Jeunes témoins de la foi : saint José Luis Sanchez Del Rio

Naissance / Mort : 28 mars 1913 – 10 février 1928

Age : 15 ans

Fête : 10 février

Patronage : les journées mondiales de la jeunesse

Vie : José Sanchez del Rio est né à Sahuayo, Michoacan, au Mexique. Souhaitant défendre la foi et les droits des catholiques, il suit l’exemple de ses deux frères aînés et demande à sa mère la permission de rejoindre les rangs des Cristeros. Celle-ci refusant en raison de son jeune âge, José lui répondit : « Maman, il n’a jamais été aussi facile et rapide d’aller au paradis, ne m’en empêche pas. »

Le 5 février 1928, le jeune garçon est capturé pendant une bataille et emprisonné dans la sacristie de l’église locale. Afin de l’impressionner, les soldats lui font assister à la pendaison d’un autre Cristero ayant été capturé. Mais José encourage l’homme pendant son supplice en lui disant : « Tu seras au paradis avant moi. Garde-moi une place. Dis au Christ Roi que je serai bientôt à Ses côtés. »

En prison, José prie le chapelet et chante des chants de foi. Il écrit également une très belle lettre à sa mère, lui disant qu’il est prêt à mourir pour Dieu. Son père essaye de payer pour lui une rançon mais il est incapable de rassembler l’argent à temps.

Le 10 février 1928, l’adolescent est sauvagement torturé : les soldats lui coupent la plante des pieds et le forcent à marcher dans du sel, puis à traverser la ville jusqu’au cimetière. Le jeune garçon hurle de douleur mais ne cède jamais.

Parfois les soldats l’arrêtent et lui disent : « Si tu cries : « Mort au Christ Roi », tu auras la vie sauve. » Il leur répond alors : « Longue vie au Christ Roi ! Longue vie à Notre-Dame de Guadalupe. »

Une fois arrivé au cimetière, on demande une dernière fois à José de renoncer à sa foi. Le garçon de 14 ans s’exclama encore : « Longue Vie au Christ Roi ! » et il est sommairement exécuté.

Il est béatifié le 20 novembre 2005 et canonisé le 16 octobre 2016 par le pape Francois.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : bienheureuse Chiara Luce Badano

Naissance / Mort : 29 octobre 1971 – 7 octobre 1990

Age : 19 ans

Fête : 29 octobre

Patronage : les journées mondiales de la jeunesse, les Focolari

Vie : Chiara Badano est reçue comme un cadeau pour ses parents, Ruggero et Maria Teresa Badano, après de longues années d’attentes.

Maria Teresa remarque la générosité de Chiara dès son plus jeune âge : à quatre ans elle fait don de ses jouets neufs aux enfants pauvres.

En 1981, lors du festival Family Fest, elle fait la rencontre du mouvement des Focolari à l’occasion du rassemblement international. Cet événement va définir pour le reste de sa vie son parcours religieux. Elle rejoint la branche adolescente du mouvement et s’engage à vivre en pleine concordance avec l’Evangile. Elle entame par ailleurs une relation épistolaire avec la fondatrice des Focolari, Chiara Lubich.

C’est une jeune fille impressionnante, qui se rend à l’écoute de tout le monde : ses amis d’école ou du Focolari, les personnes âgées, les sans-abri… En dehors de cela, ses jours s’écoulent normalement, avec les hauts et les bas de l’adolescence. C’est avec un certain regret que sa famille déménage à Savone, où Chiara poursuit son éducation au lycée, et elle redoublera d’ailleurs sa première année, ce qui représente une période difficile de sa jeune vie. Cependant, elle garde son optimisme et poursuit son engagement dans le mouvement des Focolari, Jésus à ses côtés.

