« Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde »

Contemplons

Chapelle des Jésuites Saint-Claude-de-la-Colombière à Paray-le-Monial

Méditons

La miséricorde divine est ce dont nous avons le plus besoin sans en avoir ni la conscience ni le sentiment. Lorsque nous demandons une grâce à Jésus, quelle qu’elle soit, pensons que la plus grande qu’il puisse nous accorder, ce n’est pas celle que nous implorons mais que c’est sa miséricorde, que la faveur que nous sollicitons, il nous l’accordera justement parce qu’il est miséricordieux.

Pour comprendre à quel point la miséricorde de Dieu nous est vitale, il nous faut considérer la distance qu’il y a entre Dieu et nous, pour réaliser que lui est tout, que nous, nous ne sommes rien, qu’entre lui et nous la distance est infinie, qu’en tout et pour tout, nous dépendons de lui. Tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons, tout ce que nous faisons, nous est donné gratuitement dans un geste de miséricorde infinie du Créateur de toute chose.

Si nous comprenions qui est Dieu et qui nous sommes, nous en appellerions sans cesse à sa miséricorde, sans laquelle rien ne saurait subsister, et regarderions tous les autres dons, même les plus précieux, comme secondaires. Le saint curé d’Ars raconte qu’un jour, il a demandé à Dieu de connaitre toute l’étendue de sa misère, qu’il l’a exaucé et qu’il lui a accordé  la grâce encore plus grande de l’oublier.

Sans la miséricorde divine, nos fautes ne seraient pas pardonnées et nous serions tous voués à l’enfer. Sans la miséricorde divine, Jésus ne s’abaisserait pas jusqu’à se faire notre nourriture sur notre chemin vers l’éternité. Sans la miséricorde divine, Jésus ne nous assisterait pas à la manière d’un bon samaritain, en nous portant sur ses épaules jusqu’à l’auberge de la vie éternelle tout en acquittant par avance la facture pour les soins qui nous sont nécessaires. Tout est grâce, tout est don de l’amour infini de Dieu.

Parce que Jésus nous aime, il a voulu se faire homme pour nous. Parce que Jésus nous aime, il a voulu vivre comme nous pendant 33 années et assumer notre condition humaine. Parce que Jésus nous aime, il a voulu souffrir et mourir pour nous. Parce que Jésus nous aime, il a voulu ressusciter, monter aux cieux et nous envoyer d’auprès du Père, l’Esprit-Saint pour qu’il nous communique dès à présent sa vie de ressuscité. Parce que Jésus nous aime, il désire notre salut avec une ardeur autrement plus grande que la nôtre et n’a de cesse d’œuvrer dans ce sens. Tant et si bien, qu’avec tout ce que la miséricorde divine invente de moyens pour nous sauver, on peut se demander comment il est encore possible que des âmes se perdent.

Comment est-il possible de résister à tant de miséricorde ? Heureux pécheurs que nous sommes, d’être à ce point aimés par Jésus qui ne nous doit rien et pourtant nous donne tout. Merci Jésus.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises »

Contemplons

Saint Claude de la Colombière, confesseur de sainte Marguerite-Marie et propagateur de la dévotion au Sacré-Cœur, qui la communie

Méditons

Par cette cinquième promesse, Jésus nous assure de son aide toute-puissante dans tout ce que nous entreprendrons pour sa gloire et le salut du monde.

Souvenons-nous des paroles du psaume 127 : « si le Seigneur ne construit la maison, c’est en vain que travaillent les bâtisseurs. Si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. En vain, tu devances le moment de ton lever, tu retardes le moment de ton coucher, tu manges un pain de douleur : Dieu comble son bien-aimé quand il dort. »

Tout le bien que nous faisons, c’est Dieu qui nous donne de le réaliser comme un témoignage de sa miséricorde, une participation de notre part à son œuvre créatrice. A vouloir faire les choses sans lui, on s’expose non seulement à l’échec, car le vrai bien est au-dessus de nos forces humaines, mais aussi à l’épuisement, au découragement au regard des piètres résultats que nous obtiendrions.

