Honorée par tous les élus

Contemplons

Marie, reine de tous les saints, Duccio di Buoninsegna

Méditons

Pour chacun de ses habitants, la Jérusalem nouvelle est un séjour de joie, de béatitude, telles que nous ne pouvons les imaginer ici-bas. Afin de nous en donner une petite idée, Jésus nous dit en parlant de Jean-Baptiste : « parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » (Luc 7, 28).  Que dire alors de la béatitude, de la gloire de celle qui surpasse en sainteté tous les élus, de celle qui, pour toute l’éternité, sera la seule à être à la fois Vierge et Mère de Dieu, celle que Dieu a élevé jusqu’à la placer à sa droite ?

En effet, parce qu’elle est celle que Dieu s’est choisie pour Mère, parce qu’elle est celle qui s’est donnée à lui pour collaborer au salut de l’humanité, parce qu’elle est celle qui a répondu comme personne à son appel, Marie est honorée unanimement et plus que tout autre par tous les élus.

Parce que fondu en Dieu et immergé dans la lumière de la Vérité, chacun des sauvés reconnait chez les autres la gloire qu’ils ont rendue à Dieu sur terre et s’en réjouissent. En effet, la joie des élus vient de ce qu’ils se savent aimés de Dieu et de pouvoir l’aimer en retour sans les entraves de la chair. Et si, ici-bas, le démon parvient à nous entrainer à la jalousie, au ciel, il n’a plus aucun pouvoir et tous les sauvés se réjouissent de tout ce que chacun a réalisé pour la plus grande gloire de Dieu. Aussi, parce que personne n’a autant glorifié Dieu par toute sa vie, Marie fait la joie de tous les élus qui l’en honorent pour cela.

Parce qu’elle fait la joie de Dieu comme personne d’autre, Marie réjouit tout le ciel qui lui en rend grâce. En effet, si Dieu se réjouit des merveilles qu’il a accomplies en chacun des élus, il n’en est aucun qui le réjouisse davantage que Marie. Elle réjouit, le Père qui l’a créée immaculée et dont elle a fait fructifier le don. Elle réjouit le Fils qui l’a choisie pour Mère et dont elle s’est fait la première, la plus accomplie des disciples. Elle réjouit le Saint-Esprit qui l’a choisie pour son épouse et qu’elle n’a jamais contristé par la moindre tentation de pécher. Elle réjouit toute la Trinité, qui a établi son séjour en elle et à qui elle s’est consacrée pleinement. Parce que Marie a tout donné à Dieu, qui ne mérite rien de moins qu’on lui donne tout, et plus encore, Marie fait la joie de tous les élus qui, s’ils le pouvaient, reviendraient tous sur terre, non parce qu’on s’y trouve mieux qu’au ciel, mais parce qu’on peut travailler à la gloire de Dieu et ainsi grapiller quelques degrés de gloire supplémentaires. Dans ce sens, saint Pierre d’Alcantara (1499-1562), ce géant de la pénitence dit à sainte Thérèse d’Avila (1515-1582) à qui il apparait après sa mort : « o bienheureuse pénitence qui me vaut une telle récompense. »

Parce qu’honorée de Dieu-même, Marie est honorée de tous les élus. Parce qu’elle fait la joie de Dieu, elle fait celle des élus. Et cela fera sa joie et son bonheur pour toute l’éternité.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le maître de l’Histoire

Contemplons

L’Annonciation, Bartolomeo Caporali

Méditons

Si Marie accepte, en toute simplicité, en toute confiance, la proposition de l’archange Gabriel, c’est parce qu’elle croit que Dieu est maître de toute chose et que, pour lui, « rien n’est impossible » (Luc 1, 37). S’il est en mesure de se faire homme en elle par l’opération du Saint-Esprit, combien plus est-il en capacité de prendre sa destinée en mains, de pourvoir à ses besoins, de la préserver de tout danger. Quand elle demande à l’ange « comment cela se fera-t-il ? », Marie fait acte de prudence uniquement vis-à-vis d’elle-même car elle veut être prête à accomplir la volonté de Dieu à tout point de vue.

Tout au long de sa vie, Marie a traversé des épreuves, parfois crucifiantes, comme celle de la recherche de Jésus à Jérusalem ou celle du vendredi-saint. Malgré toute sa souffrance, elle n’a jamais vacillé dans sa foi. Jamais elle n’a donné prise aux doutes, que le démon susurrait à son cœur. Jamais elle n’a retiré à Dieu sa confiance.

« Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Luc 12, 2). Pour Marie, dans la gloire sans déclin, ce qui, ici-bas, n’était que foi, est à présent connaissance. En effet, elle se tient face au Créateur de toute chose, au maître absolu de l’Histoire dont elle suit le fil telle qu’elle s’est vraiment déroulée, dont elle connait à présent les tenants et les aboutissants jusqu’aux plus infimes. Aussi, elle est face à la réalité de ce qui faisait sa foi à savoir que rien, ni en bien, ni en mal, ne se produit sans la permission de Dieu. 

Marie adore Dieu dans sa providence, qui pourvoit à tout en temps opportun. Elle admire la maitrise avec laquelle Dieu régit l’univers depuis l’infiniment grand jusqu’à l’infiniment petit, comme il préside jusqu’aux plus petits détails de la vie de chaque être humain et comme, il fait « tout concourir au bien de ceux qui l’aiment » (Romains 8, 28). « Plus que jamais, je comprends que les plus petits événements de notre vie sont conduits par Dieu. Il ne faut voir que lui en tout » (Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus).  

Elle voit comme Dieu accompagne chaque épreuve de la grâce nécessaire pour la surmonter, que chacune, même si de notre point de vue il n’y parait pas, est une grâce insigne, une opportunité de lui rendre toute gloire et de concourir au salut de tous. Lorsque le ciel et la terre auront passé et que Dieu ordonnera la résurrection des vivants et des morts, qu’il rendra à chacun selon ses œuvres, même le démon devra reconnaitre, pour sa confusion et l’aveu de sa défaite, qu’en définitive, il a contribué à rendre gloire à Dieu, qui a toujours tiré un plus grand bien du mal qu’il a semé, à la manière dont la résurrection a jailli de la passion et de la mort de Jésus.

« Tout est grâce » nous dit sainte Thérèse. Tels sont aussi les mots de Marie à notre endroit quand elle contemple toute chose dans la Vérité : tout est don de l’amour infini de Dieu, les joies comme les épreuves. Et plus Dieu aime une âme, plus il l’éprouve. La preuve : personne n’a été plus éprouvé que Jésus, le Fils aimé de Dieu, celui « au nom duquel tout genou fléchit au ciel sur la terre et dans les enfers » (Philippiens 2, 10) pour la plus grande joie de Marie.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La sainteté de l’Eglise

Contemplons

L’adoration de la Sainte Trinité, Albrecht Dürer

Méditons

« Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique » (Credo). Au ciel, Marie est immergée dans la Vérité de toute chose et si, du temps de son pèlerinage sur la terre, elle était confrontée aux péchés des apôtres, de tous les pauvres pécheurs qu’elle a cotoyés, aujourd’hui, dans la gloire, elle contemple l’Eglise de Jésus-Christ dans toute sa splendeur, dans toute son éminente sainteté.

Même si, en ce monde composée des pécheurs, que nous sommes tous, l’Eglise est sainte de la sainteté que lui confère Jésus-Christ par son sacrifice sur la Croix. En effet, Jésus, vrai Dieu, vrai homme, la seconde personne de la Trinité, le Dieu trois fois saint, s’est donné pour elle afin qu’elle lui soit une épouse digne de lui et de sa sainteté infinie. Cette sainteté, l’Eglise ne pouvait pas la conquérir par ses propres forces ; elle ne pouvait que la recevoir comme un cadeau nuptial par Jésus, qui a donné sa vie pour elle.

La vie de l‘Eglise vient du pain eucharistique dont elle est nourrie et du sang de Jésus-Christ, qui coule dans ses veines. La sainteté de Jésus, Dieu fait homme, est telle, qu’il a satisfait pour les péchés de tous les hommes jusqu’à la fin du monde. Aussi, il n’est aucun péché, si grand soit-il, qu’il ne puisse pardonner à un cœur repentant et pour lequel il n’a pas satisfait par ses trente-trois années passées sur terre, par sa passion, par lesquels il a rendu à Dieu toute gloire et réalisé le salut de tout homme qui croit en lui. « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige ; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine » (Isaïe 1, 18).

Si, en cette vie, la sainteté de l’Eglise nous pose parfois question (ne serait-ce qu’en nous examinant nous-mêmes lors de notre examen de conscience préparatoire à la confession !), regardons vers Marie, qui en est l’image idéale. En elle, qui réverbère la parfaite sainteté de Dieu, nous discernons les contours de ce qu’est l’Eglise dans toute sa vérité, telle que Jésus se la représente, sans tache, ni ride, d’une beauté qui corresponde au don qu’il lui a fait en se donnant pour elle, donc d’une beauté sans tache.

