L’Institution de l’Eucharistie

Méditons

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. (Jean 13, 1).

L’amour de Dieu est à l’origine de tout bienfait. Comme nous ne pouvons nous hisser jusqu’à lui, il s’abaisse jusqu’à nous. C’est ce qu’il a fait en se faisant homme en Marie, en s’offrant pour nous au Père sur le gibet de la Croix. C’est encore ce qu’il a fait  en se faisant notre compagnon de route par l’Eucharistie où il est vraiment présent avec son corps, son sang, son âme, sa divinité.

En nous donnant la médaille miraculeuse, Dieu ne nous ouvre pas une voie de salut à moindre effort, qui nous dispenserait de recourir aux sacrements, de réaliser les œuvres de la foi. Au contraire, la médaille miraculeuse est un sacramental qui doit nous aider à cultiver la mémoire des merveilles du Seigneur, auxquelles Marie a assisté, dont elle a gardé le souvenir dans son cœur, qu’elle brûle du désir de nous partager. La médaille miraculeuse est un moyen pour nous aider à nous dépasser dans l’offrande de nous-même en union avec Jésus-Eucharistie pour le salut de tous.

O Marie, conçue sans péché, Notre Dame de la médaille miraculeuse, donnez-nous de vous imiter dans votre amour pour l’Eucharistie.

Prions 

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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