Trois formes différentes de représentation de la Sainte Trinité
Lumière et feu
Frère Kostka : « Dès mes premières années, autant que ma mémoire remonte, j’ai vu en vision spirituelle, par le sens intérieur, non avec les yeux du corps, la « lumière vivante et le feu de la divinité.
Par ces symboles et représentations mystérieux, la proximité et la présence du Dieu trinitaire m’étaient rendues compréhensibles dans la foi.
Jamais je n’ai demandé de telles apparitions. Je ne les ai jamais désirées. Et jamais je n’ai réfléchi à ce sujet, ne fût-ce qu’une minute. Dans les premières années de mon enfance, j’aurais d’ailleurs été incapable de réfléchir longuement et de me rendre compte de quoi que ce soit. C’est pourquoi, et poussé par une impulsion intérieure, je n’ai jamais éprouvé le besoin de partager ces visions intérieures avec qui que ce soit ; ni mes parents, ni mes frères et sœurs ne savaient quoi que ce soit de ces expériences intérieures.
Ce n’est qu’à Trèves que je me suis exprimé pour la première fois sur ces connaissances de foi et ces visions concernant la Sainte Trinité, lorsque je dus témoigner sous serment dans le cadre du procès de béatification du fondateur. À la question de savoir pourquoi je ne l’avais encore jamais raconté, je répondis : « Si j’en avais parlé, tous auraient cru et affirmé : Frère Kostka déraille ! » Ce qui m’a réellement retenu si fortement, je ne saurais le dire exactement. Je ne ressentais pas le besoin de m’exprimer, ni le besoin d’éclaircissements de la part des hommes.
Si de telles visions n’étaient que des illusions ou des productions de l’imagination, toute personne qui s’y abandonnerait deviendrait folle. Plus tard, je vous en ai parlé également, mais encore avec une réserve et une crainte inhabituelles. Ce n’est que lorsque j’ai reçu une directive intérieure de me révéler que j’ai trouvé le courage de partager ces expériences, visions et grâces pour la gloire de Dieu. Que la sainte volonté de Dieu s’accomplisse en tout.
Dans cette lumière vivante, déjà enfant, je comprenais la grandeur, la majesté et l’infinie transcendance de Dieu. C’est dans cette lumière que le mystère de la Trinité m’a été éclairé. Je ne peux expliquer plus en détail comment cela s’est produit. Comme un enfant de Dieu, je me sentais et me réjouissais énormément en Sa proximité et présence, et immédiatement je ressentais une profonde aversion pour tout péché et toute désordre moral. Cette lumière vivante se tenait toujours et constamment devant mon regard intérieur — jamais devant mes yeux physiques — et elle se présentait toujours sous la même forme. Ce n’est que durant la période sombre de mes années de jeunesse que cette lumière s’obscurcit un peu ; mais elle demeura toujours visible à mes yeux intérieurs. Elle ne me quittait que pendant quelques heures, quand la nuit spirituelle devenait plus douloureuse et que je ne savais plus que faire à cause de mes scrupules, angoisses et tentations. Après ces heures, elle revenait et illuminait à nouveau le chemin du pèlerin. Elle revenait sans que je la demande ou la désire. À chaque retour, elle apportait toujours consolation et force pour se relever et continuer le combat de la vie.
Avec une reconnaissance infinie envers Dieu, je dois reconnaître maintenant que cette lumière a été une lampe sur le chemin de ma vie, qu’elle a préservé ma jeunesse du péché et m’a réjoui par la connaissance et l’éclairage des saints mystères. Elle m’a profondément détaché du monde et de ses vaines joies. Elle me disait, sans paroles, que je n’étais pas fait pour ce monde. Mon cœur était puissamment attiré vers le haut, vers le grand et saint Dieu. La douce et bonne Providence m’avait précédé par ses grâces. C’est pourquoi je ne puis rien revendiquer comme mérite personnel. Tout est uniquement effet de la grâce divine. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

