Jeunes témoins de la foi : sainte Agnès

Naissance /mort : 291 – 21 janvier 304

Age : 12 ans

Fête : 21 janvier

Patronage : des fiancés, de la chasteté, des récoltes, des jardiniers, des jeunes filles, des vierges

Vie :  Sainte Agnès de Rome est née en 291 après J.C. et a grandi dans une famille chrétienne. Agnès était très belle et appartenait à une famille riche. Sa main était très recherchée et de nombreux hommes de haut rang la poursuivaient. Cependant, Agnès a fait la promesse à Dieu de ne jamais souiller sa pureté. Son amour pour le Seigneur était grand et elle détestait le péché encore plus que la mort. Chaque fois qu’un homme souhaitait épouser Agnès, elle disait toujours : « Jésus-Christ est mon seul époux. »

Selon la légende, les jeunes gens qu’elle avait repoussés étaient tellement en colère et insultés par sa dévotion à Dieu et sa pureté qu’ils commencèrent à soumettre son nom aux autorités comme adepte du christianisme. Très en colère, Procope l’accusa d’être chrétienne et l’amena auprès de son père, le gouverneur. Le gouverneur promit à Agnès de merveilleux cadeaux si elle reniait Dieu, mais elle refusa. Il essaya de la faire changer d’avis en l’enchaînant, mais son beau visage rayonnait de joie.

Il l’envoya ensuite dans un lieu de péché, mais un ange la protégea. Finalement, elle fut condamnée à mort. Pourtant, Agnès était aussi heureuse qu’une mariée le jour de ses noces. Elle ne prêta pas attention à ceux qui la suppliaient de se sauver. « J’offenserais mon époux, dit-elle, si j’essayais de te plaire. Il m’a choisie en premier et il m’aura ! » Puis elle pria et inclina la tête pour le coup mortel de l’épée.

D’autres récits de la vie d’Agnès imputent son martyre au préfet Sempronius. Il aurait condamné la jeune fille à être traînée nue dans les rues. Certaines versions de la légende affirment que les cheveux d’Agnès poussèrent instantanément jusqu’à recouvrir tout son corps et que tous les hommes qui tentèrent de la violer furent immédiatement frappés de cécité.

Elle mourut vierge-martyre à l’âge de 12 ou 13 ans, le 21 janvier 304.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : vénérable Anne de Guigné

 

Naissance / Mort : 25 avril 1911 – 14 janvier 1922

Age : 10 ans

Fête : 14 janvier

Patronage : les enfants

Vie : Anne est née dans une famille profondément chrétienne, au château de la Cour à Annecy-le-Vieux. De par sa mère, son ascendance remonte jusqu’au roi de France Louis IX, né comme elle un 25 avril. La mort de son père, Jacques de Guigné, tombé au front à la tête de ses chasseurs-alpins en juillet 1915, fut, à quatre ans, le principe déclencheur de sa conversion.

Elle était une enfant d’intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente et jalouse, difficilement soumise et plutôt dominatrice. Âgée de 4 ans, elle entame alors une transformation profonde : son amour pour sa mère devient son chemin vers Dieu et elle acquiert rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires, maîtrisant désormais son comportement.

Elle fit sa première communion à 6 ans. Mais son jeune âge exigeait une dispense. L’évêque lui imposa donc un examen qu’elle franchira avec une facilité déconcertante. « Je souhaite que nous soyons toujours au niveau d’instruction religieuse de cet enfant-là » dira l’examinateur.

Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants : effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux. D’après son institutrice, Melle Basset, elle voulait sans cesse s’améliorer : « Rien d’extraordinaire dans sa vie, si ce n’est sa persévérance à devenir bonne. Le secret de sa montée spirituelle : prière et volonté. »

Selon d’autres témoins, son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, sa permanente charité étonnèrent ses contemporains. Sa manière de communier remuait les cœurs et plusieurs fois on la vit comme transfigurée. Ses pensées révélaient aussi sa sainteté. Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites. Elle disait vouloir devenir carmélite.

