5ème Station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter la Croix

Contemplons

Méditons

Colloque intérieur de Marie :

« Simon !… Simon ! … ne te dérobe pas… les gardes te réquisitionnent, c’est vrai ! Mais de toute éternité, Jésus t’a choisi… aujourd’hui, il t’appelle… pour l’aider à porter la Croix en cet instant, sur ce chemin… ne t’irrite pas… ne t’impatiente pas… il ne te demande pas plus que tu ne peux donner…

Simon !… Si tu savais qui est celui qui t’appelle… si tu savais l’honneur qu’il te fait en te choisissant, c’est toi qui t’empresserais de le servir et ne cèderait ce privilège à personne… Jésus, ton Seigneur, te donne de l’aider à sauver le monde… comprends-tu ?… Tu es choisi pour aider ton Seigneur à sauver le monde ! … Il t’appelle à besogner avec lui à ton Salut et à celui de toutes les âmes… En toi, c’est chaque personne qu’il appelle à travailler avec lui au Salut du monde… Ce que tu t’apprêtes à faire, servira d’exemple à tous ceux qui répondront à l’appel de Jésus à le suivre sur le chemin du renoncement pour la gloire de Dieu et le Salut du monde… Ne vois-tu pas que Jésus ne te traite pas comme un serviteur mais comme un ami ? … Il t’associe à sa mission de Rédempteur… à ce qu’il y a de plus important en ce bas monde : le Salut des âmes… ne vois-tu pas ce que tu représentes à ses yeux ?… Ne vois-tu pas la confiance qu’il place en toi ?

Simon, ne te refuse pas… ne te donne pas à moitié… offre à Jésus qui t’a choisi, le meilleur de toi-même… il se donne tout entier pour toi… ne lui refuse pas le peu qu’il sollicite en retour… ne vois-tu pas que, malgré son épuisement, il porte la plus grande part de la Croix… ne te laissant que la plus petite… lui si affaibli… et toi si fort… je t’en prie, ne te dérobe pas à son regard de peur d’en être apitoyé… par crainte d’être trop généreux… au contraire, cherche-le… laisse-le t’émouvoir… laisse-le te transformer par tout l’amour qu’il veut t’exprimer…

Père, pour l’amour de ton Fils, donne à Simon de répondre pleinement à l’appel de Jésus… Donne-lui de se donner tout entier pour le soulager quelque peu… s’il est possible… Que chacun comprenne que Jésus ne sauve personne malgré lui… que chacun comprenne qu’il doit contribuer à son Salut par l’obéissance à tes commandements et par la pénitence…

Père, par Jésus, le serviteur souffrant, donne à chaque âme de bruler du désir de te rendre toute gloire en cette vie… dans celle du monde à venir… et pour les siècles des siècles… »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Quoi de plus pénible, Vierge Marie, que de voir mourir, souffrir, agoniser son fils. Et vous, Vierge Marie, vous étiez là, fidèle, silencieuse. « Le cœur transpercé par une épée, » vous ne vous êtes pas révoltée et vous avez su accorder à votre Fils votre présence jusqu’au bout. Vous avez accueilli sa demande de devenir notre Sainte Mère du Ciel.

Venez nous soutenir, Vierge Marie, devant les drames, les difficultés, les épreuves de notre route. Apprenez-nous à entrer à l’intérieur, à descendre en nos cœurs et à demeurer fidèles à l’amour de notre Dieu qui jamais ne nous abandonne. Vous, la Pietà, apprenez-nous à avancer sur le chemin de la foi. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger ce chemin de croix sur le site de la paroisse La Croix glorieuse : https://www.croix-glorieuse.org/stjoseph

Cette chemin de croix a été enregistré : tps://youtu.be/G1JIpyxMsSQ

4ème Station : Jésus rencontre sa très sainte Mère

Contemplons

Méditons

Colloque intérieur de Marie :

« Fils !… Mon enfant !… Mon Seigneur !… Me voici !… Je suis là !… Je suis toujours avec toi !… Pardonne-moi d’être aussi faible et de ne pouvoir retenir mes larmes… pardonne-moi si mes larmes te causent du chagrin…

Fils, je voudrais te prendre dans mes bras… et ne le peut… je ne trouve sur ta personne aucune partie que tes bourreaux ont épargnée… te prendre dans mes bras ne ferait qu’accroitre tes souffrances…

Ma douleur de ma Maman, je l’accepte et te l’offre pour que tu l’unisses à ta douleur de Fils… il y a trente-trois ans, j’ai dit « oui » à cette heure… et c’est par mon « oui » que tu es venu en moi me procurant une joie immense… Aujourd’hui, je redis « oui » en ta présence, en te regardant dans les yeux… quoi qu’il en coûte, je crois en toi et en celui qui t’a envoyé…

Jésus, tous ces pécheurs sauront-ils jamais tout ce qu’ils nous ont couté ?… A toi qui t’es donné pour eux ?… A moi qui t’ai donné pour eux… et qui me donne avec toi ?… Sauront-ils jamais ce que représente pour moi d’accepter de te sacrifier pour qu’eux puissent vivre ?…