Dans la gloire du Ciel, le sanctuaire de la beauté dans la Vérité, Marie est pour l’éternité la principale parmi toutes les lumières, qui illuminent l’Eglise et en révèlent la sainteté. Et c’est pour elle une joie immense de voir l’Eglise croitre en sainteté au fur et à mesure qu’elle engendre, sur terre, de nouveaux enfants qui rendent gloire à Dieu, que rejoignent le ciel les âmes libérées du purgatoire et qu’avec tous les saints, dans un concert permanent, elle chante d’un seul cœur la louange du Dieu trois fois saint.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

L’unité de l’Eglise

Contemplons

La dispute du Saint-Sacrement, Raphaël

Méditons

Dans la gloire du Ciel, Marie se tient aux côtés de Jésus, comme la fiancée du cantique des cantiques, comme la reine parée de tous ses plus beaux ornements, comme la Jérusalem nouvelle, la Mère, l’image de l’Eglise sans tache ni ride, pour laquelle Jésus a donné sa vie. Elle contemple, dans une joie sans déclin, l’unité du corps mystique du Christ dont Jésus est la tête et elle, la mère.

En Jésus, tous les membres de l’Eglise sont indéfectiblement unis les uns aux autres par le ciment du commandement de l’amour, énoncé à la veille de sa passion : « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 13-34). Joignant l’exemple à la parole, juste après, Jésus donne sa vie sur la Croix pour l’Eglise, son épouse bien-aimée. Et l’Eglise lui témoigne sa reconnaissance en l’aimant en retour, en le servant et en lui obéissant. Entre Jésus et l’Eglise, entre l’Eglise et Jésus, il n’y a rien d’autre qu’un amour tel, qu’il ne peut se concevoir ici-bas.

Au ciel, cet amour est porté à sa perfection car purifié de toutes les toxines induites par la faute originelle et les péchés de chacun. Rien d’impur n’est admis au ciel car tout ce qui en est entaché, est indigne de l’infinie sainteté de Dieu. Aucune âme ne voudrait se présenter devant lui sans avoir revêtu la robe des noces, le vêtement blanc, immaculé des enfants de Dieu. Au ciel, chaque élu « a lavé sa robe et l’a blanchie dans le sang de l’Agneau » (Apocalypse 7, 14) à savoir que chacun est purifié de tous ses péchés par le sacrifice rédempteur de Jésus. Si Jésus a aimé l’Eglise jusqu’à donner sa vie pour elle, il a aussi aimé chacun de ses membres en particulier du même immense amour.

Au purgatoire, l’amour est aussi amplifié mais non encore purifié. En effet, le purgatoire recueille tous les élus morts en état de grâce mais qui n’ont pas achevé de « laver et de blanchir leur robe » (Apocalypse 7, 14). Leur plus grande souffrance est d’avoir entrevu une étincelle de la sainteté de Dieu lors du jugement particulier. Cela a suffi pour allumer en eux un amour brulant pour Dieu et une soif inextinguible de le rejoindre au paradis. Même si les souffrances des âmes du purgatoire sont sans commune mesure avec celles qu’on peut éprouver ici-bas, la plus grande est celle du dam ou de la privation de Dieu.

Sur terre, l’Eglise est une autour de son chef visible qu’est le successeur de Pierre. C’est à ce-dernier que Jésus a remis les clés du royaume comme à son intendant, l’assurant de l’assistance indéfectible de l’Esprit-Saint en matière de foi et de morale. Par l’Eucharistie, qui est, redisons-le sans nous lasser (y compris à nous-mêmes !), l’actualisation non sanglante du sacrifice de la Croix, Jésus réalise l’unité de l’Eglise, de tous ses membres dans son amour. Même si, de notre point de vue, tout peut parfois sembler « chaotique », l’Eglise est une autour du successeur de Pierre et de tous les évêques en communion avec lui.

C’est, pour Marie, une plus grande joie encore que de contempler le mystère de la communion des saints en action. En effet, chaque membre contribue au bien de tous les autres, un peu comme le firent les apôtres dans les premiers temps de l’Eglise : « Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun » (Actes des Apôtres 4, 44-45). L’Eglise du Ciel soutient la prière de l’Eglise de la terre pour la rendre digne d’être présentée au Dieu trois fois saint et la fait rejaillir en grâces sur les âmes souffrantes du purgatoire (qui, une fois au ciel, prient pour leurs bienfaiteurs), sur l’Eglise en chemin sur la terre.  