Chiara est une grande lectrice et une vraie sportive. Elle s’épanouit dans la montagne ou à la mer, en faisant du vélo ou du patin, en jouant au tennis… Or, en 1988, tout cela va changer. Lors d’un match de tennis, elle ressent une douleur fulgurante à l’épaule, qui lui vaut d’aller à l’hôpital. Après la réalisation d’une série de tests, le diagnostic tombe : elle souffre d’un cancer agressif du tissu osseux à un stade avancé. Elle est opérée une première opération à Turin, mais son médecin l’informe de la gravité de sa maladie. Alors, en rentrant chez elle, elle est sujette à un profond tourment, qui, selon sa mère, durera 25 minutes, au cours desquelles Chiara peine à réconcilier sa foi, sa joie avec cette nouvelle. Néanmoins, elle ressort victorieuse de ce combat intérieur, et à partir de ce moment, elle fera preuve d’un optimisme sans faille et ne regardera plus en arrière.

Tout au long de sa maladie, elle offre sa douleur à Jésus. Elle sait que la médecine a « déposé les armes », mais reste néanmoins active : elle continue ses dons à une mission au Bénin depuis sa chambre, et elle accueille ses amis et les jeunes du mouvement des Focolari dans la même allégresse avec laquelle elle s’était engagée pour répandre l’Evangile.

Voyant sa fin approcher, Chiara refuse l’administration de morphine. Bien que sa souffrance devienne plus aigüe, elle ne veut pas perdre de la lucidité qu’elle gagne de la douleur, qu’elle veut offrir au Christ, car c’est ce qui lui reste à lui offrir. Elle organise ses propres obsèques avec sa famille et choisit de partir toute vêtue de blanc pour accueillir Jésus, qu’elle considère être « le premier époux. » Elle s’éteint le 7 octobre 1990 au petit matin. Son dernier acte de générosité sera de faire don de ses cornées, la seule partie de son corps qui n’est pas atteinte par sa maladie.

Ses connaissances se rassemblent en très grand nombre pour faire leurs adieux à Chiara Luce à son enterrement, car elle les avait touchés en grand nombre, et aujourd’hui encore, elle continue de toucher le monde : elle avait demandé que les dons soit transmis à la mission au Bénin, qui prendra son nom. Son histoire remonte jusqu’au Vatican, et elle est proclamée bienheureuse le 25 septembre 2010 au Sanctuaire de Notre-Dame du Divin Amour à Rome.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

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Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : sainte Elisabeth de la Trinité

Naissance / Mort : 18 juillet 1880 – 9 novembre 1906

Age : 26 ans

Fête : 9 novembre

Patronage : nous aide à pénétrer le mystère de la Trinité

Vie : La naissance d’Élisabeth Catez s’avère difficile puisque son père fait même célébrer une messe pour que l’accouchement arrive à terme sans complications.

Fille d’un officier énergique et d’une mère ayant une forte personnalité, Élisabeth Catez hérite d’eux un tempérament de feu. Son caractère s’affirme très vite et ses colères sont impressionnantes : elle sait ce qu’elle veut et met tout en œuvre pour parvenir à ses fins.

Par ailleurs, elle se montre douée dans de nombreux domaines. Généreuse et sensible, elle a un tempérament artistique et poétique, elle est une excellente pianiste.

A l’âge de 7 ans, elle est très marquée par la mort subite de son père. Élisabeth évolue lentement. Ses accès de colère l’humilient profondément, surtout après qu’elle a fait sa première communion et sa première confession. Cette période de mutation est aussi pour elle l’occasion d’une conversion intérieure.

Par la pratique des sacrements, elle apprend peu à peu à dominer son caractère entier et bouillant. Par ailleurs, on devine déjà chez elle un grand mysticisme.