Vous tous qui êtes là à nous regarder, ne vous laisserez-vous pas émouvoir ?… Vous n’avez aucune pitié pour l’innocent que vous avez livré en toute connaissance au supplice de la Croix ; n’aurez-vous pas plus de compassion pour la souffrance de sa Mère ?… Si votre cœur est encore capable de s’émouvoir, alors ayez compassion de mon Fils qui en est réduit à cet état misérable parce qu’il s’est chargé de vos iniquités… ne le laissez pas porter seul, le poids de tous vos péchés… aidez-le en vous laissant sauver… ne rejetez pas son amour pour vous… aimez-le en retour pour tous ceux qui lui refusent cet amour qu’il veut conquérir à un tel prix…

Père, reçois mes larmes de Mère comme ma contribution à la Passion de Jésus… plus que de ma souffrance de voir mon enfant à ce point accablé, elles sont la marque de ma douleur de voir Jésus rejeté, torturé par ceux-là même qu’il est venu sauver…

Père, je ne demande rien pour moi si ce n’est d’accomplir fidèlement ta volonté que je sais tout d’amour…

Père, par tout l’amour que Jésus te rend dans sa Passion au nom de tous les pécheurs, je te prie d’accorder à chaque âme de reconnaitre en lui le seul Sauveur, celui que tu as glorifié, que tu glorifieras encore…

Père, par tout l’amour que Jésus a pour toi, accorde-moi de trouver des âmes généreuses qui l’aident à porter le poids du Salut… des âmes généreuses qui, par l’oblation d’elles-mêmes, le consolent de ceux qui lui refusent leur amour… »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Quoi de plus pénible, Vierge Marie, que de voir mourir, souffrir, agoniser son fils. Et vous, Vierge Marie, vous étiez là, fidèle, silencieuse. « Le cœur transpercé par une épée, » vous ne vous êtes pas révoltée et vous avez su accorder à votre Fils votre présence jusqu’au bout. Vous avez accueilli sa demande de devenir notre Sainte Mère du Ciel.

Venez nous soutenir, Vierge Marie, devant les drames, les difficultés, les épreuves de notre route. Apprenez-nous à entrer à l’intérieur, à descendre en nos cœurs et à demeurer fidèles à l’amour de notre Dieu qui jamais ne nous abandonne. Vous, la Pietà, apprenez-nous à avancer sur le chemin de la foi. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger ce chemin de croix sur le site de la paroisse La Croix glorieuse : https://www.croix-glorieuse.org/stjoseph

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3ème Station : Jésus tombe et se relève pour la première fois

Contemplons

Méditons

Colloque intérieur de Marie :

« Quelle souffrance pour mon Cœur de Mère… voir mon enfant à terre et ne pas pouvoir courir vers lui pour l’aider à se relever… soigner ses plaies… le consoler… Mon Jésus, c’est ce que je faisais quand tu étais petit à chaque fois que tu tombais… tu t’en rappelles ?… mon Cœur ressentait, amplifié, la moindre de tes égratignures… Combien plus il est meurtri aujourd’hui de te voir à terre, écrasé sous le poids de la Croix… de ne pouvoir venir à ton secours… de voir tous ces soldats te malmener pour que tu te relèves, alors que tu es à bout de force… de voir la foule se moquer de toi… se réjouir en te voyant t’effondrer sous un tel fardeau… la seule préoccupation des soldats, des pharisiens, c’est de te faire arriver vivant au Calvaire pour ne pas être privé du clou de ce triste spectacle : ton crucifiement… comment se peut-il que des frères aient si peu compassion de leur prochain ?… Tout à l’heure, chacun ira porter son offrande au temple, son agneau pascal pour qu’il soit sacrifié au Père… et ici ils malmènent l’Agneau de Dieu, l’Agneau sans tache, le seul capable d’offrir au Père un sacrifice qui lui soit agréable… Comment le Père pourrait-il recevoir leurs offrandes avec complaisance alors qu’ils traitent ainsi son envoyé ? …

Mon Fils, tu te relèves avec tant de peine… tu saisis la Croix et reprend le chemin… tu titubes… mais je sais ta détermination… tu iras jusqu’au bout… pour l’amour du Père à qui tu veux offrir le seul sacrifice qui soit digne de Lui… l’offrande de toi-même, pour eux, qui ne mesurent pas toute l’étendue de ta compassion pour leur misère… le vieux serpent avait assuré Adam qu’en goutant du fruit défendu, il serait comme Dieu… vois, aujourd’hui, la misère dans laquelle sa tromperie les a plongés… ils ne sont que haine, aveuglement, dureté de cœur… Mon Jésus, avec toi, je prie le Père de prendre pitié de tous… ils ne savent pas ce qu’ils font…