Au ciel, l’Eglise n’est plus un mystère pour Marie puisqu’elle la contemple dans l’unique Vérité qu’est Jésus-Christ. Et c’est pour elle une joie incommensurable car l’Eglise n’est rien d’autre que l’amour en action.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Une place réservée pour chacun

Contemplons

La Trinité et tous les saints, Heures d’Étienne Chevalier, enluminées par Jean Fouquet

Méditons

En montant vers le Père, le jour de l’Ascension, Jésus ne quitte pas ses apôtres mais les devance dans le royaume des cieux où il part préparer une place pour chacun de ceux qu’il a rachetés. Selon la Tradition, après l’Ascension, Marie a vécu une vingtaine d’années sur terre avec les apôtres, avant de partir elle-même pour le ciel, rejoindre Jésus et occuper la place qu’il lui a préparée.

Marie n’a pas été la première, après Jésus, à entrer dans le royaume des cieux. En effet, avant elle, il y a eu tous les patriarches, les prophètes, les saints de l’ancienne alliance, qui attendaient dans les limbes que Jésus viennent les en tirer pour les mener au ciel. Par son offrande de lui-même sur la croix, Jésus a conquis le salut de tout homme, de toute femme, y compris de ceux et celles qui l’ont précédé, ceux de l‘ancienne alliance, qu’il a mené au paradis après sa « descente aux enfers » le vendredi-saint. « Je crois en Jésus-Christ qui est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, est ressuscité le troisième jour… » (Credo)

En accordant à Marie, la « pleinement-rachetée » qui, la première, entre aux cieux avec son corps glorifié, la place d’honneur à ses côtés, c’est toute l’Eglise que Jésus honore car, en elle, qui est l’une des nôtres, c’est chacun de nous qui est assuré d’avoir sa place au paradis.

Si c’est pour Marie une joie infinie et éternelle de se savoir pour toujours pleinement, définitivement unie à Jésus, s’en est une très grande aussi d’être assurée que pour chacun de nous, ses enfants de la terre, une place est préparée au ciel, auprès d’elle, auprès de son Jésus. Lorsque Jésus fait de Marie la Mère de tous les sauvés, il ne lui confère pas un titre purement honorifique mais nous révèle ce qu’elle est dans sa nature profonde : une mère. Et elle est une mère d’autant plus aimante qu’elle a été à l’école du Dieu d’amour dont elle s’est montrée la digne éducatrice, qui a repoussé en elle toutes les limites de l’amour maternel en l’associant à sa passion, pour qu’il puisse embrasser tous les sauvés jusqu’à la fin du monde. Le saint curé d’Ars disait que, si on cumulait l’amour de toutes les mères, il ne serait qu’un glaçon en comparaison de l’amour de Marie pour les hommes.

Aussi, avec quel soin Marie veille sur chaque âme, avec quel soin elle prépare sa place, l’accueille au ciel se tenant aux côtés de Jésus quand elle est introduite dans le paradis. « Si tu comprenais la tendresse de son Cœur de Mère ! Tendresse vigilante, rien n’échappe à ses regards. Elle aime chaque âme comme son enfant. Elle veille sur elle avec son incomparable amour. Elle préside à tous les détails de sa vie comme le fait une mère selon la nature. Il faut oser tout Lui demander : elle ne peut rien refuser. C’est une Mère dont la puissance égale l’amour. » (Dis, écris.)

Comme une mère qui, derrière la fenêtre, attend son enfant qui lui a annoncé sa visite, Marie se réjouit de l’arrivée de chaque âme au ciel, la maison paternelle. Comme une mère, elle remercie Dieu d’avoir protégé chaque âme des dangers de la route, qui mène à la maison familiale et qui auraient pu causer sa mort. Comme une mère, elle est heureuse de voir chaque âme prendre sa place autour de la table familiale. Comme une mère, elle est heureuse de voir peu à peu et jusqu’à la fin du monde, cette assemblée familiale se compléter pour célébrer d’heureuses retrouvailles.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sa place au ciel

Contemplons

Le jugement dernier, Zanobi Strozzi

Méditons

Chacun a une place réservée au ciel, une place dédiée, qui ne sera occupée par personne d’autre. Quand elle entre dans les demeures éternelles, pour la plus grande joie des anges et des saints, Jésus mène Marie à la place qui lui a été préparée dès le premier instant de sa création et qui sera la sienne pendant toute l’éternité. C’est la place d’honneur par excellence, celle à sa droite, dans sa proximité immédiate, la place de la reine aux côtés du roi.

