Sainte Thérèse d’Avila II

« A quelques jours de là, le jour même de l’As­somption de Notre-Dame, étant dans l’église d’un monastère du glorieux saint Dominique (au monastère Saint Thomas, à Avila en 1561), je fus tout à coup saisie d’un grand ra­vissement. Me trouvant presque hors de moi-même, je m’assis et il me sembla que je ne pus voir élever la sainte hostie, ni être attentive à la messe, ce qui me laissa du scrupule. Durant cette extase, je me vis revêtir d’une robe éblouissante de blancheur et de lumière ; je ne vis pas d’abord par qui, mais bientôt j’aperçus la très-sainte Vierge à mon côté droit, et mon père saint Joseph à mon côté gauche ; ils me firent connaître « que j’étais purifiée de mes péchés. » A peine étais-je en­tièrement revêtue de cette robe, que, pour comble de bonheur et de gloire, la très-sainte Vierge, me prenant les mains, me dit « que je lui causais un grand plaisir par ma dévotion au glorieux saint Joseph ; je devais croire que mon dessein concernant la fondation s’exécuterait, que Notre Seigneur ainsi qu’elle et saint Joseph seraient très bien servis dans ce monastère ; je ne devais pas craindre de voir jamais se refroidir la première ferveur, quoi­que je me misse sous une obéissance qui n’était pas de mon goût, parce qu’elle et son glorieux époux nous protégeraient. Son Fils nous avait déjà promis d’être toujours au mi­lieu de nous ; or, pour gage de la vérité de sa divine promesse, elle me faisait don de ce joyau. »

En achevant ces paroles, elle mit à mon cou un collier d’or très beau, d’où pendait une croix d’une valeur inestimable. Cet or et ces pierreries différaient infiniment de tout ce que l’œil voit ici-bas ; et l’imagination même ne saurait rien concevoir qui approche d’une telle beauté. Il était également impossible de comprendre de quel tissu était cette robe, et de donner la moindre idée de son incomparable blancheur ; à côté d’elle, tout ce que la nature a de plus éclatant est noir comme la suie. Je ne pus saisir rien de particulier dans les traits du visage de la Sainte Vierge ; je vis seule­ment en général qu’il était d’une ravissante beauté. Elle était aussi vêtue de blanc, dont l’éclat, quelque extraordinaire qu’il fût, ré­jouissait la vue au lieu de l’éblouir. Je ne vis pas si clairement saint Joseph ; il m’était pré­sent néanmoins, mais comme on l’est dans ces visions où nulle image ne frappe l’âme, et dont j’ai parlé plus haut. Il me sembla que la très sainte Mère de Dieu était dans toute la fleur de la jeunesse. Après qu’ils eurent passé quelques moments avec moi, versant dans mon âme un bonheur qu’elle n’avait pas encore senti, et dont elle eût voulu jouir sans fin, je les vis remonter au ciel, accompagnés d’une grande multitude d’anges. Je me trouvai par leur absence dans une extrême solitude ; mais je goûtais une consolation si pure, mon âme se sentait si élevée, si recueillie en Dieu, si attendrie, que je fus quelque temps comme hors de moi, sans pouvoir faire aucun mou­vement, ni proférer une parole. J’en demeurai transportée du désir de me consumer tout en­tière pour la gloire de Dieu (Vie chapitre XXIII).

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Thérèse d’Avila

Sainte Thérèse d’Avila

Sainte Thérèse d’Avila née le 28 mars 1515 en Castille et morte le 4 octobre 1582 à Alba de Tormes en Espagne, est une religieuse espagnole, réformatrice de l’Ordre du Carmel au XVIème siècle, sainte et docteur de l’Eglise. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne.

La réforme qu’elle impulse dans l’Ordre du Carmel espagnol entraîne quelques années après sa mort la création d’une branche autonome au niveau de l’ordre : l’Ordre des Carmes déchaux. Cette nouvelle branche monastique s’étendra rapidement dans toute l’Europe puis le monde : le nombre des carmes réformés dépassera rapidement, et dépasse toujours, le nombre des carmes non réformés.

Thérèse est canonisée en 1622, sa fête liturgique est fixée le 15 octobre. Le pape Paul VI la proclame docteur de l’Eglise catholique ; elle est la première femme à obtenir ce titre. Si son influence spirituelle, associée à celle de saint Jean de la Croix, a été très forte au XVIIème siècle, de nos jours, elle reste une référence au-delà de sa famille monastique et même à l’extérieur de l’Eglise catholique.

Elle est l’auteur de nombreux ouvrages tant biographiques que didactiques ou poétiques. Ceux-ci sont régulièrement réédités dans le monde entier. Elle est encore aujourd’hui le sujet de nombreuses publications.

Après sa mort, le corps de Thérèse, incorrompu, est exhumé plusieurs fois. Très vite, sa dépouille se trouve être une relique disputée entre les couvents d’Avila, son lieu de naissance, et d’Alba de Tormes, son lieu de décès. Elle repose désormais dans un tombeau de marbre placé dans l’église du couvent d’Alba de Tormes en 1760. Plusieurs reliques ont été extraites de sa dépouille et sont présentes dans différentes églises d’Espagne.

Sur dix-sept monastères que sainte Térèse fonda après celui d’Avila, il n’y en a que cinq qui ne soient pas dédiés à saint Joseph ; mais elle implantait dans tous son culte, les mettait tous sous sa garde, et faisait toujours placer au-dessus d’une des portes la statue de ce glo­rieux protecteur. De plus, comme on le lit dans les informations juridiques pour sa canonisa­tion, elle mit de ses mains, à la porte d’entrée de tous ses monastères, l’image de la sainte Vierge et de saint Joseph fuyant en Égypte, avec cette inscription : « Nous menons une vie pauvre, mais nous posséderons de grands biens si nous craignons Dieu » (Tobie 4, 23)

Dans tous ses écrits perce cette tendre et filiale dévotion qu’elle avait pour saint Joseph, et par la ravissante naïveté de ses paroles enflammées, elle la communique à l’âme du lec­teur.