Père, vois ton Fils qui se relève de sa chute et reprend le chemin qui mène au Calvaire… il est comme ces agneaux que tout à l’heure on mènera à l’autel pour te les sacrifier… Jésus est ton Agneau, l’Agneau sans tache, le seul digne de toi parce qu’il est ton Fils, parce qu’il est ton Verbe, parce qu’il est Dieu… il n’a pas besoin qu’on le mène à l’autel du sacrifice… il s’y rend de lui-même et se donne tout entier à toi en offrande d’agréable odeur… pour la rémission des péchés de toute la nature humaine déchue… pour toute cette humanité qui a tant besoin qu’on la sauve et qui ne s’en rend pas compte…

Père, par ce relèvement, accorde à chaque âme de suivre le chemin du Salut avec détermination, sans craindre, ni les obstacles, ni les chutes…

Père, par ton Fils qui se relève avec tant de peine, soutiens le courage de tous ceux qui seront butte à la persécution pour le nom de Jésus… »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Quoi de plus pénible, Vierge Marie, que de voir mourir, souffrir, agoniser son fils. Et vous, Vierge Marie, vous étiez là, fidèle, silencieuse. « Le cœur transpercé par une épée, » vous ne vous êtes pas révoltée et vous avez su accorder à votre Fils votre présence jusqu’au bout. Vous avez accueilli sa demande de devenir notre Sainte Mère du Ciel.

Venez nous soutenir, Vierge Marie, devant les drames, les difficultés, les épreuves de notre route. Apprenez-nous à entrer à l’intérieur, à descendre en nos cœurs et à demeurer fidèles à l’amour de notre Dieu qui jamais ne nous abandonne. Vous, la Pietà, apprenez-nous à avancer sur le chemin de la foi. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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2ème Station : Jésus est chargé de la Croix

Contemplons

Méditons

Colloque intérieur de Marie :

« Voilà la Croix ! Elle parait tellement lourde… et toi, Jésus, tu es tellement affaibli… Mon Fils, avec quelles forces vas-tu pouvoir la porter jusqu’au Calvaire ?… Tu as déjà versé tant de Sang lors de la flagellation… lors du couronnement d’épines… Pourtant, tu ne te dérobes pas et tu tends même les bras pour l’accueillir… Tu la serres, fort contre toi, pour qu’elle ne t’échappe pas… Cette Croix qui me fait frémir d’horreur, tu l’as désirée depuis ta venue en ce monde… c’est pour cette heure que tu as vécu… car cette Croix est le moyen par lequel tu rends toute gloire au Père… elle est la clé qui ouvre le Royaume des Cieux à tous ceux qui, à ta suite, prendront leur croix, se renonceront à eux-mêmes, et te suivront… En cet instant s’accomplit la prophétie d’Isaïe : « le signe de sa principauté sera sur son épaule » … et ton trône royal, ce sera cette Croix quand elle aura été plantée en terre… lorsque tu y auras été élevé… car c’est alors que tu attireras tout à toi…

Mon Fils, que je voudrais t’aider à porter cette Croix toute faible femme que je suis… Mais tu dois la porter seul, car toi seul es le Sauveur… toi seul peut réaliser le Salut… Mon enfant… ma Croix, celle que je veux porter à ta suite, c’est mon amour pour toi… c’est mon amour pour eux… mon amour pour tous ceux qui te condamnent et te font porter cette Croix dans les pires tourments, ne cessant de rajouter à tes souffrances… Ma Croix, c’est de te voir rejeté par ceux que tu es venu sauver… Comme les cris de cette foule transpercent mon Cœur de Mère… mon Cœur de croyante…

Jésus, tu as toujours été le meilleur de tous les enfants des hommes, le meilleur de tous les fils… Ma souffrance en cet instant est à la mesure de toutes les joies que tu m’as données… Mon enfant, cette souffrance que me cause ta souffrance… cette souffrance que me cause tous ceux qui causent ta souffrance… je l’accepte pour l’amour de toi et l’offre avec toi au Père, pour eux… pour tous ceux pour qui tu te donnes en cette heure… pour eux dont les péchés sont signifiés par cette Croix si grande, si lourde… cette Croix que tu acceptes… que tu reçois…

Parmi toute cette foule, n’y aura-t-il donc personne pour comprendre qu’en enlaçant cette Croix, Jésus embrasse toute l’humanité et lui révèle l’amour du Père ?… Jérusalem, Jérusalem, ville sainte, choisie entre toutes, ne vois-tu donc pas qui est Jésus ? Es-tu à ce point aveuglée que tu ne reconnais pas en lui le Dieu de tes pères qui confond les sages et les intelligents ? …

Père, ton Fils, vrai Dieu et vrai homme, reçois cette Croix dans l’action de grâce pour la porter dans l’offrande de lui-même jusqu’au Calvaire…

Père, donne à chaque âme de reconnaitre en Jésus qui brûle de te rendre toute gloire, le Dieu saint, le Dieu fort, le Dieu immortel qui prend pitié de nous, en nous arrachant à la mort éternelle…

Père, par Jésus, le nouvel Adam, accorde à chaque âme la force de renoncer au péché et de choisir de le suivre sur la route de la sainteté et du Salut…

Père, donne à chaque âme de porter sa Croix avec patience à la suite de Jésus…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Quoi de plus pénible, Vierge Marie, que de voir mourir, souffrir, agoniser son fils. Et vous, Vierge Marie, vous étiez là, fidèle, silencieuse. « Le cœur transpercé par une épée » Vierge Marie, vous ne vous êtes pas révoltée et vous avez su accorder à votre Fils votre présence jusqu’au bout. Vous avez accueilli sa demande de devenir notre Sainte Mère du Ciel.