Elle mourut d’une méningite, à l’aube du 14 janvier 1922 après ce dernier échange avec la religieuse qui la veille :

Ma sœur, puis-je aller avec les anges ?

Oui, ma belle petite fille.

Merci, ma sœur, ô merci ! 

Dès 1922, la Revue du Rosaire, publie un article rédigé par le père Bernadot qui débouche sur l’édition d’un livre, publié plusieurs fois et dans plusieurs langues. Très vite le diocèse reçoit de nombreuses lettres de France et du monde « qui attestent de la confiance profonde qu’ont les fidèles de toutes conditions pour celle qu’on se plaît à appeler « la petite sainte. » De nombreuses autres personnes commencèrent à venir se recueillir sur sa tombe à Annecy-le-Vieux et dans la chambre où elle mourut à Cannes.

Devant la réputation de sainteté de la petite-fille, l’évêque d’Annecy lança son procès en béatification, dès le 21 janvier 1932. Toutefois, les études menées à Rome n’aboutirent pas très vite, le cas d’une toute jeune sainte, non martyre, ne s’étant jamais encore posé, d’autant plus qu’aucun miracle ni qu’aucune guérison n’ont jamais été constatés. Le procès en vue de la reconnaissance de l’héroïcité des vertus d’Anne fut finalement conclu en 1981, c’est-à-dire au nom des efforts réalisés par elle en vue de devenir meilleure.

Elle fut proclamée vénérable le 3 mars 1990 par le Pape Jean-Paul II et, en attendant sa béatification, on commence déjà à faire mémoire d’elle le 14 janvier.

Prions

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Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

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Jeunes témoins de la foi : sainte Maria Goretti

 

Photo de Maria prise en 1900

Naissance / Mort : 16 octobre 1890 – 6 juillet 1902

Age : 12 ans

Fête : 6 juillet

Patronage : patronne de la jeunesse. Elle nous obtient la pureté.

Vie :  Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Maria est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l’aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d’assurer la subsistance de la famille. Malgré l’exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Maria, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure.

Toute à l’ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d’elle. Elle résiste. Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s’est armé d’un couteau. Maria ne cède pas : « C’est un péché, Alessandro ! » Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Maria mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier. Alessandro se convertira en prison et finira ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain.

Pie XII la béatifie le 27 avril 1947 en présence de sa mère et de son meurtrier. Il la canonise le 24 juin 1950.

« Pie XII, à la canonisation de sainte Maria Gorette, « Marietta » (c’est ainsi qu’on l’appelait familièrement) rappelle aux jeunes du troisième millénaire que le véritable bonheur exige du courage et un esprit de sacrifice, le refus de tout compromis et d’être disposé à payer en personne, même par la mort, la fidélité à Dieu et à ses commandements. » (saint Jean-Paul II, le 6 décembre 2003 pour la clôture du centenaire de la mort de Maria Goretti)

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1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

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Jeunes témoins de la foi : saint François Marto

Naissance / Mort : 11 juin 1908 – 4 avril 1919

Age : 11 ans

Fête : 4 avril

Patronage : il nous obtient une ardente dévotion au Saint-Sacrement, la compassion pour Jésus souffrant et la persévérance dans la prière du chapelet

Vie : Francisco était le dixième d’une fratrie de onze enfants. Il était d’une « obéissance exemplaire » confièrent ses parents Olimpia et Manuel Marto. Un enfant « patient, doux et réservé, enclin à la contemplation. » Dans le jeu, il acceptait gentiment la défaite, et même s’il gagnait et ses camarades s’obstinaient à lui ravir sa victoire, il se pliait sans broncher. Il avait également une tendance à l’isolement et ne se préoccupait pas si les autres tendaient à le laisser un peu à l’écart. Selon divers témoins, il aimait le silence et ne cherchait jamais la bagarre. Le petit berger adorait la nature, la poésie et la musique, et avait un grand cœur.