Ce lent cheminement ne manque pas d’embûches, surtout à l’adolescence. A 14 ans, elle prononce cependant, en secret, le vœu de virginité. Cela ne l’empêche pas de prendre pleinement part à la vie, de réserver sa part de temps pour Dieu mais aussi pour ses loisirs et ses occupations auxquels elle se donne avec cœur. Être prête à tout quitter pour son Seigneur ne la dissuade pas d’apprécier l’élégance et d’être présente aux réceptions. De son intimité avec Dieu rejaillit un rayonnement qui attire. Comme sa mère refuse pendant six ans de la laisser entrer au Carmel, ainsi qu’elle le souhaite, Élisabeth fait de son cœur sa cellule. A 19 ans, elle découvre la théologie trinitaire qu’approfondit chaque communion en rendant possible la véritable présence intérieure ; la jeune fille en est bouleversée.

Deux ans plus tard, devenue enfin majeure, elle entre au Carmel de Dijon et choisit son nom de religieuse : Élisabeth de la Trinité. Elle n’y restera que cinq ans.

Elle étudie saint Paul. Les mots « être louange de gloire » expriment toute sa spiritualité. A l’écoute de la parole de Dieu, elle fait intérieurement silence. « Ce n’est pas tout d’entendre cette Parole, il faut encore la garder. »

La vie quotidienne au Carmel n’est pas sans épines surtout pour une jeune postulante dont le désir et la passion ont été aiguisés par des années d’attente.

Néanmoins, à l’instar de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle se laisse émonder tout en approfondissant sa vie spirituelle et sa dévotion à la Trinité Sainte.

Cependant la maladie la saisit et la mine peu à peu.

Élisabeth connaît de grandes souffrances physiques mais elle s’abandonne progressivement à un total oubli d’elle même où elle peut enfin tout offrir. Elle meurt le 9 novembre 1906, à l’âge de 26 ans.

Elle laisse un admirable enseignement spirituel. Sa base est l’adoration, évidemment désintéressée, de la Sainte Trinité.

« Il me semble qu’au Ciel, ma mission sera d’attirer les âmes en les aidant à sortir d’elles-mêmes pour adhérer à Dieu par un mouvement tout simple, tout amoureux, et de les garder en ce grand silence du dedans qui permet à Dieu de s’exprimer en elles, de les transformer en Lui » (lettre à sa sœur Odile, le 28 octobre 1906).

Jean-Paul II la béatifie le 25 novembre 1984. Le pape Francois la canonise le 16 octobre 2016.

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1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : sainte Agathe Yi

Naissance / Mort : 1824 – 9 janvier 1840

Age : 16 ans

Fête : 9 janvier et le 20 septembre (martyrs de Corée)

Patronage : de la Corée

Vie : Agathe Yi naît au sein d’une famille catholique. Elle est la fille d’Augustin Yi Kwang-hŏn et de Barbara Kwon Hŭi.

Éduquée dans la foi catholique de ses parents, elle est arrêtée le même jour qu’eux, le 8 avril 1839.

En prison, Agatha Yi subit des interrogatoires et elle est torturée plusieurs fois. Le chef des policiers essaye de la persuader de renoncer à sa foi. Comme il n’y arrive pas, il essaye alors de vaincre sa résistance par la violence pour la forcer à renier sa foi. Il est surpris que même la violence ne soit pas efficace contre elle. Agathe Yi endure les menaces comme les tortures avec un tel courage que les gens qui l’entourent peuvent croire à la force de la grâce divine qui la soutient.

Entourée de gardiens de prison qui sont parfois comme des bêtes, Agathe Yi peut cependant préserver sa virginité au milieu d’eux, ce qui semble tenir du miracle. Voulant la piéger, les gardiens lui mentent en lui affirmant que ses parents ont abandonné leur foi et sont sortis libres de la prison. Elle leur répond pour elle-même et pour son frère Damien en leur disant : « Que nos parents nient ou non leur religion, ce n’est pas notre affaire. Nous ne pouvons pas nier Dieu ! ».

