NEUVAINE DE LA MISERICORDE DIVINE : 7ème jour

L’HEURE DE LA MISERICORDE

En octobre 1937, à Cracovie (Pologne), le Seigneur Jésus  recommande d’honorer l’heure de sa mort et de prier, quelques instants au moins, en faisant appel aux valeurs et aux mérites de sa Passion.

« … chaque fois que tu entendras l’horloge sonner trois heures, immerge-toi toute entière en ma miséricorde en L’adorant et en la glorifiant ; fais appel à sa toute-puissance pour le monde entier (…). A cette heure-là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres ; à cette heure-là, grâce fut donnée au monde entier – la miséricorde l’emporta sur la justice. (…) essaie à cette heure-là de faire le chemin de croix; mais si tu ne peux pas faire le chemin de croix, entre au moins un moment à la chapelle et célèbre mon cœur qui est plein de miséricorde dans le Très-Saint-Sacrement ; et si tu ne peux entrer à la chapelle, plonge-toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit moment. J’exige de toute créature de vénérer ma miséricorde » (Petit Journal 1572).

« La source de ma miséricorde fut largement ouverte par la lance sur la croix pour toutes les âmes, je n’ai exclu personne » (Petit Journal 1182).

Ecoutons

« Aujourd’hui, amène-moi les âmes qui honorent et glorifient particulièrement ma miséricorde et immerge-les dans ma miséricorde. Ces âmes ont le plus vivement compati aux souffrances de ma Passion et ont pénétré le plus profondément dans mon esprit. Elles sont le vivant reflet de mon Cœur compatissant. Ces âmes brilleront d’un éclat particulier dans la vie future ; aucune n’ira dans le feu de l’enfer ; je défendrai chacune d’elles en particulier à l’heure de la mort. » (Petit Journal, 1224)

Méditons

Jésus disait à la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous » (Luc 6, 36-38). Soyons miséricordieux pour obtenir miséricorde !

Que Marie, Mère des miséricordes nous apprenne à pardonner avec le cœur !

Prions

Très miséricordieux Jésus dont le Cœur n’est qu’amour, recevez dans la demeure de votre Cœur très compatissant les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la grandeur de votre miséricorde. Ces âmes sont puissantes de la force de Dieu Lui-même ; au milieu de tous les tourments et de toutes les contrariétés, elles avancent confiantes en votre miséricorde ; ces âmes sont unies à Jésus et portent l’humanité entière sur leurs épaules. Ces âmes ne seront pas jugées sévèrement, mais votre miséricorde les entourera au moment de l’agonie.

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, jetez un regard de miséricorde sur les âmes qui glorifient et honorent votre plus grand attribut, votre infinie miséricorde et qui sont enfermées dans le Cœur très compatissant de Jésus. Ces âmes sont un vivant Evangile, leurs mains sont pleines d’actes de miséricorde et leur âme débordante de joie chante l’hymne de la miséricorde du Très-Haut. Je vous en supplie, mon Dieu, manifestez-leur votre miséricorde selon l’espérance et la confiance qu’elles ont mises en vous ; que s’accomplisse en elles la promesse de Jésus qui leur a dit : « Les âmes qui vénéreront mon infinie miséricorde, je les défendrai moi-même durant leur vie et particulièrement à l’heure de la mort comme ma propre gloire. (Petit Journal, 1225)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute la neuvaine de la miséricorde divine enregistrée avec l’abbé Alain Moster en l’église Sainte Madeleine de Strasbourg : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Le Chapelet de la miséricorde enregistré avec l’abbé Florent MOLIN et le groupe de prière du Rosaire de la paroisse Saint Louis en ville : : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Pour télécharger le texte de la Neuvaine : https://www.croix-glorieuse.org/la-mis%C3%A9ricorde-divine

NEUVAINE DE LA MISERICORDE DIVINE : 6ème jour

LE TABLEAU DE JÉSUS MISÉRICODIEUX

Le 22 février 1931, le Seigneur Jésus apparaît à sainte Faustine dans la cellule du couvent à Plock (Pologne) et lui ordonne de peindre un tableau selon le modèle révélé en vision. « Peins un tableau selon le modèle que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en Toi. Je désire que l’on honore ce tableau, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets que l’âme qui honorera ce tableau ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis d’ici-bas, spécialement à l’heure de la mort.  Moi-même, je la défendrai, comme ma propre gloire. (…) Je désire qu’il y ait une fête de la miséricorde. Je veux que ce tableau que tu peindras avec un pinceau soit solennellement béni, le premier dimanche après Pâques ; ce dimanche doit être la fête de la miséricorde. Je désire que les prêtres proclament ma grande miséricorde envers les âmes pécheresses. » (Petit Journal 47-49). « Je donne aux hommes un vase, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la miséricorde. Ce vase, c’est ce tableau, avec l’inscription : « Jésus, j’ai confiance en toi » (Petit Journal 327). « Par ce tableau j’accorderai beaucoup de grâces ; que chaque âme ait donc accès à lui » (Petit Journal 570).