La Vierge Marie, lors de sa première apparition, le 13 mai 1917, lui prédit qu’il irait bientôt au ciel, mais qu’avant il devait réciter beaucoup de chapelets. Ce que je le jeune Francisco fit jusqu’à sa mort, le 4 avril 1919, emporté par une grippe espagnole, qu’il accueillit comme « un don immense » pour consoler le Christ, « si triste à cause de tant de péchés », « pour racheter les péchés des âmes et gagner le paradis », rapportent les biographes.

Un jour, deux dames s’entretenaient avec lui, et l’interrogeaient au sujet de la carrière qu’il voudrait suivre quand il serait grand :

Tu veux être charpentier ? dit l’une d’elles ;

Non, madame, répondait l’enfant.

Tu veux être militaire ? dit l’autre dame ;

Non, madame.

Tu ne désirerais pas être médecin ? 

Non plus.

Moi je sais bien ce que tu voudrais être… Être prêtre ! Dire la messe, confesser, prêcher… N’est-ce pas vrai ? 

Non madame, je ne veux pas être prêtre.

Alors que veux-tu être ? ;

Je ne veux rien ! Je veux mourir, et aller au Ciel ! ”

C’était là une vraie décision, confia Antonio, le père de Francisco. Deux jours avant sa mort, Francisco demanda à faire sa première communion et confia à sa petite sœur Jacinta : « Aujourd’hui je suis plus heureux que toi, parce que j’ai Jésus dans mon cœur ! ». Le 10 au soir, avant d’expirer, il dira à sa maman : « Regarde maman, cette belle lumière, là près de la porte ! Maintenant je ne la vois plus ! », dans un beau sourire angélique, sans souffrance ni gémissement. Le jeune garçon n’avait pas encore 11 ans ! La Mère de Jésus le lui avait promis. Elle viendra s’il prie beaucoup de chapelets. Il en priait neuf par jour et avait fait des sacrifices héroïques pour éviter les péchés. Et quand il n’eut plus la force de les réciter :

Oh, maman ! Je n’ai plus la force de dire le chapelet, et les Ave Maria que je dis, je les dis avec tellement de vide !

sa maman consola son âme pleine d’amertume en lui disant :

Si tu ne peux réciter le chapelet avec les lèvres, lui disait sa mère, récite-le avec le cœur. Notre-Dame l’entend aussi bien ; elle en est aussi contente !

La dépouille de Francisco restera dans le cimetière paroissial jusqu’au 13 mars 1952, date à laquelle elle fut transférée dans la chapelle à droite du Grand Autel de la basilique Notre-Dame du Rosaire à Fatima. Juste en face de la dépouille de sa petite sœur, déposée le 1er mai 1951, soit un an auparavant. À leurs côtés, la dépouille de leur cousine, sœur Lucia, déposée le 19 février 2006.

Il a été béatifié par saint Jean-Paul II le 13 mai 2000 et canonisé par le pape François le 13 mai 2017.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

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Jeunes témoins de la foi : sainte Jacinta Marto

Naissance / Mort : 5 mars 1910 – 20 février 1920

Age : 10 ans

Fête : 20 février

Patronage : elle obtient la patience et la persévérance dans les épreuves, la fidélité au chapelet et une ardente dévotion au Cœur Immaculé de Marie

Vie : Jacinta Marto est née le 5 mars 1910 au Portugal à Aljustrel, près de Fátima, et baptisée le 19 mars. Jacinthe, comme son frère aîné François et sa cousine Lucie dos Santos, sont des petits campagnards typiques du Portugal de l’époque. Comme eux et avec eux, elle ne fréquente pas l’école, qui n’est pas obligatoire, et travaille comme bergère pour garder les moutons de la famille aux alentours de leur hameau, en particulier au lieu-dit Cova da Iria.

