Saint Michel

L’archange saint Michel apparait sur le côté gauche de l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Son nom signifie « qui est comme Dieu ! » Sa présence nous rappelle que Dieu est victorieux en tous ses combats ; quelles que soient les épreuves de cette vie, on en triomphe par les mérites de la Passion de Jésus et l’intercession de Marie.

Saint Michel a été le héros de Dieu dès avant la création du monde, lors de la chute des mauvais anges. Il le sera encore à la fin du monde lors de la résurrection des morts pour le jugement dernier.

Avant la création du monde, saint Michel a défendu l’honneur de Dieu contre Lucifer qui, dans son orgueil, voulut l’égaler. Au cri de « Qui est comme Dieu ! » il le précipita du Ciel avec tous les mauvais anges qui avaient pris son parti. Lucifer, qui était le plus beau et le plus intelligent de tous les anges, devint le démon, le tentateur. Il ne peut pas se venger de Dieu en s’en prenant à lui directement. Aussi, dans sa jalousie, il emploie toute sa ruse pour entrainer les hommes à pécher, c’est-à-dire à refuser de rendre à Dieu la gloire qui lui revient de droit.

La présence de saint Michel nous rappelle que toute l’histoire humaine s’inscrit dans ce combat entre le Ciel et l’enfer dont nous sommes l’enjeu. Ce combat a commencé au jardin d’Eden et se poursuivra jusqu’à la fin du monde. Tout ce qui nous arrive, tout ce que Dieu ordonne ou permet, ne sont que les batailles de cette guerre entre le Ciel et l’enfer, qui traverse toutes les générations.

Saint Michel assume un rôle prédominant aux origines ; il le sera aussi à la fin des temps, où il précipitera le diable en enfer et mènera les élus en paradis. Il est l’ange de la moisson, à la fin des temps mais aussi au terme de notre vie, car il est chargé de mener les âmes en paradis après leur jugement particulier. Sa présence nous rappelle que nous avons une âme à sauver et qu’en cette vie, rien n’est plus important que de travailler à son Salut éternel.

Enfin, saint Michel nous enseigne à présenter nos demandes en nous souvenant que Jésus est mort pour que nous ayons la vie. Aussi, ne rabaissons pas son sacrifice en lui demandant des futilités. En nous présentant les instruments de la Passion saint Michel nous renvoie à la prière de Jésus le soir du Jeudi-saint : « Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois non pas ce que je veux mais ce que tu veux » (Matthieu 26, 39). Faire la volonté de Dieu, qui « est notre sanctification et que nous parvenions à la connaissance de la vérité », voilà la seule chose qui importe en cette vie (1 Timothée 2, 4).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Ô sainte Vierge Marie, qui pour nous inspirer une confiance sans bornes, avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel Secours, nous vous supplions de nous secourir en tout temps et en tout lieu, dans nos tentations, après nos chutes, dans nos difficultés, dans toutes les misères de la vie et surtout au moment de notre mort.

Donnez-nous, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous, car nous sommes sûrs que si nous vous invoquons fidèlement, vous serez fidèle à nous secourir. Procurez-nous donc cette grâce des grâces, la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant, afin que, par la vertu de cette prière fidèle, nous obtenions votre perpétuel secours et la persévérance finale.

Bénissez-nous, ô tendre et secourable Mère, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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