Venez nous soutenir, Vierge Marie, devant les drames, les difficultés, les épreuves de notre route. Apprenez-nous à entrer à l’intérieur, à descendre en nos cœurs et à demeurer fidèles à l’amour de notre Dieu qui jamais ne nous abandonne. Vous, la Pietà, apprenez-nous à avancer sur le chemin de la foi. Amen

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger ce chemin de croix sur le site de la paroisse La Croix glorieuse : https://www.croix-glorieuse.org/stjoseph

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1ère Station : Jésus est condamné à mort

Contemplons

Méditons

Colloque intérieur de Marie :

« Mon Fils, qu’as-tu fait à cette foule pour qu’elle te préfère Barabbas ? Pourquoi réclame-t-elle ta mort alors qu’il y a peu, elle t’ouvrait les portes de Jérusalem et t’y accueillait comme le Messie promis ? Je les entends encore chanter leurs « Hosanna au fils de David » … Est-elle à ce point oublieuse de tous tes bienfaits ? Ne se rappelle-t-elle pas tous les signes que tu as accomplis ?

Parmi tes accusateurs, je reconnais certains visages… il en est qui, autrefois, alors que je te retrouvais au temple après trois jours de recherches angoissées, t’écoutaient avec délectation, admiraient ta sagesse… Pourquoi aujourd’hui, veulent-ils te faire taire ? Pourquoi n’admirent-ils plus ta sagesse ? … Toi, pourtant, tu n’as pas changé… et tout ce que tu as dit et enseigné, tu l’as dit de la part du Père ?… Ils te traitent comme ils ont traités tous les prophètes avant toi… ils sont même pire avec toi car, toi, tu es plus qu’un prophète : tu es le Fils du Père, son Verbe éternel…

Ce même jour où je t’ai retrouvé au temple, tu nous disais à Joseph et à moi : « ne saviez-vous pas qu’il me faut être aux affaires de mon Père ? » Nous ne comprenions pas ce que tu voulais nous signifier… Aujourd’hui, je comprends que « tes affaires, » c’est de restaurer la maison du Père dans les cœurs pour qu’y soit célébré un culte authentique…

Mon Jésus, je suis ta servante avant d’être ta Mère, et je ne demande rien pour moi… Que tout soit fait comme tu le veux, pour la gloire du Père, pour le Salut de tous, y compris le mien, car pour moi aussi, tu te livres en leurs mains aujourd’hui… Je ne te quitterai pas quoi qu’il advienne et je me donne avec toi au Père, pour eux… A chaque instant je veux me rappeler tes paroles : « détruisez ce sanctuaire et je le rebâtirai en trois jours. » Quoi qu’il advienne, je sais, je crois… je crois, je sais… que tu accomplis les Prophéties et les Ecritures et que de ta mort… jaillira notre vie à tous…

Père, aujourd’hui, plus que jamais, ton Fils s’occupe de tes affaires… Je suis toujours ta servante et ne te prie pas de l’en détourner ; je ne l’ai jamais fait, et je n’en ai jamais éprouvé le désir même quand je ne comprenais pas… Même si je sais depuis toujours qu’un glaive de douleur transpercera mon Cœur de Mère, je ne te demande aujourd’hui qu’une seule chose, c’est de ne pas vaciller dans la foi en Celui que tu as envoyé d’auprès de toi… Reçois l’offrande de moi-même en union avec celle de Jésus, pour ta gloire et leur Salut à tous… Donne-moi de consoler Jésus par une offrande si parfaite de moi-même que le Salut qu’il s’apprête à accomplir, se déploie en moi dans toute sa plénitude…

Père, pardonne à la foule qui blasphème et ne s’en rend pas compte tant elle est aveuglée… Pardonne à ton peuple qui réclame que le Sang de Jésus retombe sur eux et sur leurs enfants… Ils ne comprennent pas que si Jésus s’est livré, dans un acte d’amour infini, c’est justement pour que son Sang retombe sur eux en bénédictions … Un seul soupir de sa part et tu déploierais ta puissance pour l’arracher à cette heure de ténèbres… Mais Jésus ne te le demande pas car il t’aime, parce qu’il les aime et veut leur montrer que ton amour vaut tous les sacrifices jusqu’aux plus grands, que rien n’est pire que de vivre séparé de toi… Ils ne comprennent pas quel amour brûle en lui pour toi, pour eux… Père, pour l’amour de Jésus, donne-leur de connaitre jusqu’où il les a aimés…

Père, s’il est possible que ce calice passe loin de Jésus mais que ta volonté se fasse et non la mienne… je suis ton humble servante…

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Quoi de plus pénible, Vierge Marie, que de voir mourir, souffrir, agoniser son fils. Et vous, Vierge Marie, vous étiez là, fidèle, silencieuse. « Le cœur transpercé par une épée, » vous ne vous êtes pas révoltée et vous avez su accorder à votre Fils votre présence jusqu’au bout. Vous avez accueilli sa demande de devenir notre Sainte Mère du Ciel.