Cette place a été préparée pour Marie depuis toujours mais aussi conquise par elle, qui s’est tenue toute proche de Jésus sous la croix alors qu’il était bafoué, torturé, rejeté. Devant les hommes, Marie s’est déclarée pour Jésus jusque dans sa mort. Au ciel, il n’est que justice qu’elle occupe la place la plus proche de Jésus dans la gloire.

C’est pour Marie une joie sans nom d’être placée à la droite de Jésus où, de tous les élus, pourtant tous unis en Jésus et entre eux, elle est celle qui est la plus « fondue » en lui. Sur cette terre, personne n’a davantage été uni à Jésus par le cœur, la pensée, la volonté que Marie. Personne ne l’a davantage consolé des manquements des apôtres, des péchés des hommes. Personne ne l’a davantage aimé par surcroit pour leurs manques d’amour. Au plus haut des cieux, Marie poursuit ce qu’elle a si bien pratiqué sur terre pour l’amour de Jésus, pour l’amour de nous.

La Mère de Jacques et de Jean, les fils de Zébédée, demanda un jour à Jésus : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père » (Matthieu 20, 21). Les places à droite et à gauche de Jésus sont réservées depuis toujours par le Père à ceux qui boiront au même calice que Jésus. Personne n’a davantage été uni à Jésus dans sa passion que Marie. Personne, plus qu’elle, n’a bu à son calice : la place à la droite de Jésus lui est donc réservée.

Marie surpasse à tel point tous les saints, que la réponse à la question « qui siège à la droite de Jésus » a toujours été évidente pour tout le monde. Mais qui se trouve à la gauche de Jésus ? Selon notre logique, cette seconde place d’honneur est réservée à la personne qui, par sa sainteté, vient directement après Marie. La réponse est moins évidente et les avis divergent. Pour les uns, c’est saint Joseph, pour les autres saint Jean-Baptiste…

Que chacun se fasse son opinion et trouve dans cette question ouverte, un motif de plus de se réjouir d’aller un jour occuper sa place au ciel d’où il pourra contempler, dans toute leur majesté, Jésus le roi de gloire, Marie la reine de miséricorde à sa droite, et savoir qui siège à sa gauche.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La richesse de la Création

Contemplons

La création des animaux, Le Tintoret

Méditons

Parce que si proche de Jésus, le Verbe de Dieu fait homme, la seconde personne de la Trinité, « celui sans qui rien n’a été fait de ce qui fut fait » (Jean 1, 3), parce que l’Immaculée Conception et, par conséquent, gratifiée de lumières supplémentaires, l’horizon de Marie sur la Création a été  vraisemblablement bien plus large que le nôtre. Cela dit sa connaissance en était limitée, car elle devait cheminer dans cette vie, comme nous, dans la nuit de la foi. Aussi, quelle joie pour elle lorsqu’en entrant dans le séjour des bienheureux, elle contemple la Création dans toute sa vaste étendue.

Avec nos sens, nous ne pouvons, ici-bas, appréhender qu’une infime partie de tout ce que Dieu a créé. Au ciel, avec toutes les facultés de son âme, de son corps glorifiés, Marie contemple la Création visible et invisible dans son unité, sa richesse et, dans l’adoration la plus profonde, loue le Tout-puissant pour toute la perfection, pour tout l’amour divin qu’elle recèle et révèle. 

La Création visible n’est qu’une petite partie de tout ce que Dieu a façonné. Avec nos facultés humaines tellement limitées, nous ne pouvons pas tout connaitre. En effet, malgré toute l’avancée de la science, de la technologie, notre terre regorge encore d’une infinité de choses à découvrir. Jusqu’à la fin du monde, l’homme découvrira des merveilles, qui lui sont inconnues et qui lui ouvrent de nouveaux champs d’étude, d’exploration, de conquête.

Au-delà de la Création visible, il y a celle invisible qui, puisqu’elle est éternelle, contrairement à notre monde, est infiniment plus vaste. Pensons aux myriades d’anges, qui peuplent les cieux, à la foule immense des bienheureux de tous les temps, pensons à tout ce que le génie de l’amour de Dieu a pu créer pour combler ses aimés pendant toute l’éternité. Si, dans ce monde, tout ce qu’il a façonné est inestimable, indéchiffrable, combien plus l’est tout ce qu’il a créé dans l’autre.