Dans les admirables avis qu’elle donne pour la vie spirituelle, voici comment elle s’exprime sur saint Joseph : « Quoique vous honoriez plusieurs saints comme vos protecteurs, ayez cependant une dévotion toute particulière envers saint Jo­seph, dont le crédit est si grand auprès de Dieu » (avis, LXV).

Son enseignement sur saint Joseph

Elle raconte comment à l’âge de vingt-six ans, elle fut miraculeusement guérie par saint Joseph, et elle fait connaître le crédit de ce saint auprès de Dieu.

« Pour rendre le Seigneur propice à mes vœux, je fis offrir l’adorable sacrifice de nos au­tels, et j’eus recours à des prières très approu­vées. Je pris pour avocat et pour protecteur le glorieux saint Joseph, et je me recommandai très instamment à lui. Son secours éclata de la manière la plus visible. Ce tendre père de mon âme, ce bien-aimé protecteur, se hâta de me tirer de l’état où languissait mon corps, comme il m’a arrachée à des périls plus grands d’un autre genre, qui menaçaient mon hon­neur et mon salut éternel. Pour comble de bonheur, il m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. Je ne me souviens pas de lui avoir jamais rien demandé jusqu’à ce jour, qu’il ne me l’ait accordé. Quel tableau je mettrais sous les yeux, s’il m’était donné de retracer les grâces insignes dont Dieu m’a comblée, et les dangers, tant de l’âme que du corps, dont il m’a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint ! Le Très-Haut donne seulement grâce aux autres saints pour nous secourir dans tel ou tel besoin ; mais le glorieux saint Joseph, je le sais par ex­périence, étend son pouvoir à tous. Notre-Sei­gneur veut nous faire entendre par là que de même qu’il lui fut soumis sur cette terre d’exil, reconnaissant en lui l’autorité d’un père nourri­cier et d’un gouverneur, de même il se plaît encore à faire sa volonté dans le ciel en exau­çant toutes ses demandes. C’est ce qu’ont vu comme moi, par expérience, d’autres personnes auxquelles j’avais conseillé de se recommander à cet incomparable protecteur ; aussi le nom­bre des âmes qui l’honorent commence-t-il à être grand, et les heureux effets de sa média­tion confirment de jour en jour la vérité de mes paroles. Je déployais pour sa fête tout le zèle dont j’étais capable, plus par vanité que par esprit intérieur. Je voulais qu’elle se célébrât avec la pompe la plus solennelle, et avec la plus élégante recherche. En cela mon intention était droite, il est vrai, mais voici le côté fâcheux : au moindre petit bien accompli avec le secours de la grâce divine, je mêlais des im­perfections et des fautes sans nombre, tandis que pour le mal, la recherche et la vanité, je trouvais en moi une adresse et une activité admirables. Plaise au Seigneur de me le par­donner ! Connaissant aujourd’hui par une si longue expérience l’étonnant crédit de saint Joseph auprès de Dieu, je voudrais persuader  tout le monde de l’honorer d’un culte parti­culier. Jusqu’ici j’ai toujours vu les personnes qui ont eu pour lui une dévotion vraie et sou­tenue par les œuvres faire des progrès dans la vertu ; car ce céleste protecteur favorise, d’une manière frappante, l’avancement spirituel des âmes qui se recommandent à lui. Déjà depuis plusieurs années je lui demande, le jour de sa fête, une faveur particulière, et j’ai toujours vu mes désirs accomplis. Si, par quelque imperfection, ma demande s’écartait tant soit peu du but de la gloire divine, il la redressait admirablement, dans la vue de m’en faire re­tirer un plus grand bien.

Si j’avais autorité pour écrire, je goûterais un plaisir bien pur à raconter dans un récit détaillé les grâces dont tant de personnes sont comme moi redevables à ce grand saint. Mais, pour ne pas sortir du cercle où l’obéissance m’a renfermée, je devrais, contre mon désir, passer rapidement sur certaines choses ; sur d’autres je serai peut-être trop longue, tant je suis inhabile à rester dans les limites d’une parfaite convenance. Je me contente donc de conjurer, pour l’amour de Dieu, ceux qui ne me croiraient pas, d’en faire l’épreuve ; ils verront par expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche, et de l’honorer d’un culte particulier. Les per­sonnes d’oraison surtout devraient toujours l’aimer avec une filiale tendresse. Je ne comprends pas comment on peut penser à la Reine des anges et à tout ce qu’elle essuya de tribu­lations durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l’un et de l’autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner l’oraison choisisse cet admi­rable saint pour maître, il n’aura pas à craindre de s’égarer sous sa conduite. Plaise au Seigneur que je ne me sois pas égarée moi-même en portant la témérité jusqu’à oser parler de lui ! Je publie, il est vrai, le culte particulier dont je l’honore ; mais pour les actes tendant à le glorifier, et pour l’imitation de ses vertus, je suis toujours restée bien en arrière. Enfin, il fit éclater à mon égard sa puissance et sa bonté : grâce à lui, je sentis renaître mes forces, je me levai, je marchai, je n’étais plus frappée de pa­ralysie.  (Vie chapitre VI)

Secours temporel qu’elle reçut du saint, pendant qu’elle faisait travailler à la construction du monastère de Saint-Joseph d’Avila, berceau du Carmel réformé.