Agathe Yi est fouettée plusieurs centaines de fois, et elle est battue 90 fois. Elle ne perd pas courage au milieu de ses souffrances, bien qu’elle connaisse aussi la soif, la faim, la maladie. En souffrant, elle pense à son père qui a été décapité le 24 mai 1839, et à sa mère martyrisée le 3 septembre 1839. Elle veut les imiter. Après neuf mois d’emprisonnement, Agathe Yi est étranglée mortellement le 9 janvier 1840 à Séoul, à l’âge de 17 ans.

Agathe Yi est reconnue martyre par décret du Saint-Siège le 9 mai 1925 et ainsi proclamée vénérable. Elle est béatifiée le 6 juin suivant par le pape Pie XI et canonisée par le pape Jean-Paul II le 6 mai 1984 à Séoul en même temps que 102 autres martyrs de Corée.

Sainte Agathe Yi est fêtée le 9 janvier, jour anniversaire de sa mort, et le 20 septembre, qui est la date commune de célébration des martyrs de Corée.

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

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Jeunes témoins de la foi : saint Stanislas Kostka

Naissance / Mort : 28 octobre 1550 – 15 août 1568

Age : 18 ans

Fête : 15 août

Patronage : les novices jésuites, les étudiants, la jeunesse, la Pologne

Vie : Stanislas Kostka n’a été jésuite que pendant une année, mais il est connu pour sa sainteté dès son jeune âge et sa détermination inébranlable à suivre l’appel de Dieu, malgré l’opposition de sa famille.

Il était d’une famille noble polonaise (son père était le châtelain de Zakroczym et un sénateur du royaume) et il était destiné à occuper un poste de responsabilité publique. En 1564, ses parents l’envoyèrent, avec son frère aîné Paul, au nouveau collège des jésuites à Vienne.

Au début, les 2 frères demeurèrent à la résidence des jésuites au collège. Ensuite, ils déménagèrent à la maison du sénateur Kimberker, qui était un luthérien pur et dur, qui ne tolérerait pas qu’un prêtre entre dans sa maison avec l’Eucharistie. Cela devint un problème quand Stanislas tomba malade à la mi-décembre 1565. Stanislas insista pour recevoir le viatique, mais son frère refusa. Stanislas pria la patronne de la congrégation à laquelle il appartenait, Sainte Barbe, de demander à Dieu qu’il puisse recevoir le viatique avant de mourir. Il eut alors une expérience mystique : la Sainte Vierge lui rendit visita et place l’Enfant Jésus entre ses bras, ce qu’il interpréta comme une invitation à entrer chez les jésuites.

Après cette expérience extraordinaire, le jeune noble guérit et approcha le provincial des jésuites à Vienne pour lui demander son admission. Celui-ci était d’accord, mais lui dit qu’il ne pouvait accepter Stanislas sans l’autorisation de ses parents, qui – il le savait – refuseraient. Déterminé, Stanislas se glissa hors de Vienne au matin du 10 août 1567. Il avait abandonné ses beaux habits et s’était revêtu de la bure du pèlerin, ce qui empêcha son frère, qui, en colère, l’avait suivi sur la route, de le reconnaître.

Son noviciat chez les jésuites ne dura pas plus de 10 mois. Au début d’août 1568, il eut le pressentiment qu’il mourrait bientôt. Il tomba malade avec de la fièvre. Comme sa maladie ne semblait pas très grave, l’infirmier ne fit aucun cas de son pressentiment. Le 14 août Stanislas dit à l’infirmier qu’il mourrait le lendemain, mais il n’en tint toujours pas compte. Plus tard dans l’après-midi son état empira et il perdit toute sa force. Il reçut le viatique et se mit à prier avec les novices et d’autres jésuites. Vers 3 heures du matin, le 15 août, fête de l’Assomption, il annonça que la Vierge Marie s’approchait avec des anges pour venir le chercher et bientôt après il mourut.

Il est béatifié le 14 août 1605 et canonisé le 31 décembre 1726 par Benoit XIII.