Ecoutons

« Aujourd’hui, amène-Moi les âmes douces et humbles ainsi que celles des petits enfants ; immerge-les toutes dans l’océan de ma miséricorde. Elles ressemblent le plus à mon Cœur et ce sont elles qui me fortifient dans ma douloureuse agonie. Je les voyais alors telles des anges terrestres, veillant sur mes autels. C’est sur elles que Je déverse donc mes grâces en abondance car, seule une âme humble, en qui je mets toute ma confiance, est apte à recevoir mes dons. » (Petit Journal, 1210)

Méditons

Jésus a dit : « venez à moi vous tous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai ; prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples car je suis doux et humble de Cœur » (Matthieu 11, 28-30). L’humilité nous fait ressembler à Jésus et rechercher l’abondance de ses grâces. Pour le comprendre, regardons vers Marie, la Mère de Miséricorde, la « créature pleinement rachetée » car « l’humble servante du Seigneur. » 

Que Marie, Mère de miséricorde, nous obtienne un grand désir d’humilité !

Prions

Très miséricordieux Jésus qui avez dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de Cœur », recevez dans la demeure de votre Cœur très miséricordieux les âmes douces et humbles et celles des petits enfants. Ravissant les cieux entiers, elles sont l’objet d’une affection spéciale du Père céleste ; elles sont comme un bouquet odoriférant devant le trône divin, où Dieu se délecte du parfum de leurs vertus. Faites qu’elles demeurent longtemps dans votre Cœur, chantant sans cesse l’hymne de l’amour et de la miséricorde de Dieu.

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes douces et humbles et sur celles des petits enfants qui sont particulièrement chères au Cœur de votre Fils. Par leur naturel, elles sont à tel point semblables à Jésus, qu’elles possèdent un pouvoir inconcevable devant le trône de Dieu, « Père de toutes consolations ». Nous vous supplions donc, Père de miséricorde et de toute bonté, par amour pour ces âmes en qui vous avez mis vos complaisances, bénissez le monde entier afin que tous les hommes puissent, ensemble, rendre une gloire incessante à votre miséricorde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute la neuvaine de la miséricorde divine enregistrée avec l’abbé Alain Moster en l’église Sainte Madeleine de Strasbourg : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Le Chapelet de la miséricorde enregistré avec l’abbé Florent MOLIN et le groupe de prière du Rosaire de la paroisse Saint Louis en ville : : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

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NEUVAINE DE LA MISERICORDE DIVINE : 5ème jour

Sainte Faustine fit des efforts pour discerner le plan de Dieu concernant la fondation d’une nouvelle congrégation. Dans cette intention elle offrit à Dieu de nombreuses prières et souffrances. En juin 1935, à Vilnius (Lituanie), elle écrit : « Dieu exige qu’il y ait une congrégation qui annoncera sa miséricorde au monde et qui par ses prières l’obtiendra pour le monde. » (Petit Journal 436)

« Je désire qu’une telle congrégation existe. » (Petit Journal 437)

« J’ai vu le couvent de cette nouvelle congrégation. C’est un bâtiment très large et très grand ; j’en ai visité chaque partie, l’une après l’autre, et j’ai vu que, partout, la divine providence avait pourvu à tout ce qui était nécessaire. (…) Durant la messe, la lumière vint en moi et la profonde compréhension de toute cette œuvre ne laissa pas l’ombre d’un doute dans mon âme. Le Seigneur m’a fait connaître sa volonté comme en trois tâches, mais qui ne font qu’une.

La première : c’est que les âmes séparées du monde brûleront en offrande devant le trône de Dieu et imploreront miséricorde pour le monde entier ; elles obtiendront par leurs prières la bénédiction pour les prêtres et prépareront le monde, par leurs prières, à l’avènement final de Jésus.

La deuxième : c’est la prière unie à l’acte de miséricorde. Elles défendront particulièrement les âmes des enfants contre le mal. Prière et acte de miséricorde contiennent en eux tout ce que ces âmes devront mettre en œuvre, et en leur sein peuvent être admises même les plus pauvres ; elles essaieront d’éveiller l’amour et la miséricorde de Jésus dans ce monde égoïste.

La troisième : c’est la prière et l’empressement à la miséricorde, sans aucune obligation de vœux, mais ce faisant, elles auront part à tous les mérites et privilèges de l’ensemble.

