La Tempête apaisée

Méditons

Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » (Marc 4, 40)

Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ? (Romains 8, 31)

Oui, si nous sommes unis à Jésus, nous n’avons rien à craindre, même si nous sommes pris dans une violente tempête, qui menace de faire sombrer nos existences. Dieu est maître des événements ; pas un cheveu ne tombe de notre tête sans sa permission (Luc 21, 18). L’épreuve est permise par Dieu car notre foi doit être éprouvée pour qu’elle reçoive sa juste récompense.

La médaille miraculeuse doit nous rappeler que nous ne sommes pas seuls dans nos combats, que Dieu est à nos côtés. Les épreuves ne peuvent nous être épargnées mais, avec la médaille miraculeuse, nous les traversons dans une foi, une espérance, une charité, décuplées, dans l’union à Jésus et à Marie.

Les grâces de protection de la médaille miraculeuse sont innombrables : les ex-voto sont là pour en témoigner. Et si la diffusion de la médaille a été aussi rapide, c’est parce qu’elle a préservé ses dévots des pires dangers comme pendant l’épidémie de choléra qui sévit à Paris en 1832. Impossible de les dénombrer : les lettres de reconnaissance ne cessent d’affluer rue du Bac, lieu des apparitions. Dès le début de l’année 1833, la médaille est connue comme la « médaille qui guérit » ou « médaille miraculeuse de Marie conçue sans péché », ou tout simplement « médaille miraculeuse ».

La diffusion si rapide de cette médaille est, elle aussi, proprement miraculeuse puisqu’à l’automne 1834, pas moins de 500.000 médailles ont déjà été frappées. En dix ans, entre 1832 et 1842, 320 millions de médailles miraculeuses sont distribuées dans le monde.

O Marie, conçue sans péché, Notre Dame de la médaille miraculeuse, donnez-nous de vous imiter dans votre confiance en Jésus.

Prions 

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous (ter).

Ô Notre Dame de la médaille miraculeuse qui avez voulu apparaître à sainte Catherine Labouré comme la médiatrice de toutes les grâces, écoutez-moi, je vous implore !

Je remets entre vos mains maternelles toutes mes intentions, tous mes intérêts spirituels et temporels. Je vous confie la grâce que j’ose solliciter de votre bonté, vous suppliant humblement d’en parler à votre divin Fils et de lui demander de m’exaucer, si cette grâce que j’implore est bien conforme à sa volonté et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes vers le Seigneur, daignez, ô Vierge puissante, les abaisser sur moi, m’envelopper de vos rayons de grâces afin qu’à la lumière et à la chaleur de ces rayons, mon âme se dégage des choses d’ici-bas, se purifie et marche joyeusement à votre suite, jusqu’au jour où vous m’accueillerez à la porte du ciel. Amen. 

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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