Douceur et détermination

Contemplons

Notre Dame de l’Ile-Bouchard, détail

Méditons

Parmi les traits de caractère les plus marquants de Marie, il en est deux qui méritent qu’on s’y attarde un peu : la douceur et la détermination. Et, quoique contradictoires à première vue, en Marie ils s’harmonisent à merveille.

Les enfants emploient souvent le mot « douceur » lorsqu’ils décrivent la gestuelle, le sourire, les expressions, les attitudes de Marie. En effet, en elle rien est brusque, tout est empreint d’une délicatesse exquise. Jamais, elle n’impose ; toujours, elle sollicite. Elle remercie du moindre geste de bonne volonté. Toujours, elle est accueillante. Elle va jusqu’à vouvoyer les enfants au grand étonnement du curé Ségelles et de tous les bouchardais. A Lourdes aussi, Bernadette s’étonnait d’être traitée avec autant d’égards et de courtoisie. Personne ne la vouvoyait jamais ; elle était trop pauvre pour cela. Les premières paroles de Marie à Bernadette furent : « voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » Et c’est la Reine du Ciel, la Reine des reines qui parlent de cette manière à une pauvresse que d’habitude on évite ou traite avec une condescendance méprisante.

La douceur de Marie ne bride en rien sa détermination à nous porter jusqu’au salut. En effet, avec une douceur patiente, elle amène la foule, qui n’en a pas ou plus l’habitude, à dire le chapelet en entier le dernier jour des apparitions, et même à rajouter une dizaine supplémentaire les bras en croix en signe de pénitence. Elle a mis une semaine pour atteindre son objectif : amener la foule à réciter le chapelet en entier. Et la douceur avec laquelle elle a procédé, n’a en rien entamé son objectif. Elle a commencé par une dizaine le premier jour, puis deux, puis trois, jusqu’à la récitation du chapelet en entier les deux derniers jours.

Marie est douce, patiente mais déterminée à nous faire avancer. Elle épouse le rythme de notre nature affaiblie par le péché originel, le rythme différent de chaque personne mais de chacun elle attend qu’il fasse chaque jour un pas supplémentaire sur le chemin de la conversion. Comme Mère parfaite, elle a pour chacun d’entre nous des attentes qui ne dépassent pas nos capacités mais qui nous poussent jusqu’au bout de ce dont nous sommes capables et de ce que Dieu attend de nous. Elle agit selon les principes de la parabole des talents. Nous n’avons pas reçu la même quantité de talents mais chacun doit faire fructifier ce qu’il a reçu. Son rôle de Mère est de nous aider à découvrir, à développer nos talents et à les mettre au service de celui qui nous les a donnés.

Si Marie parvient comme personne à allier douceur et détermination, c’est parce que, comme personne, hormis Dieu, elle nous aime. Et parce qu’elle nous aime, elle est soucieuse de nos progrès et se réjouit de toute avancée. Rappelons-nous les mots employés par Jacqueline et ses camarades pour décrire la joie de Marie pendant le chant du magnificat ou du Je vous salue Marie.

Nous avons le pouvoir de réjouir ou d’attrister Marie ! Nous avons le pouvoir d’attrister ou de réjouir le Créateur ! Qui sommes-nous pour avoir une telle puissance sur le Cœur de Dieu, sur le Cœur de Marie ? Et qui est Dieu pour nous aimer ainsi ? Nous n’aurons pas trop de l’éternité pour le découvrir.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

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