Là, en 1915, ils reçoivent la vision de l’Ange du Portugal qui leur demande de prier pour la conversion des pêcheurs et, en 1917, c’est une Belle Dame qui leur apparaît. Ensemble, ils vont assister à six apparitions de la Vierge Marie leur demandant de prier pour les pécheurs. A la dernière apparition, le 13 octobre, le miracle du soleil se produit à la demande de Lucie « afin que les gens les croient » car les enfants sont bien malmenés par leur entourage.

Après cela, Jacinthe entre à l’école primaire sur les recommandations de la Sainte Vierge. Le 23 décembre 1918, Jacinthe et François tombent malades, victimes de la grippe espagnole qui ravage l’Europe à la suite de la Première Guerre mondiale. Après une broncho-pneumonie, la petite fille endure une pleurésie purulente et ne peut assister aux funérailles de son frère, décédé le 4 avril 1919.

Le 21 janvier 1920, elle est admise à l’orphelinat de Notre-Dame des Miracles à Lisbonne. Le 2 février 1920, elle est opérée à l’hôpital Dona Estefania. On lui retire deux côtes et la plaie qui en résulte la fait beaucoup souffrir. Jacinthe supporte avec patience toutes ses souffrances et témoigne avec force de sa piété envers la Vierge Marie et de sa compassion envers les pêcheurs. Elle s’éteint seule le 20 février 1920.

Elle a été béatifiée par saint Jean-Paul II le 13 mai 2000 et canonisée par la pape François le 13 mai 2017.

Prions

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Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

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Jeunes témoins de la foi : sainte Denise

Naissance / Mort : 245 – 251, Lampsaque, Turquie.

Age : 6 ans.

Fête : 15 mai

Patronage : Elle est invoquée pour l’harmonie dans les familles, contre le somnambulisme, l’épilepsie, la folie, les maladies mentales en général, les maladies du système nerveux, les désordres d’origine nerveuse et les problèmes neurologiques.

Vie : Décius était empereur (249-251), Optimus proconsul. Quatre jeunes étaient présentés au tribunal parce que chrétiens.

Nicomaque abjura sa foi et se vit remettre un certificat d’apostasie, le libellium. Il sortit et tomba mort. Denise s’écria alors : « Ah ! le plus malheureux des hommes qui, pour quelques moments de plus ici-bas, s’est à jamais perdu dans l’autre monde. »

A peine arrêtée, elle s’échappa pour se joindre aux trois autres jeunes gens, André, Paul et Pierre, condamnés et lapidés par la populace. « Je veux souffrir comme vous pour être heureuse avec vous dans le ciel. » Reprise, elle fut torturée et décapitée.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

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et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

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Jeunes témoins de la foi : saint Cyr

Saint Cyr avec sa mère, sainte Julitte

Naissance / mort : 301 – 304, Tarse, Turquie.

Age : 3 ans.

Fête : 16 juin

Vie : Les édits de Dioclétien contre le christianisme furent rapidement divulgués jusque dans la Lycaonie, province antique de l’Asie Mineure. Domitien, qui en était gouverneur, les exécuta avec la dernière cruauté.

Ne voulant pas exposer imprudemment sa vie, Julitte, riche dame chrétienne de la famille des rois de l’Asie, quitta les biens considérables qu’elle possédait en la ville d’Iconium, pour se réfugier, avec Cyr, son fils de trois ans, à Séleucie (dans l’actuelle province turque de Hatay) ; deux jeunes servantes les accompagnaient.

À peine arrivée à Séleucie, elle apprit que le gouverneur, nommé Alexandre, persécutait lui aussi les chrétiens. Elle se mit donc en route pour se rendre à Tarse de Cilicie. Sur les entrefaites, Alexandre entra dans la ville à peu près en même temps qu’elle. Ayant été reconnue, on l’arrêta avec son fils qu’elle tenait entre ses bras, et on la conduisit devant le tribunal du gouverneur. Ses deux servantes s’enfuirent ; mais elles se tinrent à portée, afin d’observer au moins à distance les supplices et le combat de leur maîtresse.