« Me trouvant un jour dans l’impuissance de rien donner à certains ouvriers, je ne savais plus que devenir : saint Joseph, mon véritable père et bien-aimé protecteur, m’apparut et me dit de ne point craindre de faire marché avec eux, et que j’aurais de quoi les payer. Je le fis sans avoir un denier dans ma bourse, et Notre-Seigneur y pourvut d’une manière qui étonna ceux qui le surent. » (Vie chapitre XXIII)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Jean d’Avila

Saint Jean d’Avila est un théologien espagnol né le 6 janvier 1499 à Almodóvar del Campo, près de Tolède, et mort le 10 mai 1569 à Montilla. Il est canonisé en 1970 et proclamé docteur de l’Eglise le 7 octobre 2012

Son enseignement sur saint Joseph

« Les grâces dont Dieu combla la Vierge im­maculée et Joseph son bienheureux époux, sont d’un ordre si relevé, que jamais il ne s’en vit et qu’il ne s’en verra jamais de semblables. La Vierge immaculée, l’apogée des miracles de Dieu, reçut de Dieu une telle plénitude de grâce, qu’elle mérita de devenir la Mère du Verbe incarné. Saint Joseph, homme bas selon le monde, simple charpentier, fut élevé jus­qu’à l’ineffable honneur d’être le véritable époux de la Mère de Dieu et d’être appelé le père, d’être le tuteur de Celui qui a pour Père l’Éternel, et qui est lui-même le Créateur des cieux. De telles grâces transportaient leurs cœurs d’une joie divine et ils ne pouvaient se lasser d’en bénir Dieu. Mais si les joies furent grandes, les tribulations que Dieu ne tarda pas à leur envoyer ne le furent pas moins ; car c’est la coutume du Seigneur d’envoyer l’amer­tume après le miel et d’éprouver ses amis par la tentation. Le vrai bonheur, la félicité par­faite n’est qu’au ciel ; cet exil, c’est le travail, l’épreuve, la lutte, c’est un fleuve d’amertume, c’est l’arène de la tentation. Et quand Dieu en­voie des douceurs, des consolations, c’est afin que le chrétien ne perde pas courage et qu’il s’anime au combat jusqu’à ce qu’il saisisse la palme du vainqueur.

Joseph, le plus fortuné des hommes, le plus aimé de Dieu, marche en tête des affligés, des brisés par la tribulation. Dieu ne lui avait pas fait connaître la miraculeuse incarnation du Verbe. Quand il s’aperçut que la Vierge allait devenir mère, cet homme juste vit là un in­compréhensible mystère ; et comme il connaissait la sainteté de son épouse, il se déter­mina à se séparer d’elle secrètement. Ce que son âme savoura alors d’amertume, le martyre qu’endura alors son cœur, n’est connu que de Dieu seul. La douleur de la Vierge n’était pas moindre ; elle voyait le martyre intérieur de son époux et elle se taisait parce que telle était la volonté de Dieu ; elle se contentait de le prier qu’il daignât mettre un terme à l’é­preuve. Sa prière est enfin entendue et l’ange est envoyé à Joseph durant son sommeil pour lui révéler le grand mystère. « Joseph, fils de David, ne craignez pas de retenir Marie votre épouse ; car ce qui est né en elle est du Saint‑Esprit ; elle mettra au monde un Fils que vous nommerez Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

A cette révélation, un abime de joie rem­place dans le cœur de Joseph un abîme de douleur. Il demande pardon à Dieu d’a­voir voulu s’enfuir. Il s’en veut à lui-même de n’avoir pas compris, à la vue de l’ineffable sainteté de son épouse, qu’elle était la Mère de Dieu. Il se hâta au point du jour d’aller se je­ter à ses pieds et de lui demander pardon. La Vierge, à son tour, se jette à ses pieds et le prie de se relever ; elle l’encourage à remplir avec fidélité le ministère pour lequel Dieu l’a choisi. Le cœur de Joseph éclatait à la vue de ce prodige d’humilité, de charité, de vertu de cette Vierge qui lui avait été donnée pour épouse. Quand il considérait qu’elle était Mère de Dieu, son esprit se perdait, il était ravi d’admiration et son cœur n’y tenait plus ; la tendresse et les larmes lui enlevaient la parole et son âme donnait mille bénédictions à Dieu de ce qu’il avait daigné le choisir pour époux de cette Vierge et il s’offrait à être son es­clave. Saint Jean-Baptiste encore enfermé dans le sein de sa mère connut et adora le Verbe incarné caché dans le sein virginal de Notre-Dame. Jugeons du respect, de l’humilité, de l’amour avec lequel Joseph dut adorer le divin Enfant Jésus dès l’instant que l’ange lui ré­véla que la divine Vierge le portait dans son sein ! Que ce saint homme s’estimait riche, qu’il s’estimait heureux d’être député pour servir un tel Fils et une telle Mère ! Mais qu’il se sentait indigne, qu’il se trouvait petit pour servir de tels maitres ! Pénétré de ces sentiments, il demandait instamment à Dieu qu’il daignât lui donner la lumière, prudence, une sainte activité et toutes les autres vertus qu’il savait lui être nécessaires pour conver­ser avec le Dieu fait homme et sa bénite Mère.

La révélation du grand mystère du Verbe fait chair laissait dans le cœur de Joseph une telle joie et une telle admiration qu’il ne savait que faire ni que dire ; il ne cessait de prier les anges et de supplier la Vierge son épouse, qu’elle voulût bien avec tous les es­prits célestes donner pour lui des louanges à Dieu et lui obtenir de Dieu la grâce de re­connaître des faveurs qui étaient si incompa­rablement au-dessus de ses mérites. La très-sainte Vierge le consolait dans sa crainte, lui offrant ses oraisons et le persuadant qu’ils devaient avoir l’un et l’autre une pleine con­fiance en la miséricorde de Dieu, que puisque sa bonté infinie avait daigné les choisir pour le service de son Fils, il leur donnerait grâce pour s’en bien acquitter, de telle sorte que ce grand Dieu fût glorifié et aimé. » (Extrait du Traité des grandeurs de saint Joseph.)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Brigitte II

La très-sainte Vierge révèle à sainte Brigitte comment un ange la consola, et comment il a instruit saint Joseph du mystère accompli en elle. Elle lui fait connaître le genre admirable de vie que menait la sainte famille et les vertus éminentes de saint Joseph.

