Description de cette image
Frère Kostka : « Lorsque Frère Kostka parla pour la première fois de cette figure à la barbe d’un blanc éclatant, portant un long vêtement flottant, j’utilisai le terme : le « Vieillard des jours ». Frère Kostka me demanda avec simplicité si ce terme n’était pas un peu grossier. Je lui expliquai qu’il venait de l’Écriture sainte, et non de moi. Je lui lus alors le passage complet dans le livre de Daniel, chapitre 7. Frère Kostka raconta que cette représentation du prophète lui était également familière. Dans sa vision intérieure, il voyait aussi le trône posé sur des roues de feu, comme en suspension. Ces roues étaient semblables à celles que l’on représente souvent sur le tabernacle ou, ici chez nous, sur le maître-autel. Le feu est vivant, il coule en vagues comme de l’eau ; mais ce feu n’est pas matériel, il ne produit donc ni fumée ni odeur. Il se donne à voir comme l’air qui tremble au-dessus d’un poêle allumé dans la lumière du soleil. Ce feu spirituel et divin réjouit intensément la vue par le merveilleux jeu de ses couleurs. Il est pur délice et douceur. Sa lumière est très douce et n’inspire aucune crainte. Au contraire, on se sent attiré et comme revivifié. Nos mots ne suffisent pas pour exprimer dignement de telles réalités sublimes.
L’image de la douceur paternelle et de la bonté du Père fut décrite par Frère Kostka de la manière suivante : le vêtement est d’un blanc éclatant, long et descendant en plis. On ne voit pas les pieds. Les cheveux de la tête et la barbe complète sont comme de la laine pure, d’un blanc indescriptible. Le visage rayonne de bonté, et malgré les cheveux blancs, il est frais, jeune et resplendissant. Il n’y a aucune trace de vieillesse, de faiblesse ou d’émaciation. Le moment le plus émouvant, c’est lorsque Dieu le Père embrasse son Fils unique au moment de la consécration, se livrant à lui dans la mort avec une émotion et un amour suprêmes. Toute la figure exprime l’amour et une joie infinie dans l’offrande de son Fils. Dieu le Père récompense le don que son Fils fait de lui-même dans le sacrifice de la Passion. Lui seul peut mesurer cet amour et contempler les fruits de la Rédemption.
Le symbole exprime et rend perceptible — autant que possible — l’amour du Père pour son Fils unique, et pour tous les enfants de Dieu. Comment cet amour pourrait-il être rendu compréhensible sans symbole ? Par l’image de la douceur paternelle et de l’amour du Père, bien des choses deviennent compréhensibles pour l’œil spirituel.
Dans cette forme symbolique, la glorification du Père par le Fils devient aussi compréhensible — et la glorification du Fils par le Père céleste. Cette réciprocité est exprimée de manière indicible par cette image. Ce symbole rend aussi compréhensible la participation, tout l’intérêt divin du Père dans les souffrances et douleurs du Fils. Et cette participation apporte à son tour réconfort et courage au Fils. Dans ces symboles, on perçoit visiblement le retour des hommes à Dieu et la restauration de l’image divine dans les hommes rachetés. Cette image représente tout cela, et bien plus encore, de manière lumineuse. Mais dans notre ordre temporel, on ne sait comment l’exprimer, et il est impossible d’en donner une description adéquate.
Dieu, le Saint-Esprit : depuis le Sanctus jusqu’à peu après la consécration, le Saint-Esprit devient visible en image, en même temps que Dieu le Père. Il a l’apparence d’un jeune homme d’environ 20 ans, dans une jeunesse éternelle, débordant de force vitale. Cette représentation possède bien une forme humaine, mais non une nature humaine. De tels hommes n’existent pas. Tout est bien plus fin, sublime et spirituel que dans la nature humaine pure. Et pourtant cette forme n’est pas une silhouette vague, comme pourrait en concevoir un artiste. La représentation symbolique est vivante. Elle rayonne d’une lumière divine : elle manifeste la présence de l’Esprit de Dieu. Ce n’est donc pas une simple image comme un dessin. Nos mots ne peuvent la décrire. Tout échoue ici, car nous n’avons aucun point de comparaison dans l’ordre naturel… qui permette de rendre compte de tels traits sublimes et de l’activité divine. Aucune description ne peut exprimer ce qu’est la réalité de l’ordre divin.
L’image montre une jeunesse éternelle. Elle a quelque chose de brûlant, d’impétueux, de puissant. Le visage est noble, divinement sublime et beau. On ne peut le comparer à un visage humain, car aucun homme ne manifeste une telle majesté. Les yeux brillent comme des flammes de feu, et pourtant ils sont doux, clairs et paisibles. C’est comme si la divinité elle-même en émanait. De la bouche sortent des rayons qui apparaissent comme une lumière infiniment noble. Cette lumière entoure les Personnes divines. Dans cette lumière, les Personnes divines sont elles-mêmes comme des miroirs purs et divins, dans lesquels chaque Personne se reflète, se communique et se réjouit. Et dans cette lumière, l’univers tout entier se reflète également.
Les cheveux sont blonds et bouclés. Mais il n’y a là rien de matériel. Les bras sont parfois croisés sur la poitrine en forme de croix, puis à nouveau ils semblent agir, travailler. Le vêtement n’est pas comme celui du Père céleste. Il est adapté à l’apparence juvénile et ressemble à l’habit sacerdotal de Melchisédech. »
(Traduit de l’allemand : « Das heilige Messopfer – in Schauungen erlebt »).
Prions
Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)
O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
Père Éternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,
le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,
en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,
les mérites de tous les anges et de tous les saints,
de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,
les saints rosaires et autres prières,
et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,
pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Église catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