Tout ce que Dieu a créé porte les marques de ce qu’il est. En effet, la Création est infinie, éternelle, parfaite ; elle est un cadeau d’amour sans limites pour l’être humain, qu’il a placé à son sommet comme un couronnement. Dans la genèse, ce furent Adam et Eve, dans la création restaurée, c’est Jésus, le nouvel Adam à côté de qui se tient la nouvelle Eve, Marie, Mère de Dieu et des hommes.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La grande famille de Dieu

Contemplons

Le Christ dans les limbes, Jacquelin de Montluçon

Méditons

Au ciel, pour toute l’éternité, Marie est entourée de la grande famille dont Dieu est le Père, dont Jésus est le premier-né, dont elle est la mère. Quelle joie pour elle, de contempler la grande multitude des sauvés, de célébrer avec eux les bienfaits du Très-Haut.

Pour essayer d’entrevoir quelle sera notre joie lorsque nous serons introduits dans les demeures éternelles et définitivement, complètement agrégés à l’immense famille des enfants de Dieu de retour à la maison paternelle, essayons d’imaginer celle de Marie lorsqu’elle rencontre un à un tous les élus, qu’elle considère en chacun d’eux ce qui fait leur sainteté particulière.

Est-il possible de mesurer avec des mots humains, la joie de nos premiers parents, Adam, Eve, quand ils rencontrent celle, qui a donné au monde le Sauveur ? C’est par eux que le péché est entré dans nos vies, que les conséquences de la faute originelle se répercutent de génération en génération marquant chaque être humain d’un sceau indélébile. C’est parce que Marie s’est totalement consacrée à Dieu, que le Sauveur a pu entrer dans le monde et réaliser le salut de toute homme, y compris celui d’Adam et Eve. En faisant leur chemin inverse, par leur obéissance inconditionnelle, Jésus et Marie, le nouvel Adam, la nouvelle Eve, ont réparé leur péché de désobéissance. Quelle peut être la gratitude de nos premiers parents pour la reine des cieux et quels peuvent être les hommages qu’ils lui rendent !

Quelle joie pour les prophètes, pour les patriarches, d’accueillir leur reine avec la certitude qu’ils vont pouvoir l’aimer, la bénir, pendant toute l’éternité. Quelle joie pour Isaïe de rencontrer celle qu’il a annoncée par ses prophéties : « voici que la vierge concevra et qu’elle enfantera un fils et on lui donnera le nom d’Emmanuel c’est-à-dire Dieu avec nous » (Isaïe 7,14). Quelle joie pour Elie, de se tenir devant celle qu’il figurait au travers du petit nuage de pluie qui vient arroser la terre desséchée (1 Rois 18, 44). Quelle joie pour Moïse de voir en Marie l’arche de la nouvelle alliance, celle qui a donné au monde la véritable manne, le pain vivant qui est descendu du ciel. Quelle joie pour toutes les saintes femmes de voir, réunis en Marie et portés à leur summum, tous les haut-faits pour lesquels elles sont entrées dans la postérité. Quelle joie pour Judith de lui appliquer, en union avec tout le ciel, les mots avec lesquels Joachim, le grand prêtre, a proclamé sa louange pour avoir sauvé son peuple : « Tu es la gloire de Jérusalem, tu es la joie d’Israël, tu es l’orgueil de notre race » (Judith 15, 10).

Quelle joie pour Marie, de retrouver tous ceux qu’elle a connus et aimés sur cette terre : son très cher Joseph, son chaste époux élevé jusqu’au plus haut des cieux, ses parents, Anne et Joachim, Elisabeth, Zacharie, Jean Baptiste le précurseur, Etienne, le premier martyr… Quelle joie pour eux de rendre leurs vibrants hommages à celle par qui leur est advenu tout le bonheur dont ils sont à présent comblés. Chacun est redevable à Marie d’avoir contribué à son salut en donnant à Dieu de nous rejoindre dans notre humanité.

En quittant la terre, nous laissons derrière nous notre enveloppe charnelle pour ne la retrouver, glorifiée, et pour toujours qu’après le jugement dernier. Aussi, au ciel, les liens qui unissent les membres de la grande famille de Dieu n’ont plus rien à voir avec la chair et le sang. Si Jésus nous dit ici-bas : « ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique sont pour moi un frère, une sœur, une mère » (Luc 11, 28), combien plus cela est-il vrai au ciel. Chaque âme est reliée à l’autre et à toutes en même temps, par son appartenance au Seigneur en qui toutes, ensemble, forment un seul corps, celui de Jésus. Et, ce corps est purifié, débarrassé de toutes les toxines dues au péché originel qui engendrent haines, divisions, jalousies…

Quelle joie pour Marie de voir consommée, réalisée, l’unité dans la charité, en Dieu qui est amour, cette unité si ardemment désirée par Jésus sur la terre. Et sa joie ne diminuera jamais car, jusqu’à la fin du monde, ce corps ne fera que grandir et se développer jusqu’à ce que soient occupées au ciel toutes les places réservées à ceux pour qui elles sont préparées (nous y compris !).

