sens est donc le suivant : « Jean est le plus grand parmi ceux nés de femme. Mais saint Joseph, le plus petit dans le Royaume des Cieux en raison de son humilité, est plus grand que le plus grand né de femme, il est plus grand que saint Jean. Il se tient aux côtés de la Mère céleste, tout près du trône de Dieu. »

(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

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