« Embrassez la croix de mon chapelet »

Contemplons

Détail de la statue de Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

En autorisant, et même en encourageant, le culte de Notre Dame de l’Ile-Bouchard, monseigneur Ferrand, évêque de Tours de 1956 à 1980, lui a décerné le beau titre de « Notre Dame de la prière. » Et, ce vocable lui va à ravir. En effet, Marie est venue en Touraine pour sauver la France par le moyen de la prière, notamment des petits enfants. Pour y parvenir, elle va enseigner à la foule, chaque jour plus nombreuse, comment bien dire le chapelet. En Mère d’une pédagogie admirable, elle procède par étape. Tant et si bien que, sans même se rendre compte de sa progression spirituelle, la foule dit le chapelet en entier lors de la dernière apparition.

En ce mardi 9 décembre, Marie commence par inviter les quatre fillettes à embrasser le crucifix de son magnifique chapelet de perles lumineuses enfilées sur un cordon doré. Les fillettes s‘exécutent volontiers et embrassent le crucifix qui est tout à fait réel. Elles n’embrassent pas dans le vide : leurs lèvres touchent un objet palpable qui, pourtant, disparaitra en même temps que la Sainte Vierge.

Par ce baiser, Marie nous enseigne que la prière ne consiste pas en une série de formules pieusement récitées mais en une rencontre d’amour avec Dieu qui nous aime et qui, pour nous le montrer, nous a rejoints non seulement dans notre humanité mais aussi dans nos souffrances. Aussi, la prière doit être un élan, un désir du cœur qui répond à l’amour infini et sans concession de Dieu. Le baiser est l’expression même de l’amour que nous portons à une personne ; en embrassant la croix, nous disons à Jésus que nous l’aimons à la manière d’un ami, d’un frère, de quelqu’un qui nous rend heureux.

Le baiser est aussi l’expression de la gratitude. C’est Jésus qui nous a sauvés, c’est Lui qui nous a rendus au Père, c’est Lui qui nous a ouvert les Cieux. Si Marie apparait à l’Ile Bouchard, c’est parce que la miséricorde infinie de Jésus, saisi de compassion pour nous pauvres pécheurs, l’a envoyée vers nous. Car, au-delà de l’amour incomparable de Marie, c’est Jésus, c’est Dieu qui a pitié de la France.

Enfin, la croix est le commencement et la fin de toute chose. La chapelet commence sur la Croix et finit sur la Croix. C’est par la Croix que nous avons été sauvés, c’est par la Croix que Marie est notre Mère, c’est par la Croix qu’elle est aujourd’hui au sommet de la gloire et c’est par la Croix qu’elle obtiendra encore une fois le salut à la France en décembre 1947.

En un seul geste, le baiser du crucifix, Marie rappelle aux enfants et à toutes les personnes qui voudront bien prendre à cœur ses messages, les paroles de saint Paul : « Que notre gloire soit la croix de notre Seigneur Jésus Christ ; en lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection ; par lui nous sommes sauvés et libérés. » (Galates 6, 14)

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Quatrième apparition

Contemplons

Les quatre voyantes : Jacqueline, Nicole, Laura et Jeannette.

Méditons

Nous sommes le mardi 9 décembre. A 13 h, dans l’église saint Gilles, Marie apparait pour la quatrième fois. Voici le dialogue qui s’engage entre la Sainte Vierge et les enfants :

Jacqueline : « Madame, est-ce que je peux faire entrer mes amies ? »

La Sainte Vierge : « Oui, mais elles ne me verront pas. Embrassez la croix de mon chapelet. »

Puis la Sainte Vierge fait sur elle-même le signe de la croix avec une impressionnante lenteur.

La Sainte Vierge : « Je vais vous dire un secret que vous pourrez redire dans trois jours : priez pour la France qui, ces jours-ci, est en grand danger. Allez dire à Monsieur le Curé de venir ici à 2 heures, d’amener les enfants et la foule pour prier. Commencez le « Je vous salue Marie ». »

Les enfants récitent une dizaine de chapelet. La Dame sourit.

