L’Annonciation

Méditons

Marie tient Jésus sur ses genoux comme une maman tient son enfant. Son regard de foi voit au-delà des plaies de Jésus. Elle semble penser aux paroles de l’ange à l’Annonciation : «  Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 32-33). Elle sait que les voies de Dieu ne sont pas celles des hommes. Même si Jésus s’est livré aux mains des pécheurs, qui l’ont tué, cette parole de l’ange se réalisera. Aussi, ne se trouble-t-elle pas.

Elle pense aussi à la parole : « le Seigneur est avec toi » (Luc 1, 28) car il l’est assurément : comment pourrait-elle survivre à cette heure si Dieu lui-même ne la soutenait pas !

Et elle se remémore ses mots à elle : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout m’advienne selon ta parole » (Luc 1, 38). Elle a mis sa foi dans le Seigneur de manière irrévocable, en ce Dieu dont l’ange lui dit que rien ne lui est impossible (Luc 1, 37). Cette foi la soutient et lui donne de traverser l’épreuve de la Passion dans la foi en la victoire finale de Dieu.

Marie, Notre-Dame de Marienthal, recevez-moi comme votre enfant et apprenez-moi à me donner à Dieu comme vous-même l’avez fait.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d’enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses, un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un cœur fidèle et généreux qui n’oublie aucun bienfait et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils, un cœur grand et indomptable qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un cœur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel. Amen. (Léonce de Grandmaison)

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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