« Elisabeth admirant la ferveur de l’Esprit qui parlait en moi, et moi de mon côté admirant en elle la grâce de Dieu, nous demeu­râmes quelques jours ensemble bénissant le Seigneur. Après cela, une pensée commença à solliciter mon esprit : que devais-je répondre à ceux qui me demanderaient quel était le père de l’Enfant, et que devais-je dire à Joseph lui-même, si par l’instigation de l’ennemi il concevait quelque soupçon fâcheux contre moi ? Et voilà que pendant que ces pensées occupaient mon esprit, un ange, semblable à celui qui m’était apparu auparavant, me dit : « Notre Dieu, qui est éternel, est avec toi et en toi ; ne crains donc pas : car c’est lui qui te donnera la grâce de parler, il dirigera tes pas et fixera ta demeure ; il accomplira son œuvre avec toi, puissamment et sagement. »

Or, Joseph, à qui j’avais été confiée, s’étant aperçu du mystère accompli en moi par l’opé­ration miraculeuse du Saint-Esprit, et se réputant indigne de rester avec moi, entra dans une grande anxiété, et il ne savait que faire. L’ange lui dit durant son sommeil : « Ne te sépare pas de la Vierge qui t’est confiée, car ce que tu as entendu d’elle est la souveraine vérité : elle a conçu de l’Esprit de Dieu, et elle enfantera un Fils qui sera le Sauveur du monde. Sers-la donc fidèlement, et sois le gardien et le témoin de sa virginale pudeur. »

Depuis ce jour-là Joseph me servit comme sa souveraine, et moi je m’humiliais aux plus petites de ses œuvres. Après, j’étais dans une continuelle oraison, rarement vue, et voulant rarement voir, sortant très rarement, si ce n’était aux fêtes principales. J’étais fort at­tentive aux vigiles, et aux leçons qui étaient dites par nos prêtres ; j’avais un temps déter­miné pour les travaux de main ; je fus dis­crète pour le jeûne, selon que ma nature pou­vait le supporter dans le service de Dieu. Tout ce que nous avions de superflu pour la nourri­ture, nous le donnions aux pauvres, contents de ce que nous avions. Quant à Joseph, il me servait si fidèlement, qu’on n’entendit jamais de sa bouche une parole qui ne fût grave ; ja­mais il n’en dit une qui sentit le murmure ou la colère. Il était très patient dans la pauvreté, soigneux et actif pour le travail, toutes les fois que ce fut nécessaire. Il était souverainement doux envers ceux qui lui faisaient quelque reproche, très obéissant à mon service, très prompt défenseur de ma virginité, et très-fidèle témoin des merveilles de Dieu. Il était aussi tellement mort au monde et à la chair, qu’il ne désirait que les choses célestes. Il avait une foi si ferme aux promesses de Dieu, qu’il disait continuellement : Plaise à Dieu que je vive, et que je voie accomplie sa divine volonté ! Il alla rarement aux assemblées des hommes et à leurs conseils ; tant son désir était d’obéir à la volonté de Dieu. C’est pourquoi sa gloire est maintenant grande dans le ciel. » (Révélations, Livre VI, Chapitre 58)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Brigitte de Suède

Sainte Brigitte

Sainte Brigitte de Suède est née vers 1303 en Suède. Elle est la mère de huit enfants dont  sainte Catherine de Suède. Veuve en 1344, elle se fixa en 1349 à Rome où elle vécut volontairement dans la pauvreté. Renommée pour ses prophéties et ses révélations mystiques, elle était consultée par les chefs d’Etat et les papes réfugiés à Avignon.

Après un pèlerinage en Palestine, elle mourut à Rome le 23 juillet 1373. Jean-Paul II l’a proclamée copatronne de l’Europe avec sainte Catherine de Sienne et la philosophe Edith Stein, canonisée sous le nom de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.

Son enseignement sur saint Joseph

La très sainte Vierge révèle à sainte Brigitte la vie de Jésus depuis son adolescence jusqu’au temps de sa prédication, et comment il se conduisait envers elle et saint Joseph.

« Parvenu à l’adolescence, mon divin Fils était continuellement en oraison, et toujours obéissant. Il monta avec nous, aux fêtes ordonnées, à Jérusalem et aux autres lieux. Sa vue et sa parole étaient tellement agréables et admirables, que plusieurs personnes qui étaient affligées disaient : « Allons voir le Fils de Marie, afin de trouver consolation auprès de lui. » Croissant en âge et en sagesse, dont il était plein dès le commencement, il travaillait de ses mains, en tout ce qui était convenable et décent. Il nous parlait en particulier, il nous consolait et il nous tenait les discours d’un Dieu, de sorte que nous étions continuellement remplis de joies indicibles. Mais lorsque nous étions dans les craintes, la pauvreté et les dif­ficultés, il ne nous faisait point de l’or ni de l’argent, mais il nous exhortait à la patience, et il nous défendait admirablement contre les envieux. Quant au nécessaire pour vivre, il nous arrivait soit par la compassion des gens de bien, soit par notre travail, de sorte que nous avions seulement les choses nécessaires pour nous sustenter, sans rien de superflu ; car nous ne cherchions qu’à servir Dieu. Après cela, il conférait familièrement dans la maison avec les amis qui venaient le voir, sur la loi, sa signification et ses figures ; quelquefois aussi il parlait publiquement avec les sages, de sorte qu’ils l’admiraient et disaient : « Voici que le fils de Joseph enseigne les maîtres : quelque grand esprit parle en lui. »

Il était si obéissant que quand Joseph lui disait quelquefois sans y penser : Fais ceci ou cela, il le faisait sur le champ ; il cachait ainsi la puissance de sa divinité, que Joseph et moi étions seuls à connaître ; souvent nous l’avons vu entouré d’une admirable lumière, et nous avons entendu les voix des anges qui chan­taient ses grandeurs.