Cette troisième tâche peut concerner tous les gens vivant dans le monde. Ils devront accomplir au moins un acte quotidien de miséricorde, car il peut y en avoir beaucoup, puisqu’il est facile de le faire pour chacun, même pour le plus pauvre, car l’accomplissement de la miséricorde est triple : la parole miséricordieuse, par le pardon et la consolation ; deuxièmement, là où tu ne peux pas prendre la parole, prier – et cela est miséricorde ; troisièmement, les actes de miséricorde. Et lorsque viendra le dernier jour, nous serons jugés sur cela et, selon cela, sera prononcé notre jugement pour l’éternité. » (Petit Journal 1154-1158)

Ecoutons

« Aujourd’hui, amène-moi les âmes des hérétiques et apostats ; immerge-les dans l’océan de ma miséricorde. Ce sont elles qui, dans mon amère agonie, me déchiraient le Corps et le Cœur, c‘est à dire l’Eglise. Mais lorsqu’elles s’unissent de nouveau à l’Eglise, mes blessures se cicatrisent et j’éprouve une consolation dans ma Passion. » (Petit Journal, 1210)

Méditons

L’Evangile nous dit que la tunique de Jésus était tout d’une pièce et qu’elle ne fut pas divisée par les soldats qui la tirèrent au sort. Saint Augustin voit dans la tunique de Jésus qui n’est pas partagée, le symbole de l’unité de l’Eglise. Si Jésus est celui qui réalise l’unité des croyants, il appartient néanmoins aux hommes de la préserver.

Que Marie, Mère de miséricorde, nous donne d’œuvrer par la prière, par la parole et par l’action à l’unité de l’Eglise.  

Prions

Très miséricordieux Jésus, qui êtes la bonté même et qui ne refusez pas la lumière à ceux qui vous la demandent, recevez dans la demeure de votre Cœur très miséricordieux les âmes des hérétiques, des apostats et de tous ceux qui errent dans la foi. Que votre lumière les attire à l’unité de l’Eglise. Ne les rejetez pas de votre protection mais faites qu’eux aussi glorifient la largesse de votre miséricorde.

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes des hérétiques et des apostats qui, persistant obstinément dans leurs erreurs, ont gaspillé vos dons et abusé de votre grâce. Ne regardez pas leurs méchancetés mais l’amour et l’amère Passion de votre Fils qui vous priait avec tant de ferveur pour qu’ils retrouvent au plus tôt cette unité et que de concert avec nous, ils glorifient votre miséricorde dans les siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute la neuvaine de la miséricorde divine enregistrée avec l’abbé Alain Moster en l’église Sainte Madeleine de Strasbourg : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Le Chapelet de la miséricorde enregistré avec l’abbé Florent MOLIN et le groupe de prière du Rosaire de la paroisse Saint Louis en ville : : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

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NEUVAINE DE LA MISERICORDE DIVINE : 4ème jour

PROPAGATION DU CULTE DE LA MISÉRICORDE DIVINE

« … fais ce qui est en ton pouvoir pour étendre la vénération de ma miséricorde, je suppléerai à ce qui te manque. Dis à l’humanité douloureuse de se blottir dans mon Cœur miséricordieux et je la comblerai de paix. (…) Quand l’âme s’approche de moi avec confiance, Je la comble de tant de grâces qu’elle ne peut les contenir toutes et qu’elle rayonne sur les autres âmes. Les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, Je les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son nourrisson » (Petit Journal 1074).

« Aux prêtres qui proclameront et glorifieront ma miséricorde, je donnerai une force extraordinaire, je bénirai leurs paroles et je toucherai les cœurs auxquels ils s’adresseront » (Petit Journal 1521).

« Tu dois témoigner aux autres la miséricorde, toujours et partout, tu ne peux pas t’en écarter, ni t’excuser, ni te justifier. Je te donne trois moyens pour exercer la miséricorde envers le prochain: le premier – l’action, deuxième – la parole, le troisième – la prière; ces trois degrés renferment la plénitude de la miséricorde et c’est la preuve irréfutable de l’amour envers moi. De cette manière, l’âme glorifie et honore ma miséricorde » (Petit Journal 742).

Ecoutons

« Aujourd’hui, amène-moi les païens et ceux qui ne me connaissent pas encore. Dans mon amère Passion, J’ai également pensé à eux et leur zèle consolait mon Cœur. Immerge-les maintenant dans l’océan de ma miséricorde. » (Petit Journal, 1210)

Méditons

Dans sa Passion, Jésus s’est donné pour tout homme ; son sacrifice sur la Croix témoigne d’un amour incommensurable pour Dieu et pour l’humanité. Par son obéissance aimante, Il rend toute gloire à Dieu ; en disant « J’ai soif », Il manifeste son désir ardent du salut des âmes. Cette soif, il souhaite que nous l’apaisions en faisant connaître son amour miséricordieux à tout homme. En effet, on ne saurait témoigner davantage de charité pour Dieu et pour le prochain, qu’en amenant ceux qui L’ignorent  à connaitre Jésus, la source du salut, l’essence même de la joie.

Que Marie, Mère de miséricorde, nous donne un cœur d’apôtre.  

Prions

Très Miséricordieux Jésus, qui êtes la lumière du monde, accueillez dans la demeure de votre Cœur très miséricordieux les âmes des païens et incroyants qui ne vous connaissent pas encore. Que les rayons de votre grâce les éclairent afin qu’ils puissent, de concert avec nous, chanter éternellement les merveilles de votre miséricorde.