Venez nous soutenir, Vierge Marie, devant les drames, les difficultés, les épreuves de notre route. Apprenez-nous à entrer à l’intérieur, à descendre en nos cœurs et à demeurer fidèles à l’amour de notre Dieu qui jamais ne nous abandonne. Vous, la Pietà, apprenez-nous à avancer sur le chemin de la foi. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger ce chemin de croix sur le site de la paroisse La Croix glorieuse : https://www.croix-glorieuse.org/stjoseph

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Prologue

Contemplons

Pietà, Michel-Ange

Méditons

Toute sa vie, Marie a été ce qu’elle s’est proclamée le jour de l’Annonciation : la servante du Seigneur. Discrète mais, O combien, active, elle est associée à tous les moments clés de l’histoire du Salut. C’est par elle que Jésus se fait homme. C’est par elle qu’il commence sa mission de Rédempteur en sanctifiant Jean-Baptiste le jour de la Visitation. C’est par elle, qu’il rencontre son peuple pour la première fois à Bethlehem en la personne des bergers, puis des mages. C’est par elle qu’il accomplit son premier miracle à Cana.

Les Evangiles ne nous livrent que peu de paroles de Marie. Cela ne signifie pas qu’elle n’a rien à dire mais que son message tient en peu de mots, ceux qu’elle a prononcés à l’attention des serviteurs des noces de Cana : « quoique Jésus vous dise, faites-le » (Jean 2, 5). Par cette recommandation, elle nous livre le secret de sa sainteté personnelle. En effet, toute sa vie, elle a été à l’écoute des paroles de Jésus et les a mises en pratique.

C’est par Marie que le Salut est venu en notre monde et c’est par elle qu’il a pu nous atteindre. Parce qu’aussi intimement unie à Jésus dans l’Incarnation, elle devait l‘être aussi dans sa Passion. Parce que la servante du Seigneur, Marie, la Mère, a consenti à l‘offrande d’amour de son Fils pour le Salut de tous y compris le sien. En effet, si elle est la Mère de Dieu par une grâce singulière, elle reste une âme créée, rachetée, sanctifiée pour laquelle Jésus s’est livré, et ses prérogatives, l’Immaculée Conception, la Maternité divine, l’Assomption, sont les plus beaux fruits de la Passion de Jésus.

Marie était là le Vendredi-saint, suivant son Jésus pas à pas, ne le quittant pas des yeux, s’unissant à lui dans son offrande au Père pour toutes les âmes. Elle a donc suivi la même route que Jésus, depuis le prétoire de Pilate jusqu’au sépulcre. Et, comme elle l’a toujours fait, « elle a retenu tous ces événements les méditant dans son cœur » (Luc 2, 19).

Personne n’a été plus uni à Jésus dans sa Passion que Marie. Personne ne s’est davantage ouvert au Salut pour en produire tout le fruit. Aussi, personne, plus que Marie, n’est en mesure de nous faire entrer dans les sentiments du Sauveur au moment où il réalise notre Salut.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

Quoi de plus pénible, Vierge Marie, que de voir mourir, souffrir, agoniser son fils. Et vous, Vierge Marie, vous étiez là, fidèle, silencieuse. « Le cœur transpercé par une épée, » vous ne vous êtes pas révoltée et vous avez su accorder à votre Fils votre présence jusqu’au bout. Vous avez accueilli sa demande de devenir notre Sainte Mère du Ciel.

Venez nous soutenir, Vierge Marie, devant les drames, les difficultés, les épreuves de notre route. Apprenez-nous à entrer à l’intérieur, à descendre en nos cœurs et à demeurer fidèles à l’amour de notre Dieu qui jamais ne nous abandonne. Vous, la Pietà, apprenez-nous à avancer sur le chemin de la foi. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Cette chemin de croix a été enregistré : tps://youtu.be/G1JIpyxMsSQ

Le patron de l’Eglise universelle

Méditons

Dieu a confié son Fils unique et la Vierge Marie à saint Joseph. C’est-à-dire qu’il a placé sous sa garde ce qu’il avait de plus cher. Pendant longtemps, le charpentier de Nazareth a veillé sur l’Enfant divin et sur sa mère. Il les a soutenus par son travail, protégés contre les menaces, entourés de son affection. Comment ne continuerait-il pas cette mission au ciel ? Il veille encore sur la famille de Jésus qui est l’Eglise. Il la soutient de son incessante prière, la protège contre les assauts de l’ennemi, la couvre de son amour. C’est pourquoi le souverain pontife Pie IX a solennisé et officialisé ce patronage de saint Joseph sur l’Eglise catholique tout entière. Dans le combat, il est nécessaire de s’appuyer sur de puissants alliés ! Quel meilleur allié que saint Joseph, protecteur de la Vierge et gardien du Fils de Dieu ? Fils adoptifs de Dieu par le baptême, réfugions-nous entre les bras du glorieux patriarche de Nazareth.

