LA NATIVITE DE JESUS

C’est à l’écart de tout le bruit de Bethléhem, dans une grotte, un abri de fortune pour animaux, que Marie, dans « la gloire de sa virginité » (préface du temps de Noël) met au monde Jésus, Dieu fait homme, le Verbe fait chair. Lui, le Créateur de l’univers, celui qui est à l’origine de toute chose, condescend à naître dans une grotte dans laquelle aucun humain ne penserait à établir sa demeure : quelle humilité ! Quel détachement vis-à-vis de tout ce qui fait nos apparences !

Marie et Joseph sont là, partageant le sort de Jésus. Peu importe pour eux l’inconfort de la situation car leur richesse, leur trésor, c’est Jésus, l’enfant qu’ils tiennent dans leurs bras. Le Ciel ne les laisse pas seuls : la multitude des anges annonce la naissance de Jésus aux bergers qui, bien vite, se mettent en route pour la grotte où le Sauveur est né. Là, ils adorent Jésus, le Verbe incarné, et entendent Marie leur parler de Lui.

Marie, dans toute sa gloire de Vierge-Mère, apparait dans la grotte de Massabielle qu’on appelle la « tute aux cochons » car on y mène les porcs pour qu’ils y mangent des glands. Bernadette et ses amis y viennent pour ramasser des os, qu’elles revendent pour acheter du pain. C’est cet endroit que Marie choisit pour délivrer son message au monde et y attirer les foules innombrables de pèlerins. C’est le lieu qui convient pour parler de pénitence en ce début de carême 1858 car rien n’y invite à la vanité. Tout décourage la moindre tentative d’orgueil ou d’amour-propre. Tout y est silence et invitation au retour sur soi.

En apparaissant dans la grotte de Massabielle, Marie nous rappelle, que Dieu est présent partout. Il nous rejoint où que nous soyons (que ce soit au fond de la mine, sur un lit d’hôpital ou en tout autre endroit) et qu’il n’est aucun lieu qui est en-dessous de sa dignité. Elle nous rappelle que notre seul vrai trésor, c’est Dieu et que pour notre salut, rien d’autre n’est nécessaire.

A Bernadette, Marie demande d’aller dire aux prêtres : « Je veux qu’on bâtisse une chapelle en ce lieu et qu’on y vienne en procession. » Comme les bergers sont venus à la grotte de Bethléhem, Marie souhaite que son peuple vienne en procession à Massabielle afin de rencontrer Jésus, le seul Sauveur, réellement présent dans l’Eucharistie, réellement agissant dans les Sacrements dispensés par l’Eglise. Si elle souhaite une chapelle, c’est pour qu’on y prêche l’Evangile, la Parole de Dieu, et qu’ainsi chacun puisse amorcer une démarche sincère de conversion en recevant le sacrement de la réconciliation. Elle souhaite que chacun puisse s’en retourner de Lourdes, comme les bergers sont repartis de Bethléhem, dans la paix, dans la joie et surtout, fortifié par les sacrements.

Demandons à la Mère du bel amour, Notre-Dame de Lourdes, de nous aider à nous détacher de tout ce qui entrave notre marche vers Dieu. Demandons à Bernadette de nous aider à accepter le dépouillement induit par toute véritable conversion.

Prions

Une Dizaine du chapelet (Pater, 10 Ave, Gloria)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (ter)

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles trépassés reposent en paix. Amen.

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