L’enquête canonique

Contemplons

Mgr Itô (à gauche), Don Gobbi (troisième en partant de la gauche)

Méditons

En 1976, Mgr Itô lance l’enquête canonique pour authentifier les événements d’Akita. Il la confie à un prêtre qui s’avère particulièrement sceptique. Ce-dernier accuse sœur Agnès d’avoir elle-même mis du sang et des larmes sur la statue, bien que ce soit raisonnablement impossible vu l’importance et la durée des lacrymations. Il organise une retraite aux religieuses d’Akita où il fait tout pour les faire douter des évènements. Convaincu de la folie de sœur Agnès, il la soumet à de nombreux examens médicaux. Epuisée moralement, elle doit faire un séjour de trois semaines à l’hôpital. A son retour, elle trouve dans sa communauté une grande méfiance à son égard. Les conclusions de l’enquête se déclarent sur la supercherie des évènements et donnent donc un avis négatif. Mgr Itô, scandalisé par la manière de faire du prêtre enquêteur, cherche conseil auprès des autorités compétentes au Vatican et décide de l’ouverture d’une seconde enquête.

Au cours de plusieurs années d’enquêtes, théologiques pour étudier les messages, et scientifiques pour analyser les lacrymations de la statue ainsi que la guérison de la surdité de sœur Agnès, tous rendent un avis positif. Pour les théologiens il n’y a rien de contraire à la doctrine et à la morale de l’Eglise catholique, et pour les scientifiques, la guérison de sœur Agnès et l’origine des lacrymations ne peuvent être expliquées par la science. Ces conclusions amènent Mgr Itô à publier une lettre pastorale le 22 avril 1984, dans laquelle il déclare authentiques et dignes de foi les évènements d’Akita, et étend la vénération de Notre Dame d’Akita à tout son diocèse, en attendant le jugement définitif du Saint-Siège. Il y écrit : « Après les enquêtes menées jusqu’à ce jour, on ne peut nier le caractère surnaturel d’une série d’événements inexplicables par rapport à la statue de la Vierge vénérée à Akita (Diocèse de Niigata). J’autorise par conséquence tous les diocèses qui m’ont été confiés à vénérer la Sainte Mère d’Akita. »

En juin 1988, le Cardinal Ratzinger, futur Pape Benoît XVI, approuve les événements d’Akita comme « fiables et dignes de foi. » 

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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