St Joseph, continuez de veiller sur l’Eglise universelle, famille de Jésus. Confortez toutes nos familles, spécialement celles qui sont loin de Dieu.

(Méditation par l’abbé Nicolas Tousch)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière du Pape François pour l’année saint Joseph

Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie. A toi, Dieu a confié son Fils ; en toi, Marie a remis sa confiance ; avec toi, le Christ est devenu homme.

O bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie. Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger cette neuvaine sur le site de la paroisse La Croix glorieuse : https://www.croix-glorieuse.org/stjoseph

Cette neuvaine a été enregistrée : https://youtu.be/G1JIpyxMsSQ

 

Joseph, le travailleur

Méditons

Au commencement, le travail était beau et grand dans le plan de Dieu. Par le péché, l’homme l’a perverti et rendu pénible. Il est maintenant source de souffrances, de peines et de fatigue. St Joseph s’est soumis à cette dure loi du travail. Le charpentier de Nazareth savait que l’effort peut redevenir noble et beau, source de satisfaction. Plus encore qu’il est une collaboration à l’œuvre du créateur. Tel est le secret de la vie du saint travailleur. Dieu a choisi un ouvrier pour père adoptif de son Fils, marquant son estime pour le travail. Joseph a travaillé pour Jésus et Marie, il a aussi travaillé avec eux, apprenant à l’Enfant divin les gestes du métier manuel, les méthodes de la transformation du bois au service de la vie des hommes. Il est le signe que le travail réalisé dans la présence de Dieu est un moyen de bonheur plus que d’aliénation.

St Joseph, enseignez-nous l’amour de notre métier, faites qu’il devienne source de bonheur. Intercédez pour tous ceux qui n’ont pas de travail.

(Méditation par l’abbé Nicolas Tousch)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière du Pape François pour l’année saint Joseph

Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie. A toi, Dieu a confié son Fils ; en toi, Marie a remis sa confiance ; avec toi, le Christ est devenu homme.

O bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie. Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger cette neuvaine sur le site de la paroisse La Croix glorieuse : https://www.croix-glorieuse.org/stjoseph

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Joseph, un homme de prière

Méditons

Après une journée de labeur, saint Joseph retrouvait Marie et Jésus. C’est au père qu’était alors confiée l’éducation morale et religieuse des enfants, de leur apprendre à observer les commandements. Joseph a ainsi raconté à Jésus l’histoire de son Peuple, marqué à la fois par ses infidélités et par la fidélité de Dieu. Il lui a enseigné les gestes et les paroles de la prière. Il lui a montré, plusieurs fois par jour, l’exemple de la prière. Par toute sa vie, imprégnée par l’esprit de prière, il a été un modèle et l’est encore pour nous. Maintenant qu’il est auprès du Seigneur, il intercède pour les frères et sœurs de Jésus-Christ. Comme un bon père de famille, il porte nos prières au Père éternel. Le charpentier de Nazareth nous montre la nécessité de la  prière, quand le mystère devient trop grand, les difficultés trop lourdes, la peine trop pesante.

St Joseph, apprenez-nous à prier comme vous l’avez appris à l’Enfant Jésus. Secourez tous ceux que la souffrance empêche de prier le Seigneur.

(Méditation par l’abbé Nicolas Tousch)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Prière du Pape François pour l’année saint Joseph

Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie. A toi, Dieu a confié son Fils ; en toi, Marie a remis sa confiance ; avec toi, le Christ est devenu homme.

O bienheureux Joseph, montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie. Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Vous pouvez télécharger cette neuvaine sur le site de la paroisse La Croix glorieuse : https://www.croix-glorieuse.org/stjoseph

Cette neuvaine a été enregistrée : https://youtu.be/G1JIpyxMsSQ

LETTRE A SAINT JOSEPH POUR SA FÊTE

Mon cher saint Joseph,

A mesure que s’approchait le 19 mars, je pensais à toi avec une émotion grandissante. Ta fête, qui rompt le carême, est pour moi l’occasion de te rendre l’hommage que le cœur voudrait, sans y parvenir, et de me réjouir de celui que te rend toute l’Eglise. Tu es tellement silencieux, que la plupart passe à côté de toi sans te remarquer. Ta fête change tout ça ; on lève un coin du voile qui recouvre tes mérites, tes vertus, ta puissance. Comme je suis heureux qu’en ta fête cette injustice est un peu réparée.

Toute ta vie, tu t’es effacé dans le silence, acceptant la volonté de Dieu comme elle se présente. Au Ciel, tu restes le même, le saint du silence, qui prêche par l’exemple plutôt que par la parole. C’est peut-être la raison pour laquelle on t’abandonne dans ta discrétion. Parce que tu es le saint du silence, on a du mal à te trouver une place dans notre monde bruyant et tapageur, où l’on parle pour ne rien dire, où on s’étourdit de paroles inutiles pour ne pas se confronter à l’essentiel. Saint Joseph, nous avons tellement besoin d’apprendre de toi à faire silence en nous, pour y rencontrer Dieu, le seul capable de donner sens à nos vies.

