Représentation symbolique de trois hauteurs
Frère Kostka : « Plus tard, vers ma vingt-cinquième année, alors que je luttais et priais plus intensément pour obtenir de la clarté sur ma vocation, une certaine modification se produisit dans la lumière vivante. J’étais en pèlerinage. Je priais avec ferveur et intensité pour reconnaître et accomplir la sainte volonté de Dieu. C’est alors que, en plus de la lumière vivante, j’aperçus d’autres symboles, à savoir trois hauteurs. Celles-ci ne se situent pas dans le cercle lumineux en demi-cercle, mais elles s’élèvent davantage vers l’avant. La ligne lumineuse en demi-cercle formait maintenant comme un encadrement, comme un trône spirituel.
Ces hauteurs — si je puis employer ce terme — apparaissaient bien plus lumineuses, plus douces, plus puissantes que la lumière vivante elle-même. La splendeur et le jeu de couleurs, dans une grande et merveilleuse variété, me révélèrent d’une manière indicible le Dieu saint et trinitaire. Tout était tel que je ne pouvais percevoir ces hauteurs comme quelque chose d’objectif ou matériel, mais uniquement comme quelque chose de profondément personnel. L’illumination intérieure et la vision objective agissaient ensemble pour transmettre une véritable connaissance de foi.
Dans cette nouvelle lumière, Dieu m’attira encore davantage à Lui. Il me fit ressentir son abaissement ; tel un enfant du bon, saint et grand Dieu, je reposais pour ainsi dire sur son cœur de Père et dans ses bras paternels. L’affection pour Dieu et tout ce qui est divin grandissait, mais en même temps croissaient aussi l’humilité et la révérence devant la majesté infinie du Dieu trois fois saint. La crainte, toutefois, s’éloignait du cœur pour faire place à l’amour. Car l’amour chasse la crainte.
La prière la plus courte et la meilleure que nous ayons — le « Notre Père » — devint pour moi de plus en plus précieuse, chère et familière. Je compris combien il plaît au Père céleste d’être appelé et adoré par le doux nom de Père. Souvent, je ressentais le besoin irrésistible de crier à tous les hommes combien Dieu est bon et grand. J’aurais tant voulu leur dire haut et fort qu’ils devraient aller vers le meilleur des Pères avec confiance et amour filial.
Depuis cette époque, les relations intérieures entre les trois Personnes divines devinrent aussi plus claires pour moi. L’unité indissoluble et la Trinité des Personnes devinrent alors une joie spirituelle, en particulier lorsque je constatais combien les trois Personnes divines trouvaient en elles-mêmes la plus haute joie dans leur contemplation et leur connaissance mutuelles. Chaque Personne est comme un pur miroir, sans tache, dans lequel l’autre se voit, se reconnaît et se communique.
— À Dieu trois fois saint, toute gloire, louange, adoration et action de grâce pour l’éternité !
Je vois cette vision intérieure depuis ce pèlerinage jusqu’à ce jour, soit depuis environ 45 ans. Les formes symboliques ne se sont pas modifiées. Elles sont restées les mêmes. Seule la lumière en demi-cercle, de même que les hauteurs, sont devenues de plus en plus lumineuses. Je vois constamment cette image spirituelle et divine. Elle est là dès mon réveil le matin, et ne disparaît pas non plus durant le travail ou dans mes échanges avec les hommes. Quelles grâces cette vision m’a-t-elle apportées ! Comment pourrais-je assez remercier Dieu pour cela ? »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

