LA CROIX

Contemplons

Ecoutons

Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. (Luc 23, 26)

Méditons

Jésus n’a pas dormi depuis plus de 24 heures, il a été flagellé au-delà de ce qui est autorisé, il a été roué de coups, trainé d’un endroit à l’autre… Il a perdu énormément de sang, il est fiévreux et assoiffé… passons sur son état psychologique…

Il est à bout de forces et pourtant il doit, à présent, gravir le chemin qui mène au Calvaire, en portant la croix sur laquelle il sera immolé. Toujours silencieux et recueilli, Jésus reçoit la croix, l’accepte, non comme un supplice de plus, qu’il accepte de subir, mais comme le remède à tous nos maux. Le vendredi-saint, l’Eglise chante sur une mélodie triomphante : « Votre croix, Seigneur, nous l’adorons ; votre sainte résurrection, nous la louons et la glorifions. Voici en effet que, par le bois de la croix, la joie est entrée dans le monde entier. » (liturgie du vendredi-saint)

Le poids de la croix est écrasant. Les historiens, qui se fondent sur les reliques de la vraie Croix en bois de pin, estiment son poids à environ 75 kg. Aussi, en raison de son affaiblissement physique, bon nombre d’entre eux défendent la thèse que Jésus n’a porté que la partie transversale de la Croix. Cependant, selon le professeur André Marion de l’Institut d’Optique d’Orsay, qui a réalisé des études d’après le suaire de Turin et la tunique d’Argenteuil, les bandes reconstituées sur le dos des porteurs de ces linges, évoquent le portement de la croix entière. Les mystiques, comme Anna Katarina Emmerich, Marthe Robin ou Thérèse Neumann sont unanimes pour dire que Jésus a porté une croix entière et pleinement formée.

Comment Jésus a-t-il pu porter un tel poids ? C’est un fardeau écrasant pour un homme en bonne santé mais lui, si affaibli et si diminué ?! Jésus n’est qu’une seule plaie, et pourtant rien ne saurait le détourner de porter cette croix. Jésus veut nous montrer ainsi, que rien ne doit nous détourner du salut et que rien n’est plus important, en cette vie, que de travailler à parvenir au salut. Même écrasé par nos péchés et affaibli par nos faiblesses, nos passions, il nous faut avancer vers le salut en acceptant de porter la croix de notre devoir d’état, le moyen que Dieu nous donne pour le réaliser. Quelle que soit la dureté du chemin, Jésus nous enseigne à ne rien épargner pour réaliser la volonté de Dieu et à ne jamais ni nous en laisser détourner ni à y renoncer car le salut est à ce prix.

En portant une charge aussi surhumaine dans un tel état de déchéance, Jésus nous donne aussi à comprendre, que personne, en-dehors de lui, n’est en mesure de réaliser notre salut car lui seul est capable de porter un tel poids, et que le salut est le plus beau cadeau que le Créateur puisse faire à sa créature.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Saint Joseph, Père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ et chaste époux de la Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous et pour tous les besoins de la sainte Eglise catholique.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

Les reliques de la Passion du Christ

Reliquaire contenant un fragment de la Croix du Christ conservé à Notre-Dame de Paris

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