Alexandre demanda à Julitte quels étaient son nom, sa qualité et son pays. Elle ne répondit à ces diverses questions que par ces mots : « Je suis chrétienne. » Alors le gouverneur, outré de colère, lui fit ôter son enfant, puis ordonna qu’elle fût étendue et frappée avec des nerfs de bœuf.

On eut beaucoup de peine à arracher l’innocent enfant des bras de sa mère. Le gouverneur le mit sur ses genoux, essayant de l’apaiser par ses caresses mais Cyr ne détournait pas ses yeux de sa mère, s’élançant fortement de son côté. Il égratignait le visage odieux du gouverneur et lui donnait des coups de pieds dans l’estomac.  Lorsque sa mère, au milieu des tourments, s’écriait « Je suis chrétienne ! », il répétait aussitôt « Je suis chrétien ! » Alors le monstre furieux saisit l’enfant par le pied, et, du haut de son siège, le projette à terre, brisant son crâne contre les marches de pierre.  L’innocente victime alla rejoindre le cortège céleste des Saints Innocents.

Julitte, ayant vu la scène, remercia Dieu d’avoir accordé à son fils la couronne du martyre. La joie qu’elle témoignait augmentait encore la fureur du juge. Il ordonna au bourreau d’élever la Martyre et de la suspendre pour l’écorcher vive, puis de verser sur ses pieds de la poix bouillante. Pendant l’exécution, un héraut criait à Julitte : « Aie pitié de toi, et sacrifie aux dieux ; délivre-toi de ces tortures, redoute la mort affreuse qui vient de frapper ton fils. »

Mais la bienheureuse Martyre, inébranlable au milieu des supplices, élevait à son tour la voix, et répondait avec une généreuse constance : « Je ne sacrifie point à des démons, à des statues sourdes et muettes mais j’honore le Christ, le Fils unique de Dieu, Celui par qui le Père a créé toutes choses. J’ai hâte de retrouver mon fils. C’est dans le royaume des Cieux qu’il me sera donné de le voir. » Après cette réponse, le gouverneur voyant qu’il ne pouvait vaincre le courage de sa victime, la condamna à avoir la tête tranchée. Il ordonna de plus que les corps de Julitte et de son fils fussent portés au lieu où l’on jetait les cadavres des malfaiteurs.

Les bourreaux fermèrent la bouche de Julitte au moyen d’un bâillon qu’ils attachèrent avec violence, puis ils la conduisirent au lieu de l’exécution. Julitte leur demanda par signe quelques instants pour prier.  Se laissant fléchir, les bourreaux détachèrent le bâillon. Alors la Sainte se mit à genoux et fit à Dieu cette prière : « Je Vous rends grâce, Seigneur, d’avoir appelé mon fils avant moi et d’avoir daigné lui accorder, pour la gloire de Votre nom terrible et saint, en échange d’une vie passagère et vaine, la vie éternelle dans le séjour des Bienheureux ; recevez aussi Votre indigne servante et que j’aie le bonheur d’être réunie aux vierges prudentes, à qui il a été donné d’entrer dans la demeure des esprits célestes, où rien de souillé ne peut pénétrer, où mon âme bénira Dieu Votre Père, le Créateur et le Conservateur de toutes choses, ainsi que l’Esprit-Saint, dans les siècles des siècles. Amen. » Au moment où elle achevait sa prière, le bourreau trancha la gorge de la généreuse Martyre. Les deux filles de sa suite enlevèrent secrètement son corps, avec celui de son fils, et les enterrèrent dans un champ près de la ville.