Prions

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

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et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : sainte Rose de Viterbe

Naissance / Mort : 1232 – 1252

Age : 18 ans

Fête : 6 mars

Patronage : des exilés et de la ville de Viterbe

Vie : Une vie admirable, même brève, peut laisser un signe. C’est le cas de Rose de Viterbe. Elle naît en 1233 dans une famille pauvre, avec une malformation qui ne lui laisse aucune issue jusqu’au point de l’empêcher d’entrer dans le monastère voisin des Clarisses.

Qui naît sans sternum est condamné à mourir dans un délai de trois ans, car son squelette manque de soutien. Rose en vivra 18, toujours avec le sourire. Ne pouvant pas être religieuse, elle devient Tertiaire Franciscaine et commence à parcourir sa ville en long et en large avec une croix au cou, en menant une vie de pénitence et de charité envers les pauvres et les malades. Le contexte historique dans lequel elle vit est celui de la lutte âpre entre Guelfes et Gibelins c’est-à-dire respectivement souteneurs du pape Innocent IV et de l’empereur Fréderic II. Ce sont des années de confrontations entre l’Empire et le Saint-Siège, et la ville de Viterbe se trouve justement au milieu. Et à cause de son soutien au Pape, Rose et sa famille sont envoyés en exil à Soriano jusqu’à la mort de l’empereur en 1250, où la ville se retrouve sous l’autorité pontificale.

Cependant Rose, épuisée par sa condition physique, meurt aussi, probablement le 6 juin 1251. Elle est enterrée dans la terre nue près de l’église Sainte Marie au Poggio. Déjà en 1252, le pape Innocent IV pense la déclarer sainte et ordonne la tenue d’un procès canonique qui, cependant, n’a jamais débuté. Son successeur, Alexandre IV qui, ne se sentant plus en sécurité à Rome, s’est, entre temps installé à Viterbe, et reçoit en songe plusieurs visites de Rose. Il ordonne la translation de sa dépouille dans l’église des Clarisses, religieuses auxquelles sont confiés la garde et le culte de Rose, et où il est possible d’en vénérer le corps, resté complètement intact et sorti indemne d’un incendie en 1357.

Dans les deux siècles suivants, sa vénération ne cesse de croître. En 1457, Calixte III ordonne à nouveau un procès de canonisation mais entretemps il meurt et rien ne se fait. Toutefois, déjà, en 1583, le nom de Rose figure comme sainte dans le martyrologe romain et des églises lui sont dédiées dans le monde entier. Depuis le 4 septembre 1258, jour de la translation de sa dépouille, Viterbe célèbre sa Sainte pendant trois jours de manifestations festives, en préférant cette date à celle de sa mort, le 6 mars. On commence par une procession solennelle et un cortège historique à travers les rues de la ville. Les manifestations se poursuivent, avec le transport de la châsse (le char de sainte Rose), jusqu’au centre historique, selon un itinéraire établi, qui est celui emprunté le jour de la translation de son corps. Ce char est une structure de bois et d’étoffe, chaque année plus spectaculaire. La procession de la chasse de sainte Rose de Viterbe a été récemment inscrite par l’Unesco au patrimoine de l’humanité.

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : sainte Jeanne d’Arc

Sainte Jeanne d’Arc, cathédrale de Strasbourg

Naissance / Mort : 6 janvier 1412 – 30 mai 1431

Age : 19 ans

Fête : 30 mai

Patronage : de la France

Vie : Jeanne d’Arc naît le 6 janvier 1412 à Domrémy en Lorraine, elle est la fille de paysans aisés, connus pour être d’excellents chrétiens.

L’enfance de Jeanne se passe durant la guerre de cent ans. Alors qu’elle a treize ans, elle entend des voix mystérieuses et va dès lors développer sa vie mystique. Pendant trois ans l’archange saint Michel, sainte Catherine d’Alexandrie et sainte Marguerite d’Antioche lui demandent de libérer la France et de faire sacrer le roi à Reims. Pendant quatre ans, Jeanne résiste à cet appel.