Mon cher saint Joseph, chaque fois que je pense à toi, je suis submergé par l’émotion. Je ne saurais expliquer pourquoi mais c’est ainsi ! Peut-être est-ce parce que tu es père et même le meilleur. Jésus, notre Sauveur, s’est confié à toi. Il a remis sa vie et l’avenir du Salut entre tes mains. Et, tu l’as sauvé de tous les dangers. Tu l’as nourri du travail de tes mains. C’est toi qui lui as appris le métier de charpentier. C’est toi qui l’as initié à la prière. Quel hommage ! Jésus, le Verbe éternel, a voulu tout recevoir de toi. Jésus, le Fils du Dieu tout-puissant, t’a obéi pendant toutes les années de la vie cachée à Nazareth. Quel témoignage rendu à ta sainteté ! Jamais Jésus n’a eu à craindre le moindre abus de pouvoir de ta part. Pourtant, tu n’étais qu’un être de chair avec toutes ses faiblesses. Tu étais tellement habité par l’Esprit-Saint, que jamais tes décisions n’étaient en contradiction avec la volonté du Père des Cieux. En rien, tu n’as contrarié la vocation de Jésus. Au contraire, le Père des cieux t’a donné de la faire grandir, de la soutenir. Tu as donné à Jésus de se donner à sa mission de Rédempteur.

Mon cher saint Joseph, je pense souvent au regard d’amour que Jésus a posé sur toi. Un regard rempli d’émotion. Le regard du Créateur qui, les yeux humides, contemple sa créature établie son père nourricier, le regard du Rédempteur,  qui s’émeut de ton entière disponibilité au plan du salut.

Mon cher saint Joseph, que ne pouvons-nous te contempler aujourd’hui, en ta fête, avec le même regard. Cela te réjouirait. Cela nous comblerait. Cela signifierait que nous commençons à réaliser toute l’étendue de ta sainteté.

Mon cher saint Joseph, comme toi, j’aime Marie, ton épouse et notre Mère. Et je veux l’aimer davantage. Chaque jour, j’essaie d’imiter ses exemples, pour l’amour d’elle, pour l’amour de toi, car rien ne te réjouis davantage que de la voir honorée et imitée. Comme tu l’as aimée ! Comme elle t’a aimée ! Si nous pouvions imaginer le regard qu’elle posait sur toi, son époux très chaste ! Elle s’est confiée à toi en toute confiance parce que tu étais  choisi par Dieu-même pour garder le secret de la naissance de Jésus. L’Evangile nous dit que Marie fut troublée quand Gabriel entra chez elle. Mais aucune trace d’un quelconque trouble te concernant alors que tu as vécu avec elle, la Vierge des vierges, pendant tant d’années. Quel hommage rendu à ta pureté, qui n’est surpassée que par celle de Marie !

Mon cher saint Joseph, quand je pense à toi me reviennent à l’esprit les écrits de saint Jean Eudes. Il affirme qu’aucune famille n’a été plus heureuse que la tienne, la sainte Famille dont tu étais le chef et le gardien. Malgré la pauvreté, malgré les difficultés de la vie, tu as su rendre heureux ceux qui t’étaient confiés. Tu es le saint du bonheur familial et on te connaît à peine. Combien de familles en détresse retrouveraient la paix et l’harmonie si elles te connaissaient, se confiaient à toi, imitaient ton exemple…

Mon cher saint Joseph, souvent on t’affuble d’une barbe blanche, on te montre croulant sous le poids des ans. Comme cela me peine ! Toi aussi, tu as été jeune. Tu étais un homme dans la force de l’âge quand tu as épousé Marie. S’il en avait été autrement, comment aurais-tu entrepris le voyage à Nazareth, plus tard fuit en Egypte. Comment aurais-tu pu subvenir aux besoins de ta famille pendant toutes ces années à Nazareth. Tes mains étaient probablement calleuses mais quel respect elles inspiraient à Jésus et Marie car elles leur procuraient le pain quotidien.

Mon cher saint Joseph, que tu dois être beau au paradis où tu es révélé dans ton éternelle jeunesse. Que la perspective du Ciel me réjouit. Je t’y rencontrerai et tu me prendras dans tes bras comme un jeune papa reçoit sur son cœur son enfant qui vient de naître.