Que ces choses, ma fille, soient continuelle­ment présentes à votre mémoire, et remerciez Dieu du fond de votre âme de ce qu’il a daigné se servir de vous pour faire connaître aux au­tres l’adolescence et la vie de son divin Fils. » (Révélations, Livre VI, chapitre 58)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sainte Gertrude la grande

Sainte Gertrude la grande

A cinq ans, la petite Gertrude qui va devenir Gertrude la grande est confiée pour son éducation au monastère bénédictin de Helfta en Saxe. Elle y trouve une atmosphère de vie spirituelle et intellectuelle intense. Elle a aussi la chance d’y avoir comme maîtresse et conseillère sainte Melchtilde de Hackeborn. Elle s’épanouit dans ce milieu qu’elle ne cherchera pas à quitter. En grandissant, elle devient une moniale d’une intelligence rayonnante et d’une vaste culture. Si sa santé fragile la tient souvent éloignée du chœur, sa santé mentale, au contraire, reflète un grand équilibre. A partir de 1291, elle commence à être favorisée de visions qu’elle consignera dans cinq livres. Son expérience mystique s’appuie sur les mystères de la liturgie et reste totalement dépourvue de dolorisme. Elle fait une large place au Christ et tout particulièrement au Sacré-Cœur, « où est enclose toute la vertu de la Divinité. » Elle oriente l’âme vers la contemplation sereine et la jouissance de la vie divine « dans la resplendissante et toute calme Trinité. »

Son enseignement sur saint Joseph

« La veille de la fête de l’Annonciation, pen­dant que l’on sonnait le chapitre, Gertrude étant fort appliquée à la considération de ce mystère, vit des yeux de l’esprit Notre-Sei­gneur Jésus-Christ avec sa très-sainte Mère, assis au lieu le plus éminent du chapitre ; ils attendaient comme dans une grande tranquillité l’arrivée des religieuses, et quand elles vinrent, ils les reçurent avec une sérénité et une dou­ceur inénarrables. Lorsqu’on lut au Martyro­loge la fête de l’Annonciation, Notre-Seigneur se tournant vers sa Mère, la salua avec une très douce inclination de tête, et par cette marque d’amour, il renouvela en quelque sorte en elle cette inestimable suavité et ces ineffa­bles délices qu’elle avait ressentis lorsqu’il daigna s’incarner dans son sein virginal.

Pendant qu’on chantait l’Ave Maria, Ger­trude vit trois ruisseaux très abondants qui, procédant du Père, du Fils et du Saint-Esprit, venaient fondre avec une très suave impétuo­sité dans le cœur de la Vierge Mère, et qui en­suite avec une ravissante impétuosité remon­taient de ce cœur à leur origine. Elle vit que par cet écoulement de la très sainte Trinité, la bienheureuse Vierge était si enrichie et si éle­vée auprès de Dieu, qu’elle possède la plus grande puissance après le Père, la plus grande sagesse après le Fils et la plus grande bonté après le Saint-Esprit.

Gertrude connut encore que toutes les fois que cette salutation angélique, c’est-à-dire l’Ave Maria, est récitée avec dévotion par les fidèles sur la terre, les trois ruisseaux dont nous venons de parler, coulant avec plus d’impétuosité et d’abondance, la bienheureuse Vierge, pénétrant son très-saint cœur, et après l’avoir inondé d’ineffable plaisir, reprennent le chemin de leur source. De cette extraordinaire affluence des eaux divines dans le cœur de la Vierge se forment certaines effusions de joie, de plaisir et de salut éternel qui se répandent, non seulement sur tous les saints et les anges, mais encore sur tous ceux qui sur la terre récitent cette salutation angélique ; et ces effusions renouvellent en chacun d’eux tout le bien qu’ils ont jamais acquis par la salutaire incarnation du Fils de Dieu.

Chaque fois que l’on faisait mention de la pureté de la bienheureuse Vierge, par quel­ques paroles comme celles-ci, tous les saints se levant, vénéraient avec un spécial respect la Vierge Reine du ciel et leur Souve­raine ; et rendaient au Seigneur de vives ac­tions de grâces pour tous les bienfaits dont il avait comblé sa divine Mère pour le salut du genre humain. L’archange saint Gabriel pa­raissait aussi briller d’une nouvelle splendeur, toutes les fois que l’on récitait les paroles de l’Annonciation faite par lui. Et lorsque l’on prononçait le nom du bienheureux Joseph, époux de cette Vierge Mère, tous les saints inclinaient avec respect leurs têtes, en signe d’honneur pour ce glorieux patriarche, et par l’expression de leurs regards, ils le félicitaient et se réjouissaient amicalement avec lui de son incomparable dignité.

A l’évangile, lorsqu’on lut ces paroles : voici la servante du Seigneur, Gertrude, saluant dévotement en esprit la Mère de Dieu, la faisant souvenir de cette ineffable joie qu’elle ressentit, quand par cette parole elle s’abandonna elle-même et tout ce qui la concernait avec une pleine confiance à la divine volonté, la bienheureuse Vierge avec une très douce sérénité lui répondit : « Quiconque avec dévotion me fera souvenir de cette joie, je lui accorderai véritablement ce qui est demandé dans l’hymne de la présente fête, à savoir : « Monstra te esse Matrem, montrez que vous êtes notre Mère. » Car je me montrerai réellement la Mère du Roi de gloire, et de l’homme qui me supplie ; la Mère du Roi, par la puissance avec laquelle je viendrai au secours de cet homme ; et la Mère de ce suppliant, par une affluence des miséricordes du cœur de mon Fils qui as­surera son salut. » (Vie et révélation, livre IV, chapitre XXIème – Veille et fête de l’Annonciation de la très sainte Vierge)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Bernardin de Sienne III

« La troisième grâce que Dieu accorda à Jo­seph est celle d’une mission spéciale dans son Église. Et en effet, comparez ce saint patriar­che à toute l’Église du Christ : n’est-il pas cet homme élu et spécial par lequel et sous la conduite duquel le Christ a fait, selon les lois de l’ordre et de l’honneur, son entrée dans ce monde ? Si donc toute l’Église est redevable à la Vierge Mère, parce que, par elle, elle a été rendue digne de recevoir le Christ, certes, après la Vierge, c’est à Joseph qu’elle doit le plus de reconnaissance et de vénération. Car il est la clef de l’Ancien Testament ; c’est en lui que les patriarches et les prophètes ont recueilli le fruit de la promesse. Seul, entre tous, Joseph a vu des yeux de son corps et possédé le Rédemp­teur promis aux autres. On peut donc dire avec raison que ce patriarche Joseph qui tint en réserve du froment pour les peuples, a été sa figure. Mais de combien saint Joseph l’emporte sur lui ! L’ancien patriarche donna seulement aux Égyptiens le pain du corps ; saint Joseph a nourri et conservé avec la plus tendre solli­citude, pour toute la succession des élus, Celui qui est le pain du ciel et qui donne la vie céleste.

