La parabole du fils prodigue : « Toi tu es toujours avec moi »

Méditons

« Bonheur, je t’ai reconnu au bruit que tu as fait quand tu es parti. » Ce dicton exprime nos regrets d’avoir tenu pour rien ou pour normal un bien dont nous avons joui sans l’estimer et dont nous nous rendons compte de la valeur maintenant que nous ne l’avons plus. C’est quand nous tombons malade, par exemple, que nous réalisons toute la valeur de la santé et qu’elle ne va pas de soi.

Le fils aîné se sent lésé par rapport à son frère pour lequel le père organise un banquet. Il estime que pour lui, le père n’en a jamais fait autant. Il ne lui a même jamais donné de quoi fêter avec ses amis. Il trouve ce traitement aussi immérité qu’injuste

Dans sa bonté, le père lui rétorque doucement « mais toi tu es toujours avec moi » pour lui signifier qu’à bénéficier en permanence de ses bontés et de son amour, il ne se rend plus compte de toute l‘étendue de son bonheur. Matin et soir, à chacune de ses respirations et de ses pensées, il est présent à son cœur et, à tout instant, il le bénit. Il bénéficie de la récompense continuelle d’être toujours avec lui. Le père ajoute : « tout ce qui est à moi, est à toi. » Il l’a établi son bras droit, l’a investi de tous ses pouvoirs. Comment pourrait-il le récompenser davantage ? Tout cela n’est-il pas bien plus qu’un banquet même le plus somptueux ?

Dieu est ce père qui nous concède la foi, l’espérance, la charité, vertus qui nous gardent en communion avec lui. Il est ce père qui se soucie de ses enfants, qui ne désire rien davantage que de les avoir réunis autour de lui pour l’éternité bienheureuse, qui les poursuit de son amour jusqu’à ce qu’ils y soient parvenus. Il est ce père qui a fait de l’homme le sommet de sa création et la lui a soumise. Il est ce père qui l’a sauvé de la mort éternelle et lui a confié tous les fruits de la rédemption. Il est ce père qui, à chaque instant, fait avec lui le pari de la confiance, l’accueille et le relève à chacune de ses chutes. Il est ce père qui est amour et comme tel, ne passe pas un instant sans combler tous ses enfants de son amour.

Comme le fils aîné, nous passons à côté des merveilles de Dieu sans les voir. Nous avons vraiment un comportement d’enfants gâtés. Le fils cadet avait besoin de changer de vie mais le fils aîné a besoin de changer son regard et son cœur. A force de se comparer à son frère pour se trouver des raisons d’être reconnu comme un bon fils, il oublie simplement de l’être. Par ailleurs, il ne réalise pas qu’il a déjà tout. Il n’a pas besoin de mériter l’amour de son père qui lui est tout acquis sans qu’il ait à le conquérir.

Seigneur, je ne suis pas digne de ton amour et pourtant je sais que tu m’aimes au-delà de tout ce que je peux imaginer, ce dont je te remercie. Donne-moi de te rendre une part de cet amour désintéressé en changeant mon regard sur mon prochain. Donne-moi de le voir comme toi tu le vois.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…).

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Psaume 50 :

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.

Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.

Contre toi, et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire.

Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.

Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.

Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.

Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés.

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.

Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne.

Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur, et ma langue acclamera ta justice.

Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste.

Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur, relève les murs de Jérusalem.

Alors tu accepteras de justes sacrifices, oblations et holocaustes ; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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