Lorsqu’on travaille sous le regard de Dieu, sous sa conduite, en lui confiant nos entreprises, il nous bénit de sa toute-puissance car nos affaires deviennent les siennes. Souvenons-nous de la deuxième pêche miraculeuse (Jean 21), celle qui a lieu après la résurrection de Jésus sur le lac de Tibériade. Les apôtres pêchent toute la nuit sans rien prendre. Au matin, ils sont découragés et sur le point d’abandonner quand Jésus, qu’ils ne reconnaissent pas de prime abord, leur dit de jeter leur filet à droite. Voilà que le filet se remplit de tant de poissons qu’ils peinent à le tirer à bord. Alors que toute la nuit, en pleine mer, dans les meilleures conditions, ils n’ont rien pris, sur la seule parole de Jésus, ils prennent tant de poissons que la barque menace de chavirer. Quand Jésus est de la partie, que nous nous laissons combler de son amour, tout devient plus simple, plus gratifiant, plus fécond.

Jésus ne demande qu’à nous aider et à seconder nos efforts. Voyons toute la prévenance de son amour. Alors que les apôtres pêchent, Jésus, en les attendant sur la rive, prépare le repas : le feu est allumé, le poisson en train de griller. Comment ne pas s’émouvoir de tant de délicatesse.

A La Salette où elle est apparue le 19 septembre 1848, Marie dit à ses confidents, Maximin Giraud et Mélanie Calvat : « faites-vous bien votre prière mes enfants ? » Ces derniers lui répondent : « pas beaucoup madame. » « Ah ! mes enfants, il faut bien la faire soir et matin ; quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites seulement un Pater et un Ave Maria ; et quand vous aurez le temps, il faut en dire davantage. » Si Marie insiste sur la prière matin et soir, même si le temps semble manquer, c’est pour donner à Dieu de bénir notre ouvrage, de rendre fécond le travail de nos mains. Et, plus il y a de travail à réaliser, plus il faut prendre le temps de prier d’abord, afin qu’il nous soit donné de pouvoir aller au bout de ce que nous entreprenons. « Si le Seigneur ne construit la maison, c’est en vain que travaillent les bâtisseurs… »

Ne choisissons pas de rester pauvres et sans ressources alors que le Cœur de Jésus met ses insondables richesses à notre disposition, pour que nous les utilisions pour sa gloire et le salut du monde.

Cœur sacré de Jésus, rendez fécond le travail de nos mains. Cœur Immaculé de Marie, obtenez-nous de nous donner tout entier au Dieu d’amour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort »

Contemplons

Sainte Marguerite-Marie dans sa châsse

Méditons

Dans la vie, il y a deux moments importants, l’instant présent et celui de notre mort. Par cette quatrième promesse, Jésus s’offre à nous comme un refuge assuré à chacun de ces deux moments décisifs.

Le moment présent est important car il construit notre devenir éternel. Au fur et à mesure du défilement des « moments présents » qui, chacun, nous invitent à un choix personnel, pour ou contre le Créateur de toutes choses, nous construisons, pierre par pierre, notre choix final, celui qui sera irrévocable, sans retour possible.

L’instant de la mort est le second moment important de notre vie et ce que nous décidons à chaque instant présent, détermine ce que sera notre choix final. Si le choix que nous faisons, pour ou contre Dieu, au moment de la mort dépend des innombrables choix précédents, il peut néanmoins, avec la grâce, se modifier avec bonheur au tout dernier moment (d’où l’importance de prier chaque jour pour les agonisants.)

Lorsque Jésus promet de nous donner son Sacré-Cœur comme refuge pendant la vie et surtout à l’heure de la mort, c’est pour qu’en lui, grâce à lui, nous fassions le bon choix à chaque instant présent et surtout au moment de la mort, pour que nous ne nous laissions pas tromper par les ruses du démon qui cherche à nous entrainer dans son malheur. « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » nous recommande saint Pierre (1 Pierre 5, 8).

Jésus a partagé notre condition et a permis au démon de le tenter sans lui céder jamais. Qu’on ne dise pas qu’il était facile pour lui d’être inébranlable car il est Dieu : il a choisi d’éprouver toutes les souffrances liées aux tentations en tant qu’homme parce que, pour nous, il voulait en triompher. Parce qu’il est vainqueur de toutes les tentations du démon, il peut s’offrir à nous, qui sommes si faibles et indécis, comme un refuge contre toutes les attaques du démon. 