Quant à l’époque de la mort de Joseph, le texte sacré n’en dit rien. Il est probable cepen­dant que le saint patriarche mourut avant la passion du Sauveur ; autrement, il se fût tenu au pied de la croix, et le divin Maitre n’eût pas eu besoin de recommander sa très sainte Mère à un autre. Nous pensons même qu’il quitta cet exil un peu avant le baptême de Jésus-Christ. On peut donc croire pieusement que Joseph fut assisté à sa mort par son tendre Fils Jésus et par la très sainte Vierge son épouse. Qui pourrait dire les encouragements, les consolations, les promesses, les illustra­tions intérieures, les sentiments embrasés, les révélations des biens éternels qu’il reçut, à ses derniers moments, de sa très sainte épouse et du très doux Fils de Dieu, Jésus ! Je le laisse à contempler et à méditer aux âmes pieuses.

Élevons nos pensées au ciel pour y décou­vrir le faîte de la gloire de Joseph. La sublimité de sa glorification nous est fidèlement expri­mée par ces paroles : « entre dans la joie de « ton Dieu. » On ne peut douter que Jésus-Christ, qui, pen­dant sa vie mortelle, non content d’avoir admis Joseph à une intime familiarité, lui rendait encore le respect et l’obéissance qu’un fils doit à son père, ne lui ait conservé dans le ciel ces sublimes prérogatives, qu’il ne les ait même admirablement augmentées et perfectionnées. Ainsi, rien de plus juste que ces paroles : « Entre dans la joie de ton Seigneur. » Sans doute, la joie de l’éternelle béatitude entre dans le cœur de l’homme ; cependant le Sei­gneur a mieux aimé dire : « Entre dans la joie » pour faire entendre par là que cette joie ne réside pas seulement dans le cœur du saint, mais qu’elle l’environne de toutes parts, l’absorbe tout entier, et le submerge pour ainsi dire dans un abîme sans fond. Si le Dieu Sauveur a voulu, pour satisfaire sa piété filiale, glorifier le corps aussi bien que l’âme de la très sainte Vierge au jour de son Assomption, l’on peut et l’on doit croire pieu­sement qu’il n’en a pas moins fait pour Jo­seph, si grand entre tous les saints, et qu’il l’a ressuscité glorieux, le jour où, après s’être ressuscité lui-même, il en tira tant d’autres de la poussière des tombeaux. Et ainsi, cette sainte famille qui avait été unie sur la terre dans les souffrances de la vie, et dans les liens de l’amour et de la grâce, règne maintenant en Corps et en âme dans l’amour et dans la gloire des cieux.

Souvenez-vous donc de nous, ô bienheu­reux Joseph, et par le suffrage de vos prières intercédez pour nous auprès de votre Fils adop­tif ; rendez-nous aussi propice la bienheureuse Vierge, votre épouse, et la Mère de Celui qui avec le Père et Saint-Esprit, vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »  (Extrait du discours sur saint Joseph, époux de la sainte Vierge.)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Bernardin de Sienne II

« La seconde grâce que Dieu accorda à saint Joseph fut celle que demandait son titre de père nourricier du Sauveur, et le privilège de vivre dans sa société. Ce fut avec une libéralité toute divine que le Très-Haut répandit cette grâce dans son âme. Joseph la révéla au dehors par la pureté surangélique avec laquelle il traita la personne de l’Homme-Dieu, par la fidélité avec laquelle il le servit, et enfin par l’amour dont il l’aima.

Pensez en premier lieu quel respect, quelle pureté d’esprit, d’âme, de cœur et de corps était perpétuellement nécessaire à saint Joseph dans les rapports si intimes, si immédiats, si assidus, qu’il avait avec le Verbe incarné, vivant avec lui sous le même toit, l’ayant à côté de lui, s’entretenant avec lui, l’assistant dans ses veilles, dans son sommeil, le voyant assis à table à côté de lui, prenant soin de lui et de la divine Vierge, ne se séparant jamais ni du Fils ni de la Mère, mais toujours avec eux soit dans leur maisonnette de Nazareth, soit en Égypte, soit dans les voyages. Considé­rez aussi comment, dans tous les soins qu’exigeait le divin Enfant qui avait pris l’infirmité de notre nature, Joseph contemplait et goûtait la hauteur de la Divinité, laquelle par amour pour nous s’abaissait ainsi à ces infirmités, peut nous instruire, pour nous enflammer d’amour, et pour nous donner des leçons d’humilité. De quelle douceur, de quelle onction rime du saint vieillard n’était-elle pas inondée, en contemplant ces spectacles, puisque des cœurs tels que les nôtres, durs comme le rocher, se sentent défaillir par l’excès de la suavité ? Car ces miracles d’amour, par lesquels un Dieu a voulu s’incliner, descendre jusqu’à notre pe­titesse, être couché dans une crèche pour nous révéler notre infirmité, et pleurer de ses saints yeux notre infortune, apportent à l’âme qui les contemple incomparablement plus de douceur que les miracles de la puissance de ce même Dieu ressuscitant les morts ou créant les anges. Il a néanmoins fait l’un et l’autre avec une bonté égale ; mais les miracles de son amour vont plus droit à notre cœur, ils le ravissent davantage.

En second lieu, Joseph servit le Verbe in­carné avec la fidélité la plus parfaite. Consi­dérez avec quelle foi vive il contemplait sans cesse le Verbe dans le Christ enfant, avec quelle foi et quel amour, il adorait sans cesse le Dieu dans le petit Enfant ; le tenant dans ses bras, le portant, le servant en tout, avec le respect dû à la divinité. Et, quand le petit en­fant eut un peu grandi, considérez comment Joseph observait avec une religieuse attention tous ses mouvements, tous ses gestes, tous ses actes, toutes ses paroles. Il était dans un indi­cible étonnement quand il pensait dans son cœur, et qu’il voyait de ses yeux que le Fils de Dieu s’était fait son fils, et qu’il l’avait choisi pour le nourrir, pour le porter, pour le gouverner, pour veiller à toutes les nécessités de sa vie, et pour le soustraire à la haine de ses persécuteurs.