Quelques années après la mort de nos saints Martyrs, le grand Constantin mit fin à toutes les persécutions dirigées depuis si longtemps contre les chrétiens, en se déclarant lui-même disciple de Jésus-Christ. Une des servantes de sainte Julitte vivait encore ; elle fit connaître le lieu où elle avait déposé les corps des saints Martyrs. On lit dans leurs Actes, que, après cette découverte, « les fidèles du pays s’empressèrent de se procurer quelque portion de leurs reliques, espérant y trouver une sauvegarde contre les accidents de la vie, et qu’ils se rendirent en foule à leur tombeau pour y glorifier Dieu. »

Mgr Paul Guérin,  Vies des Saints

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pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : saints Asterius, Claude, Néon et leurs compagnons

Le martyre d’Astérius, Claude, Néon et leurs compagnons est représenté dans le Ménologion de Basile II du Xème siècle

Mort : en 303 en Cilicie

Fête : 23 août

Vie : Astérios, Claude, Néon et Néonille perdirent leur mère et furent sous la tutelle de la seconde femme de leur père lorsque celui-ci mourut à son tour. Pour s’emparer des biens qui leur étaient dévolus, elle les dénonça comme chrétiens. Asterios fut flagellé puis décapité. Claude fut suspendu par les doigts à une potence et eut les pieds brûlés. Néon fut décapité et Néonille mourut la poitrine recouverte de charbons ardents.

Le gouverneur Lysias : Comment t’appelles-tu ?

Le prévenu : Claudius.

Lysias : Ne perds pas ta jeunesse dans un mouvement de folie. Approche, sacrifie aux dieux sans tarder. C’est l’ordre d’Auguste, notre prince. Tu échapperas de la sorte aux tortures qui te sont réservées.

Claudius : Mon Dieu n’a que faire de sacrifices dans le genre des vôtres. Il se complaît dans les œuvres de miséricorde et dans une vie irréprochable. Vos dieux ne sont que d’impurs démons. Pour cette raison ils se plaisent à vos sacrifices, car ils perdent ainsi pour l’éternité l’âme de leurs adorateurs. Aussi ne parviendras-tu pas à me les faire honorer.

Lysias ordonna de le lier et de le faire battre de verges : « C’est le seul moyen de vaincre sa folie », ajouta-t-il.

Claudius : Tu auras beau imaginer des tourments plus cruels encore, ils n’entameront pas ma décision. Tu prépares simplement à ton âme un châtiment sans fin.

Lysias : Nos Seigneurs les Empereurs ont ordonné que tous les chrétiens sacrifient aux dieux : ceux qui refusent seront punis, ceux qui consentent seront récompensés.

Claudius : Vos récompenses durent un temps, la confession du Christ nous vaut le salut éternel.

Alors le gouverneur fit suspendre Claudius au chevalet : sous ses pieds, on alluma un feu ; on arracha même la chair de ses talons pour la mettre sous ses yeux.

Claudius : Ceux qui craignent Dieu, ni le feu ni les tourments ne peuvent les toucher ; ils leur font au contraire gagner la vie éternelle, puisque les confesseurs les entourent pour le nom du Christ.

Le gouverneur le fit alors déchirer avec les ongles de fer.

Claudius : Mon dessein est de te montrer que tu défends la cause des démons. Tes supplices ne m’atteignent pas. Mais tu te prépares un feu qui ne s’éteint pas.

Lysias dit aux bourreaux : Acharnez- vous sur ses flancs avec des tessons très aigus, et brûlez ensuite ses plaies avec des torches enflammées.

A la fin, Claudius dit : Ton feu et tes tortures sauveront mon âme. Souffrir pour moi est d’un grand gain devant Dieu. Et mourir pour le Christ m’est une fortune.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : saint Vit (ou saint Guy)

  

Naissance / Mort : 290 – 303

Age : 13 ans

Fête : 15 juin

Patronage : patron des danseurs, invoqué contre l’épilepsie, la rage, les crampes, l’énurésie, les morsures de serpent

Vie : Saint Guy, appelé aussi Vit ou Vite, était d’une illustre famille de Sicile, au sein de laquelle le christianisme n’était pas encore parvenu. Son gouverneur, Modeste, sa nourrice, Crescence, étaient Chrétiens et le baptisèrent à l’insu de ses parents.