La Sainte Vierge : « Dites à Monsieur le Curé de construire une grotte, le plus tôt possible, là où je suis ; d’y placer ma statue et celle de l’ange à côté. Lorsqu’elle sera faite, je la bénirai. Revenez à 2 heures et à 5 heures. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Elle apparait pendant la cinquième dizaine du chapelet puis disparait, pour réapparaitre après la bénédiction du Saint-Sacrement

Contemplons

Pèlerins en prière à l’Ile-Bouchard

Méditons

Marie apparait à Jacqueline seule, venue participer au chapelet paroissial. Elle ne dit rien mais sourit. Le message silencieux de cette troisième apparition est clair : Marie assiste, participe, s’associe à tous nos chapelets pour soutenir et valoriser notre prière au regard de Dieu. Dès les premiers mots du chapelet, elle se rend à notre prière et s’y unit, comme elle l’a fait avec les apôtres lors de la neuvaine préparatoire à la Pentecôte c’est-à-dire qu’elle ne « fait qu’un seul cœur avec nous. » Et, si nous ne la voyons pas, elle n’en est pas moins présente et participante. Jésus a dit « là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mathieu 18,20) Et, là où est Jésus, là est Marie ! Et, là où est Marie, là est Jésus !

Marie apparait pendant la cinquième dizaine du chapelet des mystères joyeux, celle qui concerne le recouvrement de Jésus au Temple. En effet, le 8 décembre 1947 est un lundi, jour où l’on médite les mystères joyeux. Pendant ce mystère, on fait mémoire de la perte et du recouvrement de Jésus au Temple, l’une des grandes douleurs de Marie. En mettant en exergue ce mystère et en le valorisant par une apparition, Marie veut nous rendre attentifs à l’importance de prier pour la conversion des pécheurs, intention dont elle soulignera expressément l’importance lors de la 8ème apparition : « surtout priez beaucoup pour la conversion des pécheurs. » En effet, si elle vient à l’Ile-Bouchard (comme en tout autre lieu), c’est pour que, par notre prière unie à la sienne, les pécheurs obtiennent la grâce de recouvrer Jésus qui est « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14, 6). A la manière du bon pasteur, Marie part à la recherche des pauvres pécheurs qui ont perdu Jésus par la grâce, pour les ramener à la sécurité du bercail qu’est l’Eglise.

Au moment où le curé bénit avec le Saint-Sacrement, Marie disparait pour réapparaitre une fois qu’il l’a reposé au tabernacle. La mission que Marie s’est fixée et que Dieu lui a dévolue, est de mener les âmes à Jésus, l’unique sauveur, l’unique médiateur auprès du Père. Aussi, lorsque le curé cherche le Saint-Sacrement, elle disparait car sa mission est accomplie : par le chapelet, elle a mené et préparé ses enfants à la rencontre cœur à cœur avec son Jésus. A présent, nous ayant disposés à écouter Jésus par la méditation des mystères du chapelet, elle nous dit silencieusement mais non moins éloquemment, comme aux serviteurs aux noces de Cana : « Tout ce que Jésus vous dira, faites-le » (Jean 2, 5). Aussi, elle s’efface pour concentrer notre attention sur Jésus. Ainsi, Marie ne saurait mieux souligner que Jésus est réellement présent dans le Saint-Sacrement et qu’il doit être le centre de nos vies. En se retirant, elle, la reine du Ciel et de la terre, la seule digne de se tenir debout face au Tout-puissant, elle marque sa profonde adoration pour son Fils, Jésus, qui se rend présent dans le Très-Saint-Sacrement pour notre salut.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Troisième apparition

Contemplons

Notre Dame de l’Ile Bouchard

Méditons

Il est 17h en ce 8 décembre quand a lieu la troisième apparition. En cette fête de l’Immaculée Conception, les fidèles sont rassemblés pour le chapelet paroissial qui se termine comme à chaque grande solennité et comme il était d’usage dans toutes les paroisses, par le salut du Saint-Sacrement. Jacqueline est la seule des 4 fillettes. Elle voit la Sainte Vierge pendant la 5ème dizaine du chapelet.