A seize ans, ignorant tout des lois de la guerre, elle se présente à Chinon au Dauphin, le futur Charles VII et lui fait part des voix qu’elle a entendues. Dubitatif, celui-ci lui fait passer des interrogatoires menés par plusieurs théologiens de l’université. Leur avis est positif ; en elle, ils ne voient rien de mal, seulement une bonne chrétienne.

Jeanne fait au Dauphin quatre prophéties : les Anglais lèveront le siège d’Orléans, le roi sera sacré à Reims, Paris rentrera dans le domaine royal de Charles et le duc d’Orléans reviendra de sa captivité en Angleterre.

Charles lui donne une armée pour délivrer Orléans des mains des anglais. En mai 1429, elle part vêtue d’une armure et d’une épée et délivre en huit jours Orléans assiégée depuis sept mois. Jeanne, surnommée la pucelle d’Orléans, remonte vers Reims, délivrant chacune des villes sur son passage.

En 1429, Charles est sacré roi de France à Reims. Jeanne va alors tenter de libérer Paris mais échoue.

En 1430, Jeanne, abandonnée par le roi, est faite prisonnière à Compiègne par les Bourguignons puis vendue aux anglais. Durant un an, elle est retenue en prison par les anglais. La jeune fille est courageuse et héroïque pour conserver sa pureté malgré les tentatives des soldats.

En 1431, a lieu le procès de Jeanne d’Arc à Rouen par un tribunal religieux. C’est un grand procès solennel, présidé par deux juges ecclésiastiques, l’évêque Pierre Cauchon et l’inquisiteur Jean le Maistre. En réalité, il est guidé par un groupe de nombreux théologiens de la célèbre université de Paris. Jeanne est accusée d’être une sorcière et condamnée comme hérétique. Jusqu’à la fin, le roi Charles VII n’interviendra jamais alors qu’il a accédé au trône grâce à son aide.

Jeanne meurt brûlée vive sur la place du vieux marché à Rouen le 30 mai 1431. Sur la demande de la mère de Jeanne et du pape, Calixte III, un procès de réhabilitation a lieu vingt-cinq ans plus tard.

Jeanne d’Arc est béatifiée en 1909 par saint Pie X et canonisée en 1920 par Benoît XV.

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O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : saint Charles Lwanga

Naissance / Mort : 1er janvier 1860 – 3 juin 1886

Age : 26 ans

Fête : 3 juin

Patronage : de l’Action pour la jeunesse catholique de l’Afrique, des convertis, des victimes de la torture

Vie : Charles Lwanga est un martyr de L’Église ougandaise qui était toute jeune : à peine dix ans depuis que les Pères Blancs avaient évangélisé le pays, avec l’appui du roi. Mais le roi était mort et son successeur, Mwanga, était un homme sans moralité et tyrannique. Il avait renvoyé les missionnaires. Or voici que certains de ses pages refusaient de se plier à ses désirs contre nature sous prétexte que leur baptême leur faisait un devoir de rester purs. Le roi fit arrêter ceux de ses pages qui étaient chrétiens, catholiques et protestants mêlés dans le même témoignage : une vingtaine, âgés de 13 à 30 ans, avec leur meneur, Charles Lwanga. Ils furent longuement torturés, mais sans qu’on pût les forcer à renier leur baptême. Ils furent brûlés vifs, à petit feu, sur une colline afin qu’on puisse les voir de loin, pour l’exemple. Un an plus tard, le nombre des baptisés et des catéchumènes avait plus que triplé, signe de la fécondité de leur martyre.

