Le feu de l’amour divin

Contemplons

Vierge en gloire, église Saint-Louis-en-ville, Strasbourg

Méditons

Le soleil dont la femme est enveloppée, manifeste le feu de l’amour divin. Cet amour est aussi infini, puissant, fécond, vivificateur que l’est le soleil, que l’est Dieu lui-même.

Dès avant sa création, Marie était présente dans la pensée de Dieu et dès les origines, Il l’aima d’un amour de prédilection, prévoyant que par elle le Salut viendra dans le monde et que son Verbe prendra chair en elle.

Pour cela, Il la créa immaculée c’est-à-dire sans la tâche du péché originel. Parce qu’Il l’aima, il fit d’elle sa Mère, privilège, dignité uniques. Parce qu’Il l’aima, il en fit son épouse : elle a conçu le Sauveur de l’Esprit-Saint. Parce que Dieu aima Marie dès les origines, il la combla des grâces les plus insignes et fit d’elle la créature à laquelle nous sommes tous redevables du Salut. « Quelle est la raison pour laquelle le Verbe divin ne voulut pas s’incarner dans le sein de Marie avant de lui avoir demandé son consentement par le ministère de l’Archange ? C’est parce qu’Il voulait que le monde fût redevable à Marie du mystère de l’Incarnation et reconnut en elle le principe de tous les biens » (saint Irénée).

Dieu, pour qui rien n’est impossible (Luc 1, 37) ne connait aucune limite et se plait à repousser à l’infini les limites mêmes de l’infini. Ainsi, si Dieu se complait en Marie en raison de toutes les perfections dont il a paré son âme, Il l‘aime plus encore parce qu’à chaque instant de sa vie, elle a répondu jusqu’au bout du possible à toutes ses prévenances, qu’elle l’a aimé dans toutes les circonstances de sa vie, dans les meilleures comme dans les pires. Aussi, si Dieu l’aima dès avant sa création, son amour pour elle n’a fait que s’intensifier au fur et à mesure de toute la gloire qu’elle lui a rendue, de tous les mérites qu’elle s’est acquis en se faisant sa petite servante qui accomplit, en tout point et sans retard, sa volonté d’amour.

Avec la même fougue, Dieu aime l’Eglise dont Marie est le plus bel ornement, la fierté, la gloire, la joie. Et, parce que Marie marche en tête de tous les sauvés, parce que la sainteté de toute sa personne sublime la grande assemblée déjà rayonnante de la beauté de tous les élus en habits des noces, Jésus se consume d’amour pour l’Eglise comme le fiancé du cantique des cantiques.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. (Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

« Ô Immaculée, reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et notre mère tout amour, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la miséricorde, moi…, indigne pécheur, je me prosterne à vos pieds et vous implore humblement : daignez me prendre tout entier et totalement, comme votre chose et votre propriété, et faire tout ce que vous voulez de moi, de toutes les facultés de mon âme et de mon corps, de toute ma vie, de ma mort et de mon éternité. Si tel est votre bon plaisir, disposez aussi de moi, tout entier et totalement dans cette œuvre où doit s’accomplir ce qui a été dit de vous : « Celle-ci t’écrasera la tête » et « Vous seule avez détruit toutes les hérésies dans le monde entier » de telle sorte que je sois dans votre main immaculée et toute miséricordieuse un instrument qui puisse vous servir à éveiller dans tant d’âmes égarées et tièdes la joie de vous connaître, à augmenter sans limite votre gloire et ainsi à étendre le plus possible le règne d’infinie douceur du très saint Cœur de Jésus. En effet, là où vous entrez, vous obtenez la grâce de la conversion et de la sanctification, puisque c’est par vos mains que du Cœur très sacré de Jésus toutes les grâces parviennent jusqu’à nous. Amen. » (Saint Maximilien Kolbe, 16 octobre 1917).

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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