La plaie de la main

Contemplons

Thérèse Neumann, stigmatisée allemande, revivant la Passion de Jésus

Méditons

Même si le lien avec les apparitions d’Amsterdam est évident, à Akita, le Ciel ne réitère pas sa demande de voir promulguer le dogme de Marie « médiatrice, avocate, corédemptrice. » Il souligne et confirme néanmoins la participation intime de Marie à la Passion de Jésus par un signe. En effet, une plaie qui suinte du sang apparait dans la main droite de la statue de Notre Dame de tous les peuples.

Le 28 juin 1973, alors que sœur Agnès est en prière, une petite plaie en forme de croix apparait sur sa main gauche, lui procurant une grande douleur. Dans la nuit du 5 au 6 juillet, la douleur est insupportable et sœur Agnès prie Dieu de lui venir en aide. Vers 3 heures du matin, elle entend son ange gardien lui dire : « Ne crains pas. Ne prie pas seulement à cause de tes péchés, mais en réparation de ceux de tous les hommes. Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde que la tienne. Maintenant, allons ensemble à la chapelle. »

Sœur Agnès reste dans la chapelle et prie sans voir passer le temps. A 5 heures du matin, les autres sœurs arrivent dans la chapelle pour l’office des matines. Toutes constatent que la main gauche de la statue de la Vierge suinte du sang. Le phénomène se reproduit le 12 juillet et jusqu’au 27 juillet. Ce jour, après avoir assisté à la messe, sœur Agnès entend la voix de l’ange lui dire : « Tes souffrances prennent fin aujourd’hui. Grave soigneusement au fond de ton cœur la pensée du sang de Marie. Le sang versé par Marie a une profonde signification. Ce sang précieux a été versé pour demander votre conversion, pour demander la paix, en réparation des ingratitudes et des outrages envers le Seigneur. Comme la dévotion au Sacré-Cœur, appliquez-vous à la dévotion au Précieux Sang. Priez en réparation pour tous les hommes. Dis à ton supérieur que le sang est versé aujourd’hui pour la dernière fois. Ta douleur prend fin aujourd’hui. Rapporte-lui ce qui s’est passé aujourd’hui. Il comprendra tout, tout de suite. Et toi, observe ses directives. » L’écoulement continu de sang de la main de sœur Agnès disparait, en effet, ce jour-là, bien que la plaie soit visible encore deux mois.

La plaie de la main de la statue de Notre Dame de tous les peuples, ainsi que les paroles de l’ange, soulignent la participation de Marie à la Passion de Jésus. Les théologiens parlent de « transfixion » à savoir qu’en son âme, Marie a tout vécu, tout ressenti de la Passion de Jésus. Si bien que rien de ce que le Fils a souffert pour le salut du monde, n’a échappé à l’amour de la Mère. La plaie de la main de la statue qui suinte du sang indique que Marie a été associée pleinement à la Passion de Jésus et que, comme nous le chantons dans le Stabat Mater, « les plaies de Jésus-Christ sont profondément gravées dans son cœur. » Elle souligne aussi que, dans la gloire du Ciel, le Cœur Immaculé de Marie bat à l’unisson du Cœur de Jésus, qu’il se réjouit et s’attriste des mêmes choses. Blaise Pascal, écrit dans ses « Pensées » que « le Christ sera en agonie jusqu’à la fin du monde » indiquant que le Sauveur n’entrera en repos que lorsque la dernière âme aura été sauvée. Il rajoute aussi « qu’il ne faut pas dormir pendant ce temps-là. » La plaie de la main de Marie qui suinte du sang, nous montre qu’elle partage jusqu’au plus intime son souci du salut des âmes et qu’elle, contrairement à nous, ne dort pas.

La plaie de la main de la statue qui suinte du sang, celle de la main de Sœur Agnès, renvoient à la participation que chaque âme doit prendre à son salut et à celui de toutes. Elles renvoient en cela aussi au rôle des « âmes victimes. » En effet, ces dernières sont le paratonnerre de la justice divine car elles s’offrent en victimes d’amour pour consoler Dieu de la tristesse dans laquelle le plonge le désamour des âmes. A la tête de toutes ces « âmes réparatrices » se trouve la Sainte Vierge, la reine des martyrs, celle qui, plus que quiconque, s’est unie à la Passion de Jésus. A sa suite, il y a toutes les âmes stigmatisées parmi lesquelles nous pouvons citer saint François d’Assise, saint Padre Pio, Thérèse Neumann (dans son livre « la Stigmatisation », le docteur Imbert-Gourbeyre en recense 321 depuis saint François d’Assise jusqu’à la fin du XIXème siècle). La Plaie de la main de Sœur Agnès est la participation que le Ciel lui donne de prendre dans la Passion de Jésus, à la suite de Marie, pour le salut du monde. C’est ça la « corédemption » : c’est souffrir dans sa chair ce qu’il reste à souffrir de la Passion du Christ pour son corps qu’est l’Eglise » (Col 1, 24).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde (Prière que Notre Dame de Fatima souhaite à la fin de chaque dizaine du chapelet).

O Jésus qui êtes réellement présent dans l’Eucharistie, je joins mon cœur à votre Cœur adorable, immolé en perpétuel sacrifice sur tous les autels du monde, louant le Père et implorant la venue de votre Règne, et je vous fais l’oblation totale de mon corps et de mon âme.

Daignez agréer cette humble offrande comme il vous plaira, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Sainte Mère du Ciel, ne permettez pas que je sois séparé de votre divin Fils, et gardez-moi toujours comme votre propriété. Amen. (Prière des Servantes de l’Eucharistie).

Saint Michel, archange, défendez-nous dans le com­bat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon. Que Dieu lui fasse sentir son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, prince de la milice céleste, par la vertu divine, refoulez en enfer, Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde pour la perte des âmes. Amen. (Léon XIII)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen. 

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