Le Cœur de Jésus a toujours été un sanctuaire inviolable, consacré à l’amour de Dieu et des hommes. Dans sa passion, le démon s’en prend à Jésus par le moyen des bourreaux et le réduit à l’état de loque humaine. Mais le sanctuaire de l’amour de Jésus, son Cœur, reste inviolé. Non seulement, Jésus souffre tout en silence, pardonne à tous ses ennemis mais il promet aussi le salut éternel au bon larron, un bandit de grand chemin qui se convertit au moment de mourir. Et, si le Cœur de Jésus se laisse percer par le soldat romain, ce n’est que pour en déverser des torrents d’amour sur tous les pécheurs repentants.

Se réfugier dans le Cœur sacré de Jésus dans les instants de tentations, c’est se réfugier dans un abri sur et éprouvé, un abri qui a triomphé une fois pour toutes du démon.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je les consolerai dans toutes leurs peines »

Contemplons

Vitrail représentant l’apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie

Méditons

Parmi toutes les promesses de Jésus, si belles et consolantes soient-elles, aucune ne l’engage à nous épargner la souffrance et le mal sur cette terre. Par contre, il promet de consoler les affligés qui frapperont à la porte de son Sacré-Cœur.

Ceux qui recherchent le bonheur à tout prix sur cette terre n’adhèreront jamais au christianisme car cette vie, communément appelée la vallée de larmes, n’est pas destinée à être le lieu du repos, de toutes sortes de délices mais bel et bien celui du combat pour le salut personnel et collectif. C’est dans ce sens, qu’à Lourdes Notre Dame dit à Bernadette : « je ne te promets pas de te rendre heureuse dans ce monde mais dans l’autre. » Et, le jour avant sa mort, à son confesseur qui l’engage à faire le sacrifice de sa vie, Bernadette déclare : « Mais mon père, ce n’est pas là un sacrifice de quitter cette pauvre vie où l’on éprouve tant de mal à être tout à Dieu. »

Le combat fait partie de notre vie ici-bas et Dieu ne nous l’épargnera pas car c’est à notre ardeur à combattre qu’il mesure, et son amour pour lui, et la récompense qu’il nous accordera dans l’autre vie.

Si les souffrances liées au combat ne nous seront pas épargnées, les consolations ne manqueront pas non plus. Et Jésus promet toutes les consolations nécessaires à ceux qui les rechercheront dans son Cœur. « Venez à moi vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau et je vous soulagerai » (Mathieu 11, 28-30). Par son exemple, par sa grâce, Jésus est la consolation de tous les affligés. En contemplant sa vie, en méditant son enseignement, Jésus nous rassure et nous rappelle qu’il est maitre de toute chose. Par les béatitudes, il promet que tous ceux qui pleurent aujourd’hui seront consolés, pas seulement plus tard mais aussi maintenant, tout de suite. Par sa résurrection, Jésus est le garant de notre propre triomphe.

Ayons donc toujours confiance en Jésus qui nous aime et ne souffrira pas que restent sans consolations ceux qui combattent en son nom et pour son amour. Après sa mort sur la croix, n’est-il pas apparu ressuscité à tous ceux qui l’ont suivi jusque sur le Calvaire au péril de leur propre vie. Le matin de Pâques, il a lui-même porté la bonne nouvelle de sa résurrection à sa mère, à Marie-Madeleine, aux saintes femmes, à toutes celles qui l‘ont suivi jusqu’au bout.

Jésus ne nous apparaitra pas en personne pour nous consoler dans nos épreuves (en tout cas pas pour la grande majorité d’entre nous !) mais il soulagera dans leurs peines tous ceux qui se seront laissé toucher, comme ces femmes, par la suavité de son amour miséricordieux qui s’épanche jusque dans toute éternité de son cœur transpercé.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je mettrai la paix dans leur famille »

Contemplons

Chapelle et couvent de la Visitation décorée pour les fêtes de la canonisation de sainte Marguerite-Marie

Méditons

La paix est comme la santé : c’est quand nous l’avons perdue que nous nous rendons compte de sa valeur et de son importance. Là où la paix n’est pas, il est difficile pour le bien de se frayer un chemin.

La paix est un don de la charité infinie du Christ car, par eux-mêmes, l’histoire en est témoin, les hommes sont incapables de la réaliser. La nuit de la Nativité de Jésus, les anges proclament « gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. » La paix est le don de Dieu à ceux qui lui rendent la gloire, l’amour qui lui sont dues.