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les âmes des païens et sur celles de tous ceux qui ne vous connaissent pas encore. Elles aussi sont enfermées dans le Cœur très miséricordieux de votre Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ. Gagnez-les à la lumière de l’Evangile afin qu’elles comprennent combien est grand le bonheur de vous aimer. Faites qu’eux aussi glorifient dans les siècles les largesses de votre miséricorde. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute la neuvaine de la miséricorde divine enregistrée avec l’abbé Alain Moster en l’église Sainte Madeleine de Strasbourg : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Le Chapelet de la miséricorde enregistré avec l’abbé Florent MOLIN et le groupe de prière du Rosaire de la paroisse Saint Louis en ville : : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

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NEUVAINE DE LA MISERICORDE DIVINE : 3ème jour

LE MESSAGE DE LA MISÉRICORDE DIVINE

C’est à Sainte Faustine, une religieuse polonaise de la congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde qui avait une confiance illimitée en Dieu, que le Seigneur Jésus confia une grande mission : le message de la miséricorde adressé au monde entier. Sa mission consiste à transmettre de nouvelles prières et formes du culte de la miséricorde divine pour rappeler la vérité oubliée sur l’amour miséricordieux du Seigneur envers chaque homme. Dans ce message, le Dieu de miséricorde se révèle en Jésus Christ notre Sauveur comme Père d’amour et de miséricorde, particulièrement envers les malheureux, les égarés et les pécheurs.

« Tu es la secrétaire de ma miséricorde, je t’ai choisie pour cette fonction dans cette vie et dans la vie future » (Petit Journal 1605). « … ton devoir est d’écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui, en lisant ces écrits, seront consolées et auront le courage de s’approcher de moi » (Petit Journal 1693).

« Aujourd’hui, Je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir en l’étreignant sur mon Cœur miséricordieux (…) ; avant le jour de la justice, J’envoie le jour de la miséricorde » (Petit Journal 1588).

Le Sauveur désire que le monde entier connaisse de nouvelles formes du culte de la miséricorde divine et qu’il connaisse également les promesses qui y sont attachées. Le Seigneur s’engage à tenir ces promesses à condition que nous ayons confiance en la bonté de Dieu et que nous soyons miséricordieux envers le prochain.

« J’ai ouvert mon cœur, en tant que source vivante de miséricorde ; que toutes les âmes y puisent la vie, qu’elles s’approchent de cet océan de miséricorde avec une très grande confiance. Les pécheurs obtiendront justification et les justes seront affermis dans le bien » (Petit Journal 1520).

« … le pécheur comme le juste ont besoin de ma miséricorde. La conversion comme la persévérance sont une grâce de ma miséricorde » (Petit Journal 1577).

« Les grâces de ma miséricorde se puisent à l’aide d’un unique moyen – et c’est la confiance. Plus sa confiance est grande, plus l’âme reçoit » (Petit Journal 1578).

Ecoutons

« Aujourd’hui, amène-moi toutes les âmes pieuses et fidèles, immerge-les dans l’océan de ma miséricorde. Ces âmes m’ont réconforté sur le chemin du calvaire, elles étaient cette goutte de consolation, au milieu d’un océan d’amertume. »  (Petit Journal, 1210)

Méditons

« Tout est grâce », nous dit sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ! En effet, aussi bien la conversion du cœur que la persévérance dans le bien, sont avant tout des dons de l’amour miséricordieux du Seigneur. De nous-mêmes, nous ne sommes capables de rien faire ; ce n’est qu’en Jésus, qui a « vaincu le monde », que nous sommes en mesure d’accomplir la volonté de Dieu.

Que Marie, Mère de la miséricorde, nous obtienne un cœur reconnaissant pour Jésus, notre Sauveur victorieux de la mort, ainsi que suffisamment d’humilité pour accepter notre totale dépendance vis-à-vis de la miséricorde de Dieu.

Prions

Très miséricordieux Jésus, qui accordez surabondamment les grâces du trésor de votre miséricorde, recevez tous les fidèles chrétiens dans la demeure de votre Cœur très miséricordieux et ne nous en repoussez à jamais. Nous vous en supplions par l’amour inconcevable, dont brûle votre Cœur pour le Père céleste.

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Éternel, jetez un regard de compassion sur les âmes fidèles, héritage de votre Fils et, par les mérites de sa douloureuse Passion, accordez-leur votre bénédiction et enveloppez-les de votre protection perpétuelle afin qu’ils ne perdent pas l’amour et le trésor de la sainte foi mais qu’avec le chœur des anges et des saints, ils louent éternellement votre miséricorde infinie. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute la neuvaine de la miséricorde divine enregistrée avec l’abbé Alain Moster en l’église Sainte Madeleine de Strasbourg : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Le Chapelet de la miséricorde enregistré avec l’abbé Florent MOLIN et le groupe de prière du Rosaire de la paroisse Saint Louis en ville : : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

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NEUVAINE DE LA MISERICORDE DIVINE : 2ème jour

Le texte que Jésus a souhaité sur l’image est : « Jésus, j’ai confiance en toi ». Jésus dit à sœur Faustine que beaucoup de bénédictions émaneront de cette image. Les rayons rouges et bleus symbolisent les sacrements de l’Eucharistie et du Baptême, sacrements pascals par excellence. 