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Le grand don de la Rédemption

Contemplons

Le Christ apparaît à Marie-Madeleine, Alexandre Ivanov

Méditons

Saisi d’émotion, le saint curé d’Ars dit un jour : « Il n’y a que Dieu qui sait vraiment ce qu’est le péché. » En effet, puisqu’il est celui qui en est directement offensé, parce qu’il « est amour » (1 Jean 4,8), autrement dit à l’opposé de tout ce que nous sommes, il n’y a que lui qui pourrait nous en parler avec justesse.

Parce que nous ne sommes que de pauvres créatures amoindries par les conséquences de la faute originelle, Dieu nous épargne la vision du péché dans toute son horreur afin que nous n’en succombions pas. Il nous en donne néanmoins une idée dans tout ce que Jésus a pris sur lui dans sa passion pour les réparer et restaurer la gloire qui lui est due et qu’ils lui ont ravie.

Au ciel, les élus en ont une idée bien plus juste puisqu’ils sont à présent purifiés de la moindre faute, dégagés de tout attachement au péché, face à l’infinie sainteté de Dieu dont ils comprennent qu’ils lui sont redevables de tout bien.

Parce qu’elle contemple l‘infinie sainteté de Dieu, parce qu’elle a toujours été étrangère au péché, parce qu’elle en connait les effets sur le Cœur de Dieu, Marie est la plus en mesure de nous parler du grand don que Dieu nous fait dans la rédemption.

En effet, Dieu ne nous doit rien et nous donne tout. Il a créé l’homme et la femme dans un acte de pur amour, leur a tout soumis et, en retour, ils lui ont désobéi en cueillant le fruit défendu. Il n’en est pourtant pas resté à cette manifestation d’ingratitude, ni à celles, innombrables, qui ont suivi, mais leur a envoyé Jésus qui s’est fait homme en Marie, pour les sauver.

Aussi, c’est une joie teintée d’émotion qui saisit Marie, ainsi que tous les élus, quand elle considère le grand don de la rédemption. Jésus-Christ, le Sauveur, est le don des dons de Dieu car c’est par lui que, non seulement, nous sommes délivrés de nos péchés qui nous ferment le ciel, mais qu’en plus, en lui, par lui et avec lui nous devenons ses enfants, les héritiers du royaume des cieux. C’est par Jésus-Christ, que Marie, que tous les élus séjournent dans le lieu de toutes les félicités. Le don de la rédemption est tellement grand qu’il nous faut attendre de nous tenir devant Dieu pour en saisir toute l’ampleur.

Marie a été la première bénéficiaire de la rédemption : son immaculée conception en est le tout premier fruit, son assomption en marque l’achèvement pour elle. A présent, elle manifeste son action de grâce pour sa propre rédemption en œuvrant de toute sa puissance de reine, à nous disposer à accueillir le don du salut et à en produire les fruits.

C’est pour elle,  ainsi que pour tous les élus, une joie immense de bénir Dieu pendant toute l’éternité pour le salut qu’il offre à tout être humain en Jésus-Christ. Et, s’il était possible d’éprouver de la tristesse au ciel, ce qu’à Dieu ne plaise, la seule serait de ne pouvoir parvenir à le remercier à la hauteur du don qu’il fait, de l’amour qu’on voudrait lui donner en retour.

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

La fécondité de nos œuvres

Contemplons

L’Assomption, Michel Sittow

Méditons

« Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2, 3).

Se reposer ne signifie pas pour Dieu, qu’il est fatigué de tout le travail réalisé mais qu’il consacre ce jour à contempler, dans la joie, la satisfaction, tout ce qu’il a créé : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Genèse 1, 31).

« Le repos de Dieu, c’est la joie de Dieu au matin du septième jour. C’est la joie du Dieu créateur, qui se réjouit de ce qu’il a fait, et qui constate que tout est bon, c’est-à-dire que toutes choses sont propres à remplir dans le monde la fonction pour laquelle elles ont été créées. C’est la joie de Dieu qui découvre dans la création un reflet de sa gloire… Le repos, c’est la joie d’avoir agi » (J.S. Javet).

Avec son Assomption, Marie entre dans le septième jour de tout ce qu’elle a réalisé sur terre. « Celui qui est entré dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes » (Hébreux 4.10). Avec les yeux de son corps et de son âme glorifiés, elle voit la fécondité, les conséquences heureuses de tous les actes qu’elle a posés, de toutes les paroles qu’elle a prononcées, de toutes ses prières, sur le  corps mystique du Christ qu’est l’Eglise.