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne » (Jean 14, 27). La paix dont Jésus nous fait le don n’est pas purement extérieure, absence de conflit ouvert ou de violence caractérisée. Elle est plus que cela. La paix de Jésus vient de son Cœur doux et humble. Elle est versée dans nos cœurs comme une onde bienfaisante, comme un baume réparateur et apaisant afin qu’elle se propage à tout notre entourage et crée les conditions d’une véritable paix familiale. Si chacun est en paix avec Jésus, en paix dans son cœur, c’est toute la famille qui sera en paix.

La douceur, l’humilité, voilà les caractéristiques du Cœur de Jésus, celles que Jésus lui-même lui attribue. La douceur, l’humilité reçues et pratiquées par chacun, c’est la source de l’ordre, de la tranquillité dans la famille. La stabilité dans l’ordre intervient quand chacun de ses membres est à sa place et y accomplit ses devoirs l’un pour l’autre, l’un envers l’autre dans la concorde : les époux, l’un pour l’autre, les parents pour les enfants, les enfants pour les parents. Jésus doux et humble de cœur a passé trente ans de sa vie, soumis à Marie et Joseph. Marie la comblée de grâce a été soumise dans l’amour, à Joseph pendant toute sa vie conjugale. Aucune famille, nous dit saint Jean Eudes, n’a été plus heureuse que la sainte famille de Nazareth.

« Tout est grâce » nous dit sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Oui, tout est don de la charité infinie de Jésus qui verse en abondance tous ses dons dans le tablier de ceux qui veulent le lui ouvrir. Soyons comme Jésus, doux et humble, et ouvrons nos cœurs au sien afin qu’il le comble de sa paix. La paix du monde viendra aussi de notre propre paix intérieure.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état »

Contemplons

Christ Pantocrator dans la basilique du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial

Méditons

Cette promesse peut nous surprendre. En effet, n’avons-nous pas appris au catéchisme qu’en tout temps, Dieu nous accorde sa grâce pour accomplir ce qu’il nous demande ? Alors, pourquoi promet-il d’en « rajouter une couche » pour ceux qui vénèreront son Sacré-Cœur ? Celle qu’il accorde d’emblée n’est-elle pas suffisante ?

Lorsque nous regardons de plus près les paroles de Jésus à Marguerite-Marie, nous constatons que cette promesse de « donner à chacun les grâces nécessaires dans leur état » synthétise et explicite les dix qui suivent : « Pour les personnes séculières, elles trouveront, par le moyen de cette aimable dévotion, tous les secours nécessaires à leur état ; c’est-à-dire la paix dans leurs familles, le soulagement dans leurs travaux, les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises, la consolation dans leurs misères, et c’est proprement dans ce Sacré Cœur qu’elles trouveront un lieu de refuge pendant toute leur vie, et principalement à l’heure de la mort » (extraits de « Vie et Œuvres de sainte Marguerite-Marie » Mgr Gauthey, 1920).

Jésus promet à ceux qui nourriront une tendre dévotion à son Sacré-Cœur un surcroit de grâce pour réformer dans leur vie tout ce qui ne serait pas en conformité avec ce qu’il nous a enseigné. A celui qui vit en état de péché mortel, il accordera la grâce d’une véritable contrition, le pardon au moyen du sacrement de pénitence et le ferme propos de ne pas renouer avec ses anciennes habitudes. Comme pour Marie-Madeleine après sa conversion, il allumera en chaque âme un feu d’amour suffisamment ardent pour parvenir à contrer ses mauvais penchants et, en tout cas, pour ne jamais se rendre sans avoir combattu jusqu’au bout.

Quel que soit notre état, par la dévotion à son Sacré-Cœur, Jésus donne à chacun de se détacher de ce qui éloigne de lui, de choisir ce qui rapproche de lui et, ce faisant, de trouver la paix intérieure, la vraie paix, celle qui vient de lui et demeure avec celui qui vit en amitié avec lui.