Jésus à sœur Faustine au sujet du tableau : « Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la croix » (Petit Journal, 326).

« J’ai vu aujourd’hui la gloire de Dieu se répandre par cette image. Beaucoup d’âmes obtiennent des grâces, même si elles n’en parlent pas publiquement. Bien que les vicissitudes de cette image soient de toutes sortes, Dieu en retire de la gloire et les efforts de Satan et des mauvaises personnes se brisent et sont anéantis. Malgré la méchanceté de Satan, la miséricorde divine va triompher sur le monde entier et sera adorée par toutes les âmes » (Petit Journal, 1789).

Ecoutons

« Aujourd’hui, amène-moi les âmes sacerdotales et religieuses ; immerge-les dans mon insondable miséricorde. Elles m’ont donné la force d’endurer ma douloureuse Passion ; c’est par elles, comme par des canaux, que se déverse sur l’humanité ma miséricorde. » (Petit Journal, 1210)

Méditons

« Le sacerdoce, c’est l’amour du Cœur de Jésus » nous dit le saint Curé d’Ars. En effet, pour que l’humanité soit toujours immergée dans la miséricorde divine dont elle a un besoin vital (sans même en avoir conscience !), Jésus a institué le sacerdoce. Les prêtres sont le canal par lequel s’épanche la miséricorde infinie de Dieu : c’est par les sacrements de l’Eglise, institués par Jésus-Christ Lui-même et dispensés par les prêtres, que nous avons part aux fruits de la rédemption.

Afin que nous-mêmes puissions bénéficier des trésors de la miséricorde infinie de Dieu, il faut que les canaux par lequel elle passe, soient suffisamment nombreux et bien dégagés. En d’autres mots, les prêtres doivent être suffisamment nombreux mais aussi de véritables témoins de la miséricorde de Dieu. Pour cela, il nous revient de prier pour les vocations sacerdotales et religieuses selon le mandement de Jésus, « Priez donc le maitre de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson », (Matthieu 9, 37) mais aussi pour la sainteté des prêtres.

Que Marie, Mère de miséricorde, nous obtienne des prêtres selon le Cœur de Dieu.

Prions

Très miséricordieux Jésus, qui êtes la source de tout bien, multipliez les grâces dans l’âme de vos prêtres, religieux et religieuses, afin qu’ils accomplissent dignement et avec profit les actes de miséricorde, et que – par la parole et l’exemple – ils amènent leur prochain à rendre au Père de miséricorde, qui est dans les cieux, la glorification qui Lui est due.

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, jetez un regard de compassion sur les élus de votre vigne, les prêtres et les religieux en les comblant de la plénitude de votre bénédiction. Par les sentiments du Cœur de votre Fils, accordez-leur lumière et force, afin qu’ils puissent conduire les autres sur le chemin du salut et glorifier avec eux sans cesse votre miséricorde sans borne. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute la neuvaine de la miséricorde divine enregistrée avec l’abbé Alain Moster en l’église Sainte Madeleine de Strasbourg : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Le Chapelet de la miséricorde enregistré avec l’abbé Florent MOLIN et le groupe de prière du Rosaire de la paroisse Saint Louis en ville : : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

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NEUVAINE DE LA MISERICORDE DIVINE : 1er jour

C’est Jésus Lui-même qui ordonna à sainte Faustine d’écrire cette neuvaine et de la réciter avant la fête de la miséricorde, le 1er dimanche après Pâques. On la commence le Vendredi-saint.

« Je désire que durant neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde afin qu’elles y puisent force et fraicheur ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et surtout de la mort. Chaque jour, tu amèneras à mon Cœur un groupe différent de ces âmes et tu les plongeras dans l’océan de ma miséricorde. Moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père. Tu feras cela dans cette vie et dans l’autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde. Chaque jour, par ma douloureuse Passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes » (Petit Journal, 1209)

Ecoutons

« Aujourd’hui, amène-moi l’humanité entière et particulièrement tous les pécheurs ; immerge-la dans l’océan de ma miséricorde. Tu me consoleras ainsi dans cette amère tristesse dans laquelle me plonge la perte des âmes. » (Petit Journal, 1210)

Méditons

Jésus a dit « Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jean 15, 13).

Joignant l’exemple à la parole, Il s’est donné pour chacun d’entre nous dans sa Passion. C’est pour l’humanité entière mais aussi pour chaque âme en particulier que Jésus s’est livré et qu’Il a accepté de vivre sa Passion. Chaque âme est aimée de Jésus avec la puissance et la fougue même d’un Dieu. Ce mystère de l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous est tellement grand, tellement incompréhensible au regard de ce que nous sommes, qu’il ne pourra être vraiment compris que dans l’éternité.

