La grande promesse

« Je te promets, dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis du mois, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir leurs Sacrements, et que mon divin Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure »

Contemplons

Le Sacré-Cœur de Jésus révèle à la bienheureuse Marie du Divin Cœur son désir de régner sur tous les cœurs

Méditons

De toutes les promesses faites par le Sacré-Cœur de Jésus à Marguerite-Marie Alacoque, c’est très probablement la plus connue, voire la seule retenue par le grand public. C’est regrettable lorsqu’on connait les onze autres mais, disons-le, cette dernière promesse est de taille.

En effet, Jésus promet à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis de suite en l’honneur de son Sacré-Cœur, la grâce d’une bonne mort. Le salut éternel assuré au prix d’une communion lors de neuf premiers vendredis consécutifs ! Aussi, a-t-on, pour des générations entières, jusque dans les années soixante, institué cette dévotion et veillé à ce que les enfants l’accomplissent. Certains y sont restés fidèles toute leur vie.

Lorsque Jésus promet la grâce d’une bonne mort à ceux qui communieront neuf premiers vendredis de suite, il entend que cette démarche ne soit pas purement « administrative » mais réalisée dans l’esprit de la dévotion à son Sacré-Cœur, telle qu’il la souhaite c’est-à-dire envisagée comme une démarche de réparation pour les péchés personnels et collectifs qui blessent son divin Cœur.

Communier le premier vendredi du mois sans intention de faire réparation à son Sacré-Cœur, n’entre pas dans l’esprit de ce que Jésus demande. La réparation est même la caractéristique essentielle de ces neuf  communions demandées : elles doivent procéder d’un désir d’aimer Jésus d’un surcroit d’amour pour ceux qui le rejettent, d’un vrai repentir de nos péchés et de ceux du monde entier. Communier sans intention explicite de faire réparation, ne remplit pas les conditions pour la réalisation de cette dernière promesse.

Aussi, ces neuf communions ne sauraient-elles se disjoindre du sacrement de pénitence. En effet, nos efforts de conversion doivent précéder nos communions et elles doivent se prolonger par une vie renouvelée dans l’Esprit-Saint et toute tournée vers Jésus, plus ouverte à son amour. On ne peut faire réparation au Sacré-Cœur, c’est-à-dire implorer sa miséricorde pour ceux qui l’offensent et en même temps le contrister par notre propre vie qui, elle, ne serait pas exempte de péchés.

Enfin, la communion réparatrice des neuf premiers vendredis du mois nous appelle à un surcroit d’action de grâce pour ceux qui ne remercient jamais. Aussi, plus que pour toutes les autres, elle doit se prolonger par un temps d’adoration au cours duquel on remercie, d’une part, Jésus du grand don de l’Eucharistie et on lui demande, d’autre part, pardon pour les nombreuses offenses qui lui sont faites chaque jour dans ce sacrement de son amour. « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément, et je vous offre le très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est lui-même offensé. Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs » (prière de l’ange de Fatima).

Communier le premier vendredi du mois, c’est se jeter dans l’océan de l’amour infini du Sacré-Cœur de Jésus. Et pour que la promesse d’une bonne mort nous soit accordée, il nous faut accepter de nous y noyer sans résistance aucune. Au final, c’est toujours l’amour qui sauve, celui qu’on donne, celui qu’on reçoit.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Laisser un commentaire