Si la grâce de Dieu nous est essentielle, car sans elle nous ne sommes capables d’aucun bien, il nous faut néanmoins garder à l’esprit que Jésus n’endosse pas le rôle d’un magicien qui règle tout avec sa baguette magique. Tout ce qu’il nous donne, exige une participation, un premier pas de notre part. Autrement dit, sa grâce ne peut se disjoindre de notre sueur. Jésus ne nous promet pas de faire les choses à notre place mais de nous donner de sortir victorieux de tous nos combats spirituels. Comme le dit si bien saint Ignace de Loyola : « agis comme si tout dépendait de toi, en sachant qu’en réalité tout dépend de Dieu. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Dévotion et promesses

Contemplons

Le corps demeuré intact de Marguerite-Marie Alacoque dans sa chasse de Paray-le Monial

Méditons

Jésus, Marie, les saints ont fait de nombreuses promesses liées à l’accomplissement d’actes de piété et de dévotion. C’est ainsi que nous connaissons les promesses faites par Jésus à Marie-Marthe Chambon concernant la dévotion aux saintes plaies, par la Sainte Vierge au bienheureux Alain de la Roche concernant le port du scapulaire du Mont Carmel, à saint Dominique concernant le rosaire, à sainte Brigitte concernant la passion ou le précieux sang, par saint Michel à ceux qui réciteront avec piété son chapelet…

Les promesses liées aux exercices de piété ne constituent en aucun des techniques pour brader à petits prix les biens éternels invendus. Les promesses ne sont pas une fin en soi mais un encouragement à persévérer dans la prière qui, comme le dit Jésus, doit être incessante (Luc 21, 36).

Les promesses nous révèlent l’importance que le Ciel accorde à l’œuvre à laquelle elles sont liées et en l’occurrence à la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Cependant, n’oublions jamais que les plus grandes promesses sont liées aux œuvres de charité : « la charité couvre la multitude des péchés » (1 Pierre 4, 8) ; « on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis » (Luc 6, 38).

Les promesses liées aux dévotions sont autant de moyens supplémentaires donnés par le Ciel pour nous faire prendre notre salut au sérieux. Jésus nous avait déjà tout donné mais face à notre tiédeur et nos manques d’entrain, il multiplie encore les promesses de salut afin de nous fortifier sur le chemin qui mène à lui qui est la première, la plus grande et la plus belle de toutes les promesses qu’il nous a faites.

Les promesses sont un appel de l’amour à l’amour auquel il nous faut répondre et c’est la mesure d’amour avec laquelle nous répondrons qui servira à déterminer la mesure de la récompense qu’elle nous obtiendra.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les promesses du Sacré-Cœur (II)

Contemplons

La chapelle de la Visitation en 1919

Méditons

Comme le texte des promesses que nous connaissons n’est pas celui formulé par Marguerite-Marie, relisons les extraits de lettres dans lesquelles elle consigne les paroles exactes de Jésus au sujet de ses promesses (extraits de « Vie et Œuvres de sainte Marguerite-Marie » Mgr Gauthey, 1920.)

Concernant tous ceux qui se consacrent au salut des âmes :

« Mon divin Sauveur m’a fait entendre que ceux qui travaillent au salut des âmes auront l’art de toucher les cœurs les plus endurcis et travailleront avec un succès merveilleux, s’ils sont pénétrés eux-mêmes d’une tendre dévotion au divin Cœur. »

Concernant les communautés :

« Il m’a promis… qu’il répandra la suave onction de son ardente charité sur toutes les communautés qui l’honoreront et se mettront sous sa spéciale protection ; qu’il en détournera tous les coups de la divine justice pour les remettre en grâce lorsqu’elles seront déchues. »

Concernant les personnes séculières :

« Pour les personnes séculières, elles trouveront, par le moyen de cette aimable dévotion, tous les secours nécessaires à leur état ; c’est-à-dire la paix dans leurs familles, le soulagement dans leurs travaux, les bénédictions du ciel dans toutes leurs entreprises, la consolation dans leurs misères, et c’est proprement dans ce Sacré Cœur qu’elles trouveront un lieu de refuge pendant toute leur vie, et principalement à l’heure de la mort. »

Concernant les maisons où l’image du Sacré-Cœur sera exposée et honorée :

« M’assurant qu’il prenait un plaisir singulier d’être honoré sous la figure de ce Cœur de chair, dont il voulait que l’image fut exposée en public, afin, ajouta-t-il, de toucher par cet objet le cœur insensible des hommes ; me promettant qu’il répandrait avec abondance dans le cœur de tous ceux qui l’honoreraient tous les dons dont il est plein ; et que, partout où cette image serait exposée pour y être singulièrement honorée, elle y attirerait toutes sortes de bénédictions. »