« Frères, au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (Corinthiens 5,20) nous dit saint Paul. Ne permettons-pas que le sang de Jésus ait été répandu en vain; Laissons-le nous conduire aux joies de la vie éternelle qui commencent dès ici-bas si nous menons une véritable vie d’enfant de Dieu.

Que Marie, Mère de la miséricorde, nous obtienne de nous laisser émouvoir par l’immensité de l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous et qu’elle nous conduise sur le chemin d’une véritable conversion du cœur.

Prions

Très miséricordieux Jésus, dont le propre est d’avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regardez pas nos péchés mais la confiance que nous avons en votre infinie bonté ; recevez-nous dans la demeure de votre Cœur très compatissant et ne nous laissez pas en sortir pour l’éternité. Nous vous en supplions par l’amour qui vous unit au Père et au Saint Esprit.

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, jetez un regard de miséricorde sur toute l’humanité enfermée dans le Cœur très compatissant de Jésus, particulièrement sur les pauvres pécheurs ; par sa douloureuse Passion, témoignez-nous votre miséricorde afin que nous glorifions la toute-puissance de votre miséricorde pour les siècles des siècles. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Toute la neuvaine de la miséricorde divine enregistrée avec l’abbé Alain Moster en l’église Sainte Madeleine de Strasbourg : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Le Chapelet de la miséricorde enregistré avec l’abbé Florent MOLIN et le groupe de prière du Rosaire de la paroisse Saint Louis en ville : : https://youtu.be/UswBdjqi2xY?si=2iTkWNofdPtQmQd7

Pour télécharger le texte de la Neuvaine : https://www.croix-glorieuse.org/la-mis%C3%A9ricorde-divine

 

 

 

 

 

 

 

LE SEPULCRE

Contemplons

Ecoutons

Prenant le corps, Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé, et le déposa dans le tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. (Matthieu 27, 59-60)

Méditons

Jésus n’a pas eu de sépulture à proprement parler parce que tout a été fait dans la hâte et que rien n’était prévu pour cela : les rites prescrits n’ont pu être accomplis. Voilà les choses quand on les regarde à notre hauteur.

Lorsqu’on élève son regard au niveau de celui de Jésus, on voit les choses différemment. Il ne s’agit plus alors d’ensevelir un corps voué à la corruption mais de tout disposer pour la résurrection à venir. En mourant sur la Croix après avoir accompli la volonté de Dieu en tout point, Jésus est déjà victorieux : dans sa mort, la résurrection est déjà en germination. « Jésus, s’est fait obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix » nous dit saint Paul. A présent, le Père « va souverainement l’élever et lui donner le nom qui est au-dessus de tout nom afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers et que toute langue proclame que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2, 9-11).

La mort de Jésus intervient au soir du sixième jour. Le lendemain, c’est le sabbat qui commémore le jour où Dieu s’est reposé de toute l’œuvre qu’il a accomplie (Genèse 2, 3). Par sa Passion, Jésus a régénéré toute la création déchue en la libérant de l’esclavage du péché. Comme pour la première création (le septième jour), il va se reposer de toute l’œuvre qu’il a accomplie. Il ne s’agit donc pas d’ensevelir un corps mais de lui ménager un endroit pour se reposer de toute son œuvre de création nouvelle en attendant l’aube du premier jour de l’ère nouvelle.

La nuit du passage de l’ange exterminateur sur le pays d’Egypte, Moïse ordonna aux enfants d’Israël de manger l’agneau pascal debout, à la hâte et de se tenir prêts à quitter le pays qui les tenait en esclavage (Exode 12, 11). Le soir du Vendredi-saint, Jésus réalise ce que figuraient les consignes de Moïse : il est l’agneau de Dieu qui a été immolé pour notre pâque à nous. Dans moins de deux jours, il s’en reviendra des enfers pour nous emmener à travers la mer rouge vers la terre promise où coulent le lait et le miel, où nous goûterons la liberté des enfants de Dieu. Point n’est donc besoin de s’attarder en rites funéraires qui n’ont pas lieu d’être pour celui qui est le maître de la vie.

Malgré la hâte, Joseph d’Arimathie et les disciples qui ont suivi Jésus jusque sur le Calvaire, mettent un soin religieux à ensevelir dignement le corps du Seigneur. C’est Joseph d’Arimathie qui offre à Jésus son propre sépulcre, une tombe qui n’avait jamais servi. Il offre aussi un suaire immaculé et les aromates qui servent à rendre à Jésus les derniers hommages. Joseph d’Arimathie est âgé et a déjà pris toutes les dispositions utiles pour sa mort. En cédant son tombeau et tout le nécessaire à son propre ensevelissement, il s’expose à ne pas en avoir lui-même si la mort venait à le frapper. Or, par ces dons, Joseph d’Arimathie nous fait savoir qu’il a mis sa foi en Jésus dont il croit qu’il est effectivement le Fils de Dieu fondé à dire : « je suis la résurrection et la vie. » Joseph marque aussi sa rupture avec l’ancienne alliance : le salut ne se trouve plus dans des rites mais dans une personne et cette personne, c’est Jésus-Christ.