En effet, parce qu’en Jésus, nous formons un seul corps, tout ce que nous faisons, en bien, en mal, les bonnes, les mauvaises actions ont des répercussions sur l’ensemble de ses membres. Comme l’écrit saint Paul : « si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui » (1 Corinthiens 12, 26).

Nos œuvres, bonnes ou mauvaises, ont des répercussions sur le corps du Christ non seulement dans l’espace mais aussi dans le temps. En effet, chaque œuvre, chaque parole, chaque pensée se répercute sur le corps du Christ avec des prolongements dans le temps et, parfois, jusque dans les générations les plus éloignées à la manière du péché originel ou du « oui » de Marie à l’Annonciation.

En contemplant avec le regard de Dieu, les prolongements de tout ce qu’elle a réalisé sur terre, Marie voit, avec une joie profonde, qu’elle n’a semé que des bénédictions et que tout ce qu’elle a été, n’a que des répercussions heureuses pour tous ses enfants de la terre. Elle n’a commis aucun péché, n’a omis aucun bien qu’elle était en mesure de réaliser, n’a jamais cédé à la moindre mauvaise pensée à l’égard de Dieu et du prochain. Jusque dans les générations les plus éloignées, jusqu’à la dernière, celle qui verra de son vivant le jugement dernier, elle sera dite bienheureuse (Magnificat) car chacune lui est redevable de son salut  en Jésus-Christ, le seul Sauveur.

Pendant toute l’éternité, Marie bénira Dieu de lui avoir donné d’être une bénédiction pour chaque être humain et, pour cela, le priera de prendre en pitié ses pauvres enfants de la terre qui ne savent ce qu’ils font en multipliant les péchés d’une manière aussi désinvolte. Jusqu’à la dernière génération, elle répétera, comme aux noces de Cana : « faites tout ce que Jésus vous dira » (Jean 2, 5) nous le montrant d’un côté au cénacle donnant à ses apôtres le pouvoir d’absoudre les péchés, d’un autre au désert où il fait pénitence.

Parce que nous portons en nous la marque du péché originel, il ne nous est pas donné de traverser cette vallée de larmes sans commettre de péchés mais dans sa miséricorde, Dieu nous donne, au travers du sacrement et de la vertu de pénitence, de pouvoir la quitter comme une bénédiction pour ceux que nous laissons derrière nous. Merci Seigneur !

Prions

1 dizaine du chapelet (Notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

(Prière demandée par Notre-Dame de Fatima après chaque dizaine du chapelet.)

O saints Patriarches et Prophètes ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, le désir que vous avez eu de l’Incarnation de Jésus et faites que j’aspire ardemment après Lui que vous avez désiré et si longtemps attendu.

O saints Apôtres ! Offrez pour moi à l’adorable Trinité, la fidélité et la persévérance avec laquelle vous avez prêché l’Evangile de par le monde, pour former à Jésus un peuple fidèle. Faites que j’aime toujours davantage Celui que vous-même avez aimé de tout votre cœur.

O saints Martyrs ! Je vous en conjure, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la patience avec laquelle vous avez supporté votre martyr. Obtenez-moi que je me dépense sans compter au service de Jésus pour l’amour duquel vous avez livré votre corps à la mort.

O saints Confesseurs ! Je vous en supplie, offrez pour moi à l’adorable Trinité, la sainteté héroïque en laquelle vous avez montré aux autres la voie de la vie. Faites que je m’élève au sommet de la perfection pour l’amour de Jésus  pour qui vous avez tout abandonné.

O saintes Vierges ! Offrez pour moi, je vous en conjure, à l’adorable Trinité, votre pureté et votre intégrité qui vous ont mérité d’être les plus rapprochées de Dieu. Faites que je triomphe dans la chasteté de l’esprit et du corps, et en toutes choses pour l’amour de Jésus à qui vous avez consacré votre virginité.

Et Vous, Seigneur ! Précédez l’assemblée de vos Saints et faites pour moi l’offrande à Dieu le Père de toute votre très sainte et parfaite vie sur terre avec le fruit de votre Passion en réparation de tous mes péchés et omissions, en sorte que par Vous, tout ce qui est de moi, reçoive son supplément et sa perfection. Amen.

(Jésus à sainte Mechtilde : «  Prie ainsi chacun des groupes de mes saints afin qu’ils offrent pour toi leurs mérites. »)

Donnez-leur, Seigneur, le repos éternel et que la lumière sans fin brille sur elles.

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.