Concernant ceux qui répandront la dévotion à son Sacré-Cœur :

« Je me sens comme toute abîmée dans ce divin Cœur ; si je ne me trompe, j’y suis comme dans un abîme sans fond où Il me découvre des trésors d’amour et de grâces pour les personnes qui se consacreront et sacrifieront à lui rendre et procurer tout l’honneur et l’amour et la gloire qui sera à leur pouvoir. »

Concernant ceux qui lui sont dévoués :

« Il m’a confirmé que le plaisir qu’il prend d’être aimé, connu et honoré des créatures est si grand que, si je ne me trompe, il m’a promis que tous ceux qui lui seront dévoués et consacrés ne périront jamais. »

Concernant la promesse d’une bonne mort pour tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis du mois de suite :

« Un jour de vendredi, pendant la sainte communion, il dit ces paroles à son indigne esclave, si elle ne se trompe : « Je te promets, dans l’excessive miséricorde de mon Cœur, que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis des mois, de suite, la grâce de la pénitence finale, ne mourant point dans ma disgrâce et sans recevoir leurs sacrements, (mon divin Cœur) se rendant leur asile assuré au dernier moment. »

Marguerite-Marie emploie systématiquement l’expression « si je ne me trompe. » Qu’elle ne nous trouble pas car sa supérieure, la Mère Greyfié lui avait ordonné de l’employer chaque fois qu’elle parle de ses révélations et des grâces qu’elle reçoit. Marguerite-Marie l’emploie aussi par humilité et prudence. Cela n’enlève rien à la véracité du message transmis, dont Benoît XV reconnait l’authenticité dans la Bulle de canonisation Ecclesiae consuetudo du 13 mai 1920 dans laquelle il accrédite les promesses : « Les témoignages de la bonté et de la miséricorde de Dieu manifestés avec tant d’éclat dans la vie de la Servante de Dieu sont, d’ailleurs, bien capables de porter tous les régénérés par le sang du Christ à vouer leur amour au Sacré-Cœur, afin d’en obtenir, dans les difficultés de la vie présente, ces grâces promises par lui à ceux qui l’honoreraient d’un culte spécial. »

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les promesses du Sacré-Cœur (I)

Contemplons

Basilique de Paray-le-Monial

Méditons

Nous ne retrouverons pas « les promesses du Sacré-Cœur de Jésus » telles que nous les connaissons dans les écrits de sainte Marguerite-Marie. Cependant, chaque promesse trouve son origine dans les paroles de Jésus adressées à Marguerite-Marie qu’elle nous livre à travers ses écrits.

Si nous ignorons qui les a formulées dans la version que nous connaissons aujourd’hui, nous savons néanmoins qu’elles ont été diffusées à grande échelle à compter de la fin du 19ème siècle par un modeste commerçant américain de Dayton, Monsieur KEMPER, qui les a faites traduire en plus de 200 langues et imprimer au revers d’images du Sacré-Cœur, qu’il a répandues par millions à travers le monde.

Voici les promesses telles que nous les connaissons aujourd’hui et comme l’Eglise les a approuvées :

  1. « Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires dans leur état. »
  2. « Je mettrai la paix dans leurs familles. »
  3. « Je les consolerai dans toutes leurs peines. »
  4. « Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort. »
  5. « Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises. »
  6. « Les pêcheurs trouveront dans mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde. »
  7. « Les âmes tièdes deviendront ferventes. »
  8. « Les âmes ferventes s’élèveront rapidement à une grande perfection. »
  9. « Je bénirai les maisons où l’image de mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée. »
  10. « Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis. »
  11. « Les personnes qui propageront cette dévotion, auront leur nom inscrit dans mon Cœur, et il ne sera jamais effacé. »
  12. « Je te promets dans l’excès de la miséricorde de mon Cœur que son amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis neuf fois de suite la grâce de la pénitence finale ; qu’ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir leurs sacrements et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette dernière heure. »

Cette dernière promesse est appelée la « grande promesse » et concerne donc la communion réparatrice des premiers vendredis de neuf mois consécutifs.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le Sacré-Cœur et le roi de France