Enfin Joseph eut envers Notre-Seigneur la plus ardente charité. Quand, comme un père, il tenait le divin Enfant dans ses bras ; quand, comme un père, il s’entretenait avec lui, lorsqu’il commençait à former les premières paroles, ou qu’il parlait déjà, qui nierait, je vous prie, que le Christ, soit enfant, soit adulte, ne lui imprimât au cœur d’ineffables sentiments de sa divinité, ne lui fit savourer d’indicibles dé­lices ? La grâce de l’Enfant-Dieu agissait sur l’âme de Joseph par toutes les voies exté­rieures, par son regard, par son filial sourire, par ses paroles, par ses aimantes caresses. Oh ! Que de doux embrassements Joseph reçut de lui ! Oh ! Avec quelle suavité il entendit l’Enfant-Dieu, bégayant encore, l’appeler du nom de père ! Et quelle douceur il ressentait quand le divin Enfant l’embrassait avec la tendresse d’un fils ! Considérez aussi avec quelle compassion, dans les voyages qu’ils firent ensemble, Joseph adoucissait les souffrances de l’enfant Jésus ; et comment, quand il eut un peu grandi, il le portait lui-même dans ses bras pour le délasser de ses fatigues et lui procurer un peu de re­pos. Il le tenait tendrement sur son cœur ; et l’amour qu’il avait pour ce très doux Fils le transformait tout entier en lui. La très pru­dente Mère du Dieu Sauveur connaissait bien toute la tendresse de Joseph pour son divin Fils : aussi quand elle retrouva ce Fils bien-aimé dans le temple de Jérusalem, voulut-elle pro­clamer ouvertement cette tendre affection de Joseph envers son adorable Fils, en lui donnant le nom de père :  » Mon Fils, pourquoi as-tu agi de la sorte ? Voilà que ton père et moi nous te cherchions, tout affligés. »

Pour mieux comprendre l’amour dont Jo­seph aima Notre-Seigneur, considérez com­ment cet amour dut s’embraser de plus en plus dans la société de l’Homme-Dieu et de sa divine Mère. Voyez ce que produit la société des grands saints : l’expérience a démontré qu’on ne peut longtemps vivre dans leur compagnie sans recevoir d’eux et avec eux d’admi­rables illuminations, de grands embrasements d’amour, d’intimes consolations de Dieu. La société d’un saint Paul, d’un saint François, que n’eût-elle pas opéré de divin sur une âme qui aurait longtemps vécu dans l’intimité avec eux ? A combien plus forte raison la société intime du Sauveur et de sa divine Mère dût-elle opérer tous ces effets dans l’âme de Joseph qui passa de si longues années avec eux I Et si l’on songe que Joseph vécut dans leur société comme père nourricier du Sauveur, et comme légitime époux de la Vierge, partageant tous leurs travaux, toutes leurs peines, tous leurs voyages, quelle idée doit-on se former des illuminations et des consolations qu’il reçut du Christ et de la Vierge ! » (Extrait du discours sur saint Joseph, époux de
la sainte Vierge.)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Bernardin de Sienne

 

Saint Bernardin de Sienne

Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué, il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s’exprimer pleinement au cours de l’épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu’on lui confie la direction provisoire de l’hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l’Italie, prêchant sur les places publiques car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s’écrasent pour l’entendre et qui l’entendent parfaitement malgré l’épaisseur de la foule, tant sa voix est forte. Il parle d’une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l’ordre franciscain connue sous le nom de « réforme de l’observance ».

Son enseignement sur saint Joseph

« Quand Dieu élève quelqu’un à une haute dignité ou à quelque sublime ministère, il le dote avec munificence de toutes les grâces né­cessaires pour accomplir dignement la mission qu’il lui impose. Ainsi en a-t-il agi, dans l’ancienne alliance, avec Moïse, Josué, Abraham, Isaac, Jacob, David, et les autres prophètes ; et dans la loi nouvelle, avec la Vierge, les Apôtres, les évangélistes, les docteurs, les fondateurs d’ordres. Cette loi générale de l’éco­nomie de sa grâce, Dieu l’a très particulièrement voulue à l’égard de Joseph de toute éternité pour être le père nourricier de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et le véritable époux de la Reine des anges, pour être le fidèle gardien de ses deux principaux trésors, c’est-à-dire de son Fils et de la Vierge, il l’a enrichi, avec une libéralité toute divine, de la sainteté et des vertus requises pour une si haute dignité et un si sublime ministère. » ( Discours sur saint Joseph, époux de la sainte Vierge)

« Saint Joseph vivant dans la société de la très sainte Vierge ; à quelle perfection il a dû s’élever.

La première grâce que Dieu a donnée à Joseph est celle que demandait le titre d’é­poux de la Vierge, et le privilège de vivre dans sa société. Pour porter ce titre, et pour vivre dans cette société, il a fallu que cet homme eût une grâce et une vertu admi­rable.

Le lien qui l’unissait à la Vierge étant si étroit, quel homme de sens ne voit que le Saint-Esprit, auteur de ce lien, n’a pu unir à l’âme de la Vierge qu’une âme souverainement ressemblante par l’opération des vertus ? C’est ce qui me fait croire que Joseph, ce juste bien-aimé de Dieu, a été très pur dans sa virginité, très profond dans son humilité, très ardent dans l’amour de Dieu et dans la charité, très élevé dans la contemplation, très parfait dans sa sollicitude pour la Vierge son épouse.