Jésus a reçu les plus beaux hommages funèbres de son vivant. Rappelez-vous : six jours avant la pâque, Marie-Madeleine a versé sur les pieds de Jésus un parfum de grande valeur et ce geste avait été agréé par le Seigneur : « laisse-la observer cet usage en vue de mon ensevelissement ! » dit-il à Judas qui récrimine, « … moi, vous ne m’aurez pas toujours » (Jean 12, 7-8). Et l’Evangéliste précise : « la maison fut remplie de l’odeur de ce parfum » (Jean 12, 3) ce qui nous renseigne tant sur l’intensité de l’amour repentant de Marie-Madeleine, que sur la dilection avec laquelle Jésus accueille son geste. Jésus montre ainsi que point n’est besoin de vouloir conjurer la mort par des rites. Lui, il en est vainqueur et celui qui meurt en lui, vivra éternellement.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Le tombeau du Christ à Jérusalem.

LA PIETA

Contemplons

Ecoutons

« Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère: « Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, une épée te transpercera l’âme afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs. » » (Luc 2, 34-35)

Méditons

La séquence Stabat Mater nous fait chanter : « Quel homme, sans verser de pleurs, verrait la Mère du Seigneur, endurer si grand supplice ? Qui pourrait, dans l’indifférence, contempler en cette souffrance la Mère auprès de son Fils ? » Quelle image peut davantage susciter la compassion, que celle d’une mère portant sur ses genoux le cadavre horriblement mutilé de son enfant. Quelle que soit la mère, nous sommes touchés par sa souffrance. Mais quelle émotion lorsqu’il s’agit de la Mère de Dieu, qui tient dans ses bras le corps sans vie du plus aimant et du plus innocent de tous les fils.

Jésus est l’agneau de Dieu, qui a donné sa vie en rançon pour nous tous. Il est l’agneau sans tache et sans défaut, qui a été sacrifié pour notre pâque. Si en Jésus nous voyons celui qui s’est donné pour nous, en Marie, nous voyons celle qui nous l’a donné à deux reprises : en lui donnant la vie, puis en lui donnant de donner sa vie pour nous. Si Jésus est l’agneau sacrifié, Marie est une Mère sacrifiée, qui accepte de donner la vie du meilleur de ses fils pour que tous ses frères aient la vie et qu’ils l’aient en plénitude.

Le nom « Marie » a plusieurs étymologies dont « mer d’amertume. » L’un des titres de gloire sous lesquels on invoque la Mère de Dieu dans les litanies de Lorette est « reine des martyrs. » Oui, personne n’a plus souffert que Marie parce que personne n’avait un cœur plus pur. Et plus un cœur est rempli de Dieu, plus il est sensible à la détresse humaine. Marie ne pouvait que souffrir au-delà de toute mesure du sacrifice de celui qui est tout autant son Fils que son Dieu. Chaque martyr est représenté avec l’instrument de son supplice. Marie est la seule dont l’instrument du martyre est Jésus lui-même. Elle n’a pas versé son sang, comme les martyrs, mais dans son âme, elle a ressenti toutes les douleurs et les souffrances de Jésus. Et parce que son amour pour Jésus était total, elle s’est entièrement donnée avec Lui, ne cherchant pas à épargner sa douleur. Si le coup de lance de Longin a ouvert le Cœur Sacré de Jésus pour en libérer des forces de vie pour nous, il nous a en même temps ouvert le Cœur de Marie pour en libérer des torrents de compassion pour nous, pauvres pécheurs.

En Marie, tenant dans ses bras le corps inanimé de Jésus, nous contemplons l’Eglise qui enlace son époux crucifié qui a donné sa vie pour elle. Marie n’est à aucun moment concentrée sur sa douleur car elle tire sa force du don de Jésus. Sans cesse, elle contemple les plaies du Sauveur pour y voir les trophées de son amour victorieux et nourrir en elle l’espérance de la résurrection. En contemplant Jésus mort, dans ses bras, Marie ne voit pas une exhortation à la revanche, à la vengeance, mais une invitation à accueillir les fruits de rédemption conquis par Jésus et à prendre au sérieux son message de conversion du cœur. En recevant Jésus dans ses bras, sur ses genoux, sur son Cœur, Marie accepte l’invitation de Jésus à se laisser sauver par Lui. En nous montrant Jésus et en nous le tendant, elle nous invite à faire comme elle et à nous laisser sauver par lui. Rien ne saurait être pire que de laisser le sacrifice de Jésus sans réponse de notre part.