Contemplons

Louis XIV offrant sa couronne et son sceptre à la Vierge Marie et à l’enfant Jésus, en présence d’Anne d’Autriche et de Philippe d’Anjou (Philippe de Champaigne)

Méditons

Marguerite-Marie écrit : « Voici, les paroles que j’entendis : « fais savoir au fils ainé de mon Sacré-Cœur (parlant de notre roi) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle par la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable qui veut triompher du sien, et, par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis… »

 « Le Père éternel, voulant réparer les amertumes et angoisses que l’adorable Cœur de son divin Fils a reçues dans la maison des princes de la terre, parmi les humiliations et outrages de sa passion, veut établir son empire dans le cœur de notre grand monarque, duquel il se veut servir pour l’exécution de son dessein, qui est de faire faire un édifice où serait le tableau de ce divin Cœur, pour y recevoir la consécration et les hommages du roi et de toute la cour… De plus, ce divin Cœur se veut rendre protecteur et défenseur de sa sacrée personne contre tous ses ennemis. C’est pourquoi il l’a choisi comme son fidèle ami, pour faire autoriser la messe par le Saint-Siège apostolique, et en obtenir tous les autres privilèges qui doivent accompagner la dévotion de ce divin CœurC’est par ce divin Cœur qu’il lui veut départir les trésors de ses grâces de sanctification et de salut, en répandant ses bénédictions sur toutes ses entreprises, en donnant un heureux succès à ses armes, et en le faisant triompher de la malice de ses ennemis. »

En Louis XIV, c’est à toute la France que Jésus demande de se consacrer à son Sacré-Cœur car le roi et la France ne font qu’un dans l’esprit de l’époque. D’ailleurs, en donnant au roi le nom de « fils ainé de son Sacré-Cœur, » Jésus met la France en parallèle qui, elle, est la « fille ainée de l’Eglise. »

Jésus demande donc au roi de France de consacrer son royaume à son Cœur, de lui élever un sanctuaire et que son image soit apposée sur l’étendard national. S’il donne suite à ses demandes, Jésus lui promet de le rendre victorieux de tous ses ennemis et de lui donner un règne éternel d’honneur et de gloire.

Les demandes du Sacré-Cœur sont-elles parvenues au roi ? On ne le sait. Et dans l’affirmative, qu’a pensé l’orgueilleux roi soleil des demandes de l’humble roi des cieux ? Toujours est-il que Louis XIV ne pose aucun acte, ne prononce aucune parole qui aille dans le sens des demandes du Sacré-Cœur.

Notons que la gloire du roi soleil commence à s’affadir jusqu’à décroitre à compter de cette année 1689. En effet, sa fin de règne est marquée par l’exode des protestants persécutés, par des revers militaires, par les deux famines de 1693 et de 1709 qui font près de deux millions de morts, par la révolte des Camisards. Par ailleurs, et ce qui le blesse en plein cœur, une grande partie de sa famille est décimée alors qu’il se vantait d’avoir une descendance et une succession largement assurée. De descendants, il ne lui restera que le futur Louis XV qui était son arrière-petit-fils.

Pile un siècle après les demandes du Sacré-Cœur à Louis XIV, le monde allait être bouleversé et changer à jamais. « De Louis XIV, la France allait descendre à Louis XV, de Louis XV à Voltaire, de Voltaire à Robespierre et à Marat ; c’est-à-dire de l’orgueil à la corruption, de la corruption à l’impiété, et de l’une et l’autre à une haine de Dieu et des hommes qui allait servir d’universelle punition. Et ce n’était que le commencement de nos douleurs ! » (« Histoire de la bienheureuse Marguerite-Marie et des origines de la dévotion au Cœur de Jésus », Abbé Bougaud)

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Seigneur Jésus, vous qui êtes venu allumer un feu sur la terre, je m’abandonne aujourd’hui à la volonté du Père dans le souffle de l’Esprit Saint.

Purifiez mon cœur, embrasez-le d’amour et de charité.

Faites grandir en moi le désir de la sainteté.

Par le Cœur Immaculé de Marie, je me consacre tout entier à votre Cœur pour vous aimer et vous servir. Amen.

Cœurs unis de Jésus, Marie et Joseph, que votre règne arrive.

Saint Claude de la Colombière, priez pour nous.

Sainte Marguerite-Marie Alacoque priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.