Tout jeune encore, il accomplissait près des infidèles des œuvres merveilleuses, rendait la vue aux aveugles, guérissait les malades, et gagnait de nombreuses âmes à Jésus-Christ.

Au temps de la persécution de Dioclétien, saint Guy fut dénoncé. Ni les larmes de son père ni les menaces du juge ne purent ébranler sa constance : « Si je désobéis à mon empereur et à mon père, dit-il, c’est pour obéir à Dieu, le premier Maître et le premier Père ; je souffrirai tout plutôt que d’adorer les démons. »

Les fouets étaient déjà levés pour frapper son corps mais les bras des bourreaux sont tout à coup paralysés et le jeune martyr les guérit au nom de Jésus-Christ. Le juge, frappé de ce prodige rendit saint Guy à son père, qui prit tous les moyens les plus capables de l’amollir et de le corrompre. Mais le saint enfant avait toujours les yeux baignés de larmes et le regard levé au Ciel.

Un jour, son père le surprit dans sa chambre au moment où elle était remplie d’une lumière céleste et embaumée d’un délicieux parfum. Mais, par un juste châtiment, il devint aussitôt aveugle et dut s’humilier devant son fils pour être guéri. Les yeux seuls furent ouverts, le cœur demeura endurci.

Sainte Crescence et saint Modeste, guidés par un Ange, tirèrent saint Guy des mains de ses persécuteurs et s’enfuirent avec lui en Italie. Ils n’y trouvèrent pas la tranquillité qu’ils y cherchaient car saint Guy fut bientôt reconnu comme chrétien aux nombreux miracles qu’il opérait. Dioclétien le fit venir à Rome pour guérir son fils, possédé du démon. L’enfant approcha du possédé, lui mit la main sur la tête et commanda au démon de sortir, au Nom de Jésus-Christ, et le démon s’enfuit avec un bruit horrible.

La récompense du jeune martyr fut de voir renouveler ses supplices. Nos saints Guy, Modeste et Crescence sont jetés en prison et traités avec la dernière rigueur mais ils sont consolés par la visite des Anges et de Jésus-Christ Lui-même.

Jetés dans un four où l’on avait mis de la poix enflammée, ils n’en ressentent aucun mal. Un lion est lancé sur eux dans l’amphithéâtre, il vient leur lécher les pieds. On les attache au chevalet pour leur rompre les membres, la foudre éclate dans un ciel serein et renverse les temples des idoles.

Enfin les martyrs, par leurs prières, obtiennent de Dieu la fin de leurs combats : ils meurent bientôt de leurs blessures, et leur âme, empourprée par le martyre, s’envole au Ciel le 15 juin 303, saint Marcellin étant pape, Dioclétien et Maximien empereurs.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : saint Tarcisius

Naissance / Mort : 246 – 265

Age : 19 ans

Fête : 15 août

Patronage : les servants d’autel

Vie : Les seuls détails de la vie de Tarcisius sont les inscriptions sur sa tombe dans les catacombes de Saint-Calixte. Pourtant, de ces quelques lignes est née une légende qui s’est transmise au fil des siècles dans la communauté chrétienne.

Rome, 257. C’est une soirée comme les autres pour la plupart des habitants. Le soleil a presque entièrement disparu à l’horizon et la lumière des lanternes éclaire les chaumières. Alors que la plupart des Romains rentrent chez eux, les chrétiens sortent pour assister à la messe.

Dans cette petite foule, composée de citadins et de paysans, se trouve un jeune garçon. Pas tout à fait adulte, plus tout à fait enfant, Tarcisius écoute attentivement les récits des apôtres. La parole du Christ est la lumière qui le guide pour la semaine. Jésus demande de croire, alors il croit. Le Christ promet la vie éternelle à celui qui le suit et observe les commandements, alors Tarsicius s’exécute. Le Fils de l’Homme ne demande que deux choses : de l’aimer et d’aimer les autres. Alors Tarcisius choisit d’aimer.