Il est béatifié en 1920 par Benoit XV et canonisé en 1964 par Paul VI.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : sainte Germaine Cousin

Naissance / Mort : 1579 – 15 juin 1601

Age : 22 ans

Fête : 15 juin

Patronage : personnes faibles, malades et déshéritées, les bergers

Vie : Germaine Cousin naquit à Pribrac, non loin de Toulouse. Sa courte vie est une merveille de la grâce. Fille d’un pauvre laboureur, percluse de la main droite, scrofuleuse, elle fut, pour comble de malheur, privée de sa mère à peine sortie du berceau. La petite orpheline devint l’objet de la haine et du mépris d’une belle-mère acariâtre et sans cœur.

Bergère des troupeaux de la famille, elle passait son temps en conversations avec le Ciel. Le chapelet était son seul livre, la Sainte Vierge était sa Mère, les Anges ses amis, l’Eucharistie sa vie. Souvent on la vit agenouillée dans la neige, traversant à pied sec le ruisseau voisin sans se mouiller, pour se rendre à l’église, où elle assistait chaque jour à la Messe et communiait souvent, pendant que ses brebis paissaient tranquilles autour de sa quenouille plantée en terre. Charitable pour les pauvres, elle leur donnait son pauvre pain noir, ne vivant guère que de l’amour de Dieu.

A sa mort, les Anges et les Vierges célestes chantèrent au-dessus de sa maison. Quarante ans plus tard, on trouva, comme par hasard, mais providentiellement, son corps intact avec un bouquet de fleurs fraîches, sous les dalles de l’église de sa paroisse. Elle est devenue une des grandes Thaumaturges et une des Saintes les plus populaires de France.

Pie IX la béatifie le 7 mai 1854 et la canonise le 29 juin 1867.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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Jeunes témoins de la foi : bienheureux Isidore Bakanja

Naissance / Mort : 1885 – 15 août 1909

Age : 24 ans

Fête : 15 août ou 2 août

Patronage : les laïcs de la République démocratique du Congo

Vie : Isidore Bakanja est né vers 1885 au Congo, à Bokendela, dans la région de Mbandaka, près d’Ingende.

Il fait partie de la tribu des Boangi, qui fait elle-même partie de la grande ethnie Mongo. Son père se nomme Yonzwa et sa mère Inyuka, il a un frère et une sœur.

Il rencontre des frères trappistes qui le baptisent le 6 mai 1906 et font son éducation religieuse. Le jour de son baptême, il reçoit le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel, scapulaire qu’il ne quittera jamais.

À 18 ans, il devient aide-maçon. Il utilise ses moments libres pour évangéliser et catéchiser ses compagnons de travail. Il est décrit par ses contemporains comme un jeune homme doux, honnête, respectueux et un travailleur consciencieux. Il ne cache pas sa foi et n’hésite pas à en témoigner auprès des personnes qui lui posent des questions.

Une fois son contrat terminé, Isidore rentre dans son village. Mais peu après, il part chercher du travail dans une ville plus grande. À Busira, il trouve un poste de domestique chez Reynders (surnommé Lomame), un salarié blanc de la Société Anonyme Belge qui exploite le caoutchouc. Isidore, travailleur infatigable et sincère, est, là encore, apprécié  pour ses qualités humaines.

Il est également remarqué pour sa foi, et de nombreuses personnes le choisissent comme catéchiste afin d’apprendre de lui les bases de leur foi chrétienne. Isidore veille cependant à ce que ses activités religieuses n’interfèrent pas dans sa vie professionnelle.

Lorsque son patron, M. Reynders, est nommé à Ikili pour être l’adjoint de Van Cauter, Isidore le suit sur son nouveau lieu de travail. Mais dans cette nouvelle ville, certains dirigeants de la S.A.B. manifestent une grande aversion envers les chrétiens : dans cette entreprise coloniale, beaucoup d’étrangers sont athées et détestent les missionnaires car ils prennent la défense des indigènes et dénoncent les injustices qui sont commises contre eux. Or, Isidore ne cache pas sa foi, n’hésite pas à enseigner la prière à ses camarades lorsqu’ils le lui demandent et surtout, il arbore ostensiblement son scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel sur sa poitrine (il travaille torse nu).