Mon cher saint Joseph, tu n’étais plus de ce monde quand Jésus a commencé sa vie publique. Dans l’autre, tu attendais la victoire de Jésus sur la mort, pour entrer au paradis avec lui et tous les élus de l’ancien testament à sa suite. Il n’était pas dans le vouloir divin que tu te tiennes sous la croix aux côtés de Marie. Ça ne signifie pas que tu n’as pas eu ta part de la Passion de Jésus, comme l’a eue Marie, ton épouse, notre Mère, la Reine des martyrs. Tu as toujours su que le Messie est l’homme des douleurs annoncé par Isaïe. Par ta connaissance des Ecritures, tu savais que le Sauveur est appelé à souffrir beaucoup. Tu étais là quand Siméon prophétisa que Jésus sera un signe de contradiction et qu’un glaive de douleurs transpercera le Cœur si doux de Marie, elle si innocente, elle qui ne mérite tellement pas de souffrir à cause de nos péchés. Jamais tu n’as oublié les paroles de Siméon. Elles t’ont hantées toute ta vie : ceux que tu aimes tant seront livrés au pire des martyres et tu ne seras plus là pour les soutenir… Tu aurais accepté de souffrir mille morts pour leur épargner l’épreuve de la Passion, si telle avait été la volonté du Père des cieux. Mais tu ne pouvais pas te substituer à Jésus, le seul Sauveur des hommes, le seul qui soit capable de présenter à Dieu un sacrifice digne de lui. Le glaive, qui a commencé à s’enfoncer dans le Coeur de Marie le jour de la Présentation, a traversé le tien en même temps. Ta vie n’a été qu’un lent martyre, un martyre qui ne s’est achevé qu’avec ta mort.

Mon cher saint Joseph, tout le monde a l’air de passer à côté de toi sans réaliser que Dieu a fait de toi un instrument du Salut, en te choisissant pour Père de Jésus, pour époux de Marie, comme gardien du secret de l’Incarnation, en t’associant à la Passion par ton labeur, ta soumission à la volonté divine, ton offrande de toi-même au Père, en Jésus, avec Marie. Mon cher saint Joseph. Comme je voudrais qu’on reconnaisse et fasse connaitre toute l’étendue de ta contribution à l’œuvre de Salut !

Mon cher saint Joseph, il m’arrive, après avoir médité les passages de l’Evangile qui te concernent, de lever mon regard vers le Ciel où tout est révélé dans la pleine vérité, où l’on t’a placé au seul endroit qui soit digne de toi : à la droite de Jésus et de Marie, le nouvel Adam, la nouvelle Eve. Et cela me comble de joie. Tu te trouves à la droite du Roi et de la Reine du Ciel, comme Pharaon plaça Joseph, fils de Jacob, à sa droite pour être son vice-roi. Sur terre, Jésus et Marie se sont soumis à ta volonté. Je ne peux imaginer qu’au Ciel, cela ait changé. Ils demeurent attentifs à toutes tes prières. Pour la gloire de Dieu et de ton nom, ils t’exaucent sans retard. C’est dire leur désir de te voir connu et reconnu dans tous tes mérites.

Mon cher saint Joseph, c’est aujourd’hui ta fête. Je voudrais me laisser porter par la joie que fait naitre en moi l’évocation de ton nom, me réjouir de l’hommage que l’Eglise te rend en ce jour et ne rien te demander pour ne pas te distraire des réjouissances que le Ciel t’a préparées. Mais je sais ta puissance d’intercession trop grande et les besoins de l’Eglise trop pressants pour ne pas te solliciter.

Mon cher saint Joseph, du haut de ta gloire, ne nous oublie pas. Après avoir, dans l’action de grâce, levé ton regard vers Dieu, un et trine, vers Marie, médiatrice de toutes grâces, abaisse-le sur nous, qui sommes encore en chemin. Si Marie est notre Mère, si Jésus est notre frère, avec lui nous pouvons t’appeler « papa » et recourir à toi sans retenue.

Mon cher saint Joseph, pour l’amour de Jésus, pour l’amour de Marie, intercède pour nous. Offre à la sainte et indivisible Trinité les mérites infinis du Cœur Sacré de Jésus, ceux du Cœur Immaculé de Marie et de ton Coeur très chaste. Obtiens à chacun de nous ce qui lui est le plus nécessaire dans son état. Obtiens-nous d’aimer Jésus et Marie comme tu les as aimés, de savoir nous renoncer pour l’amour d’eux et de notre prochain. Tu es le protecteur de l’Eglise. Interviens pour ceux qu’on persécute pour le nom de Jésus.

Mon cher saint Joseph, je voudrais t’offrir tant de bonnes actions pour appuyer ton intercession auprès de Dieu. Mais je n’ai rien si ce n’est mon amour pour toi et ma bonne volonté. Comme tu le vois, je suis si pauvre que j’en suis réduit à recevoir de la main de Dieu, ce que je peux t’offrir pour appuyer ton intercession, à toi si grand à ses yeux. Mais je sais que ma pauvreté ne te rebutera pas, toi qu’on appelle l’amant de la pauvreté.

Mon cher saint Joseph, ne nous fait pas attendre : nous sommes si faibles et chancelants sur le chemin du salut. Qu’en exauçant tes prières, Dieu laisse éclater sa gloire et révèle la tienne.

Mon très cher saint Joseph, obtiens-moi aussi de ne jamais perdre cette suave émotion qui vient m’habiter chaque fois que je pense à toi.

Ton enfant aimant,

X (signez de votre nom)