Lorsque le prêtre bénit le pain et le vin, le garçon tombe à genoux comme frappé par la foudre. Car une fois bénies, les offrandes deviennent celui qui est mort pour ce monde. Jamais aucune idole ne s’est ainsi abaissée pour l’humanité entière. Aucun dieu païen n’aime ceux qui ne l’aiment pas. Comment ne pas L’honorer et Le contempler?

Et sous cette forme, Il veut se donner à eux tout entier. Les larmes coulent sur les joues du garçon tant il est heureux de faire partie de l’Église de Dieu. Son cœur bat si fort qu’il est à bout de souffle. Alors il se recueille dans la présence du Christ et l’honore.

Il reçoit ensuite la communion des mains du prêtre et prie à nouveau. Car ce soir, on lui confie une mission de la plus haute importance. Un de leurs frères chrétiens n’a pas pu venir ce dimanche. Le malheureux est âgé et non loin de la mort. Alors chaque semaine, on choisit quelqu’un pour lui porter l’hostie. Le prêtre, qui connaît la pureté de Tarcisius, a décidé de lui confier cette mission.

À la fin de la messe, il appelle le garçon pour le bénir.

Il n’y a pas de plus grand trésor que celui que je te confie, Tarcisius. C’est le Christ lui-même que tu transportes ce soir. Maintenant va ! 

Il fait complètement nuit à présent. Tarcisius avance au pas de course pour amener le Christ à destination aussi rapidement que possible. Il tient la petite hostie bien fort de peur qu’elle ne lui échappe.

Soudain, il aperçoit un groupe de cinq ou six garçons. Il les connaît bien. C’est une bande de bagarreurs qui lui cherchent toujours querelle parce qu’il est chrétien. À en juger par leur pas titubant, et leur rire gras, ils sont ivres. Mieux vaut faire un détour. Mais à peine fait-il un pas, que les gaillards le repère.

Mais c’est Tarcisius, s’exclame l’un d’eux. Je parie qu’il rentre de la messe. Qu’est-ce que tu fais là, moucheron ? 

Laissez-moi passer, répond le garçon. Je suis pressé.

Allons, ne joue pas les trouble-fêtes ! Qu’as-tu dans la main ? Fais donc voir ! 

Le garçon tressaille. Il recule pour s’enfuir, mais c’est trop tard. Les bagarreurs forment déjà un cercle autour de lui. Alors Tarcisius serre la petite boite contre sa poitrine.

D’abord, on essaye de la lui retirer de force, mais il tient bon. Ses assaillants le griffent et le pincent mais il ne lâche rien. Hors de question de laisser les saintes espèces tomber entre des mains impies ! La résistance du jeune chrétien agite malheureusement les ivrognes. Ne pouvant lui arracher son trésor, les méchants le jettent à terre et le rouent de coups. Dans les jambes, dans les côtes et à la tête, sans merci ! Le sang coule, les os craquent, mais Tarcisius ne bronche pas.

Soudainement, les gaillards se figent. Tarcisius ne bouge plus. Sa poitrine ne se lève plus, et son corps n’est plus crispé. On l’appelle mais il ne répond pas. Réalisant leur crime, les coupables s’enfuient. Le lendemain, on retrouve le corps sans vie de Tarcisius. On appelle alors le prêtre. Saisi de tristesse, l’homme de Dieu pleure le garçon. Mais lorsqu’il pose sa main sur celle de Tarcisius, celle-ci relâche enfin son étreinte. Les saintes espèces n’ont pas été souillées.

Le pape Damase Ier (305-384), qui œuvre pour le culte des martyrs, fait graver ces inscriptions en latin sur son tombeau : « Le vertueux Tarcisius portait les saintes espèces du Christ alors qu’une foule de méchants le pressait de les faire voir aux impies ; mais lui préféra perdre la vie et se faire tuer plutôt que de montrer à des chiens enragés les membres célestes. (ALETEIA)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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