Le dirigeant de l’exploitation, Van Cauter, est particulièrement haineux envers les chrétiens, et lui ordonne d’enlever son scapulaire. Comme Isidore refuse, il le fait fouetter. Isidore subit l’épreuve sans sourciller. Au cours d’une seconde altercation, il lui arrache le scapulaire, le jette au sol, et fait fouetter le jeune garçon par deux boys qu’il menace de la même sanction si ceux-ci refusent d’obéir. Effrayés par la menace, les deux ouvriers africains exécutent la sanction, utilisant un fouet fait de peau d’éléphant avec des clous au bout. Le colon complète par des coups de pied donnés à sa victime, au sol. Isidore fidèle à sa foi, continue de prier son chapelet, et de porter son scapulaire. Van Cauter le fait à nouveau fouetter, sans réussir à le faire céder.

Lorsqu’il croise de nouveau le jeune garçon (qui porte toujours son scapulaire), pris de rage, Van Cauter lui fait donner plus de cent coups de fouet. Le corps du jeune garçon n’est plus qu’une plaie vivante : les os sont mis à nu. Après cette épreuve, Isidore Bakanja est jeté inconscient dans un cachot, les jambes enchaînées à un gros bloc. Il reste quatre jours sans nourriture ni soins.

C’est à ce moment que s’annonce l’arrivée imminente d’un inspecteur de la compagnie. Le gérant, Van Cauter, prend peur et décide de cacher le jeune garçon dans un autre village. Durant le transport, Isidore se laisse glisser hors du camion qui le transporte, et se cache dans les fourrés près du débarcadère. Il est découvert par un passant qui est horrifié à la vue du jeune homme couvert de plaies. Il le recueille et le conduit dans son propre village. Celui-ci racontera plus tard : « Je vis un homme, le dos labouré de plaies profondes, suppurantes et puantes, couvert de saleté, harcelé par les mouches, s’aidant de deux bâtons pour s’approcher de moi, rampant plutôt que marchant. J’interroge le malheureux : « Qu’as-tu fait pour mériter une telle punition? » Il me répond qu’étant catéchiste de la mission catholique des Trappistes de Bamanya, il avait voulu convertir les travailleurs de la factorerie et c’est pour cela que le Blanc de Yele l’avait fait fouetter avec une lourde cravache garnie de clous pointus. »

L’inspecteur de la compagnie, Dörpinghaus, le trouve dans ce village, et le décrit comme « un corps qui n’est plus qu’une plaie purulente envahie de mouches. » Dörpinghaus fait transporter Isidore sur son bateau jusqu’à Busira pour le faire soigner, mais il est trop tard : Isidore est atteint de septicémie, l’infection ne peut plus être contenue.

Le 24 juillet, Isidore reçoit la visite de missionnaires trappistes, les pères Grégoire Kaptein et Georges Dubrulle. Le jeune malade se confesse, reçoit l’onction des malades et la communion. Isidore leur déclare : « Père, je ne suis pas fâché. Le Blanc m’a frappé, c’est son affaire. Il doit savoir ce qu’il fait. Bien sûr qu’au ciel, je prierai pour lui. »

Isidore Bakanja décède à Ikili le 15 août 1909 des suites de ses blessures, entouré par la communauté chrétienne.

L’enquête menée par la compagnie montre qu’Isidore n’est pas un cas isolé et que les cadres de la S.A.B. n’hésitaient pas à persécuter les catéchistes et toute personne qui portait un scapulaire ou un chapelet. En 1912, soit trois ans après la mort d’Isidore, Van Cauter est condamné à deux ans de prison.

Il est béatifié le 24 avril 1994 par le pape Jean-Paul II lors du synode des évêques sur l’Afrique.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Âme, la Divinité, la Sainte Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les Anges et de tous les Saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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