A côté de Jésus souffrant, le bon peuple de Dieu a toujours voulu contempler Marie, celle qui a souffert pour et par Jésus, trouvant en elle l’expression la plus accomplie de la réponse de l’Eglise au don d’amour de Jésus. Dans ce sens, saint François-Xavier a souvent répété : « J’ai trouvé le peuple rebelle à l’Evangile chaque fois qu’à côté de la Croix de Jésus, j’ai omis de montrer l’image de sa Mère. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Le suaire d’Oviedo est un linge qui a été appliqué sur le visage lorsqu’il a été déposé dans le sépulcre. Ce linge était lui-même recouvert par le saint suaire de Turin. Des études révèlent des similitudes entre les deux reliques.

LE COTE TRANSPERCE

Contemplons

Ecoutons

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé. (Jean 19, 31-37)

Méditons

Jean est resté, avec Marie, auprès de Jésus jusqu’à sa mort. Il l’a vu mourir. Il l’a vu rendre son dernier souffle. Il a vu le soldat lui ouvrir le côté. Il a vu s’en échapper tout ce qui restait de vie en lui. Il a vu que tout ce qui aurait pu permettre au corps de Jésus de réenclencher les processus vitaux, a quitté son corps. Il n’y a aucun doute sur le fait que Jésus est bel et bien mort et que rien, humainement, ne permet plus de le ramener à la vie. L’apôtre est formel. Aussi insiste-t-il : « Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. »

Ce témoignage de Jean est capital. Il permet de contrer tous ceux qui pourraient prétendre que Jésus n’est pas mort mais qu’il a été décroché de la croix et soigné, que par conséquent, il n’est pas ressuscité. Or, tel n’est pas le cas et Jean, qui a été présent jusqu’au bout et a vu Jésus rendre son dernier souffle, a constaté de la manière la plus formelle qui soit, que Jésus, le Christ, est physiquement mort. Et il n’est pas le seul : les soldats aussi ont constaté la mort de Jésus, eux qui ne lui ont pas brisé les jambes mais lui ont percé le côté.

La crucifixion est une mort cruelle, qui peut n’intervenir qu’après une très longue agonie. Aussi, briser les jambes des crucifiés constitue un acte de miséricorde. Une fois brisées, les crucifiés ne peuvent plus se redresser sur la croix en s’appuyant sur leurs jambes pour respirer et finissent par mourir étouffés. Ce sera le lot de Dismas et de Gesmas. Par contre, on ne brise pas les jambes de Jésus car il est déjà mort. En cela encore, Jésus accomplit pleinement les prophéties. En effet, Jésus est l’agneau de Dieu, celui de la pâque nouvelle à qui, conformément aux ordres donnés par l’Eternel à Moïse, aucun os ne doit être brisé (Exode 12, 47 ; Nombres 9, 12). Afin de vérifier si les crucifiés sont bien morts, on leur ouvre le côté. Et là aussi, Jésus accomplit la prophétie : « Et ils regarderont vers moi, celui qu’ils ont transpercé » (Zacharie 12, 10).

Le côté de Jésus n’est pas percé mais il est ouvert, non pas pour vérifier que toute vie l’a quitté mais pour laisser la vie, notre vie, s’en échapper. En effet, de ce côté ouvert sortent de l’eau et du sang, symboles des sacrements du baptême et de l’Eucharistie, sacrements par lesquels Jésus nous donne et maintient en nous la vie divine. Dans le désert, les juifs assoiffés prièrent Moise d’intercéder pour eux auprès de Dieu afin qu’il leur procure de l’eau. Dieu dit à Moise de frapper deux fois avec sa verge contre un rocher et de l’eau en abondance s’en échappa. Jésus est le rocher contre lequel nous frappons afin qu’il nous procure les torrents d’eau vive qu’il a promis à la cananéenne. Jésus avait bien dit : « si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi ; qu’il boive celui qui croit en moi » et Jean rajoute : il désignait ainsi l’esprit que devaient recevoir ceux qui croient » (Jean 7, 39).

Saint Jean Chrysostome voit en ce sang et cette eau qui s’épanchent du côté ouvert de Jésus, la naissance de l’Eglise. Il écrit : « J’ai dit que cette eau et ce sang étaient le symbole du baptême et des mystères (l’Eucharistie). Or, l’Eglise est née de ces deux sacrements… Or, les signes du baptême et des mystères sont issus du côté. Par conséquent le Christ a formé l’Eglise à partir de son côté, comme il a formé Eve à partir du côté d’Adam. Aussi saint Paul dit-il : « Nous sommes de sa chair et de ses os » désignant par là le côté du Seigneur. De même, en effet, que le Seigneur a pris de la chair dans le côté d’Adam pour former la femme, ainsi le Christ nous a donné le sang et l’eau de son côté pour former l’Eglise. Et de même qu’alors il a pris de la chair du côté d’Adam, pendant l’extase de son sommeil, ainsi maintenant nous a-t-il donné le sang et l’eau après sa mort. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les anges et tous les saints,

le corps, le sang, l’âme, la divinité, la sainte-face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes messes et communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Le saint suaire de Turin : gros plan sur le visage de Jésus