De son côté, la divine Vierge, qui connaissait l’intimité du lien formé par le Saint-Esprit, qui savait qu’il lui avait été donné par le Saint-Esprit pour être son époux et le fidèle gardien de sa virginité, et pour partager avec elle sa sollicitude, ses soins, son amour envers son divin Fils ; la Vierge, qui avait de tout cela une claire vue, répondait pleinement à ce que demandait ce dessein du Très-Haut ; et c’est ce qui me fait croire qu’elle chérissait très sin­cèrement ce saint homme de toute l’affection de son cœur. De plus, la Vierge, qui obtient tant de faveurs à des pécheurs, aux ennemis de son propre Fils, quelles grâces, je vous le demande, n’aura-t-elle pas obtenues à un époux si cher, si saint, si plein de sollicitude, au gar­dien de sa virginité, au père nourricier de son Fils ? Enfin, comme tous les biens que possède l’épouse sont la propriété de l’époux, j’ai la conviction que la très sainte et bienheureuse Vierge versait avec la plus grande libéralité tout le trésor de son cœur dans l’âme de Joseph, autant que l’âme de Joseph était capable de recevoir. » ( Discours sur saint Joseph, époux de la sainte Vierge)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Saint Bonaventure

Saint Bonaventure de l’ordre des Frères mineurs, né à Bagnorea près de Viterbe en Italie vers 1220, sous le nom de Giovanni da Fidanza, mort à Lyon dans la nuit du 14 et 15 juillet 1274, prit le nom de Bonaventure lors de son entrée dans les ordres.

Théologien, archevêque, cardinal, docteur de l’Eglise, ministre général des franciscains, il est, à l’instar de Jean Duns Scot et Thomas d’Aquin, l’un des piliers de la théologie chrétienne au Moyen Age. Surnommé le « Docteur séraphique », canonisé en 1482, il reste connu sous le nom de « saint Bonaventure ».

Son enseignement sur saint Joseph

« Revenons maintenant à la considération des actes et de la vie de Jésus-Christ Notre-Sei­gneur, puisque c’est là notre but principal. Rendez-vous donc présent à tout en esprit, comme je vous l’ai déjà souvent recommandé.

Considérez de l’œil le plus attentif cette petite famille bénie par-dessus toutes les autres, pratiquant une pauvreté si haute, et menant une vie si humble. Le saint vieillard, l’heu­reux Joseph gagnait ce qu’il pouvait de son métier de charpentier. Notre-Dame travaillait de l’aiguille et du fuseau, subvenant ainsi de son côté aux petites dépenses de l’entretien commun. Elle faisait, de plus, les autres petits travaux de la maison, qui sont nombreux, comme vous savez. Elle préparait la nourriture à son époux et à son Fils, et elle s’occupait elle-même de tout le reste, car elle n’avait personne pour la servir. Portez compassion à cette divine Vierge, ainsi réduite à travailler de ses propres mains. Portez aussi compassion à Jésus-Christ Notre-Seigneur, qui l’aidait, et qui était fidèle à lui épargner tout le travail qu’il pouvait ; car, ainsi qu’il le dit, il était venu pour servir, et non pour être servi. En conséquence, n’aidait-il pas sa Mère à dresser leur modeste table, à arranger les petites chambres, et dans les autres travaux de l’inté­rieur ? Voyez-le remplissant dans la maison ces offices si humbles, et contemplez en même temps la divine Vierge qui les partage avec lui. Considérez aussi comment tous trois, chaque jour assis à une petite table, ils prennent en­semble leur repas, où l’on ne voit ni mets exquis ni recherchés, mais une nourriture simple et frugale. Prêtez ensuite l’oreille, et écoutez-les converser ensemble : leurs paroles, loin d’être vaines et oisives, sont toutes pleines de sagesse et de l’esprit de Dieu ; l’âme reçoit ainsi sa réfection comme le corps. Voyez comment, après une courte récréation, ils s’en vont à leurs chambrettes ; car leur maison n’était pas grande, mais petite. Méditez sur ces modestes chambrettes, au nombre de trois, une pour chacun. Considérez Jésus, le divin Maitre, cha­que nuit, après avoir prolongé sa prière jusqu’à une heure très avancée, se couchant à terre, et cela durant de si longues années, se contentant d’un lit aussi humble, aussi vil que l’aurait pu avoir tout autre petit pauvre du peuple. Vous devriez être fidèle à contem­pler ainsi chaque soir le divin Maitre dans cet état. Dieu caché, pourquoi affligez-vous de la sorte votre corps très innocent ? Une seule nuit ainsi passée devait suffire pour la rédemption du monde. Mais votre amour immense vous entraînait ; vous ne pouviez résister à la véhémence de votre zèle pour la brebis perdue que vous vouliez reporter sur vos épaules aux pâturages célestes. Vous, Roi des rois, et Dieu éternel, qui soulagez la misère de tous, qui subvenez aux besoins de tous, avec une magnifique profusion, selon la condition de chacun, vous vous êtes réservé une si grande pau­vreté, un tel abaissement, un traitement si dur dans votre sommeil, dans vos veilles, dans vos abstinences, dans votre nourriture et dans toutes vos actions, pendant un si long espace de temps ! Où sont-ils maintenant ceux qui recherchent l’oisiveté du corps, le luxe et la vanité des ornements ? Nous qui aspirons à ces choses, ce n’est pas à l’école d’un tel Maitre que nous avons appris à les aimer. Sommes-nous donc plus sages que lui ? Par ses paroles et par ses exemples il nous a enseigné l’humilité, la pauvreté, l’affliction du corps et le travail. Suivons donc ce souverain Maître qui ne veut pas nous tromper, et qui ne peut se tromper. Et quand nous avons, comme dit l’Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire sans aspi­rer au superflu. Mais livrons-nous à l’exer­cice des vertus, avec un zèle spirituel, sans relâche, et avec la plus grande vigilance. » (Méditations sur la vie de Jésus-Christ, 1ère partie, chap. XV)

Prions saint Joseph

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Je vous salue, Joseph, vous que la grâce divine a comblé, le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux, vous êtes béni entre tous les hommes, et Jésus, l’Enfant divin de votre virginale épouse est béni. 

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.