Les quatre voyantes

Contemplons

De gauche à droite : Jeannette, Jacqueline, Nicole et Laura.

Méditons

A l’Ile Bouchard, Marie est apparue à quatre très jeunes filles pour relever la France en bien piteux état en 1947. Comme à chacune des apparitions de Marie, se vérifient les paroles de saint Paul : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. Dieu a choisi les choses faibles pour confondre les fortes. Et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. » (Corinthiens 1 29).  Et c’est bien ce qui s’est réalisé à L’Ile Bouchard : la France a été sauvée par cinq jeunes filles : la Vierge Marie et quatre écolières bouchardaises. 

Jacqueline (12 ans) et Jeannette (7 ans) Aubry sont sœurs. Nicole Robin (10 ans) est leur cousine, Laura Croizon (8 ans) une petite fille qui habite le village. Les quatre ne sont pas issues de familles  pratiquantes. Jacqueline répètera souvent, dans le récit qu’elle fera des apparitions, qu’elle n’a jamais vu ses parents prier. Son père n’allait jamais à la messe et sa mère que quelquefois l’an. Il en allait de-même des parents des autres fillettes. Cela dit, dira-t-elle aussi, ses parents étaient profondément respectueux du curé du village ainsi que des sœurs qui assuraient l’école. Si bien, que les parents des quatre fillettes ont tenu, le moment venu, à confier leur éducation aux religieuses écolières du village non pas tant par esprit de religion mais parce que les sœurs de sainte Anne de la providence, ordre fondé à Saumur par sainte Jeanne Delanoue, avaient une excellente réputation d’éducatrice.

Parce que madame Aubry était très prise par son magasin, dans les toutes jeunes années de ses filles, elle a eu recours aux services d’une voisine, une vieille demoiselle du village, une femme très pieuse, pour promener Jacqueline et son frère ainé. Très heureuse de pouvoir rendre ce service, cette demoiselle a souvent emmené les deux enfants à l’église saint Gilles du village, et le moment venu, leur a enseigné la prière du « Je vous salue Marie. » Ainsi, Jacqueline, notamment, a-t-elle pris l’habitude, en grandissant, quand elle passait devant l’église, d’y entrer et d’y réciter un « Je vous salue Marie » aux pieds de Notre Dame des victoires, la statue qui surplombe l’autel de la Sainte Vierge. C’est par l’exemple et l’enseignement de cette demoiselle que Jacqueline a développé un amour tendre pour la Sainte Vierge.

Jacqueline et Jeannette sont les deux filles du boulanger du village. Nicole est leur cousine. Cette dernière, dont les parents sont cultivateurs, habite à trois kilomètres du village. En raison de cette distance, elle déjeune chaque jour d’école chez les Aubry. La quatrième, Laura, habite aussi le village.

Laura Croizon est décédée la veille de Noël 1999 des suites d’un diabète. Elle a été mariée et a eu des enfants.

Jeannette Aubry, célibataire, a exercé la profession d’ambulancière à Paris avant de travailler dans l’informatique. Elle est décédée le 2 décembre 2011, à la suite d’un cancer.

Nicole Robin est mariée et grand-mère. Elle est toujours vivante et habite en Maine et Loire.

Jacqueline Aubry, restée célibataire, a exercé la profession d’institutrice dans l’enseignement catholique, à Tours, où elle était très appréciée de ses élèves. Elle est partie vers le Père, retrouver sa « maman du Ciel » le 15 mars 2016. Par grâce, comme elle le disait elle-même, à chaque fois qu’elle donnait le récit des apparitions, elle les revivait, tant les rencontres restaient gravées dans son cœur, dans son âme…. La simplicité et l’humilité de Jacqueline saisissaient les participants. A la fin du récit, elle concluait par le « signe de croix de la Sainte Vierge », lent et priant, qui laissait l’assistance dans le recueillement tandis que Jacqueline s’effaçait. De la souffrance de la croix elle disait : « C’est une belle souffrance car une souffrance offerte. » Cette souffrance offerte résume aussi la vocation de Jacqueline.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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