Marie ne dit rien. A la fin du chapelet, le curé se rend de l’autel latéral dédié à la Sainte Vierge au maitre-autel pour chercher le Saint-Sacrement. Arrivé à l’autel latéral, il bénit l’assemblée. Pendant la bénédiction, la Sainte Vierge disparait et reparait une fois que le curé a reposé le Saint-Sacrement dans le tabernacle du maitre-autel.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Les apparitions de l’Ile-Bouchard et de Montichiari

Contemplons

Pierina Gilli, la voyante de Montichiari

Méditons

Ce 8 décembre 1947, la Sainte Vierge semble avoir eu un emploi-du-temps des plus chargés. En effet, il est 13h quand elle apparait pour la première fois à l’Ile Bouchard. Or, elle est apparue le même jour à 12h dans la cathédrale de Montichiari, en Italie, à Pierina Gilli pour demander que dans le monde entier on célèbre l’heure grâce. A la fin de cette heure, ce jour-là, elle apparait à l’Ile Bouchard comme un premier fruit de de la prière des pèlerins venus nombreux dans la cathédrale de Montichiari ce jour-là.

Le 8 décembre 1947 n’est pas la première apparition de Marie dans cette petite ville de l’Italie du Nord, à 20 km de Brescia, mais elle en est la principale. En effet, à la quatrième apparition, le 16 novembre 1947, Marie annonce à Pierina : « Le 8 décembre, à l’heure de midi, j’apparaîtrai encore une fois dans la paroisse et ce sera l’heure de grâce. » Pierina Gilli demande : « Expliquez-moi, s’il vous plaît ! Que veut dire l’heure de la grâce ? » Elle répond : « L’heure de la grâce sera un événement de grandes et nombreuses conversions… Des âmes tout endurcies, froides comme ce marbre, seront touchées par la grâce divine et redeviendront fidèles et aimant Dieu. »

Lors de la sixième apparition, le 7 décembre 1947, la Sainte Vierge apparait en manteau blanc tenu, à droite par un garçon, à gauche par une fillette, les deux également vêtus de blanc. La Sainte Vierge dit : « Demain je montrerai mon Cœur Immaculé si peu connu des hommes… A Fatima j’ai fait propager la dévotion de la consécration à mon Cœur… Ici, à Montichiari, je souhaite que la dévotion déjà recommandée en tant que ROSA MYSTICA unie à la vénération de mon Cœur Immaculé soit approfondie dans les instituts religieux et les communautés monastiques, afin que ces âmes consacrées obtiennent des grâces accrues de mon Cœur maternel. »

Pierina demande : « qui sont les deux enfants à vos côtés ? » Elle répond : « Jacinthe et Francesco.  Ils seront maintenant tes compagnons dans toutes tes tribulations. Eux aussi ont beaucoup souffert, bien qu’ils furent beaucoup plus petits que toi. Vois, ce que je souhaite de toi : simplicité et bonté comme en ces enfants. »

Le 8 décembre 1947 à 12h, plusieurs milliers de personnes venues de toutes parts, sont accourues pour l’apparition annoncée. La Madone se montre à Pierina sur un grand escalier blanc qui est orné des deux côtés de roses blanches, rouges et dorées.

La Mère de Dieu sourit et dit: « Je suis l’Immaculée Conception. » Et continuant à descendre l’escalier avec une grande majesté, elle dit : « Je suis Marie de la grâce, c’est-à-dire la pleine de grâces, Mère de mon divin Fils Jésus-Christ. »

Descendant encore les escaliers, elle poursuit : « Par ma venue ici, à Montichiari, je souhaite être invoquée et vénérée sous le nom Rosa Mystica. Je souhaite que chaque année, le 8 décembre, à l’heure de midi, on célèbre l’heure de grâce pour le monde entier. Par cet exercice, on obtiendra de nombreuses grâces spirituelles et corporelles… Notre-Seigneur, mon divin Fils Jésus, accordera sa très grande miséricorde pour autant que les bons continueront à prier pour les pauvres pécheurs. Qu’on veuille faire part, le plus vite possible au pasteur suprême de l’Église catholique, le Pape Pie XII, que c’est mon souhait que cette heure de grâce soit connue et diffusée dans le monde entier. Celui qui ne peut pas se rendre à l’église doit prier chez lui à l’heure de midi et il recevra alors mes grâces. Celui qui prie ici sur ce marbre et verse des larmes de repentir trouvera une voie sûre et recevra de mon Cœur maternel protection et grâces. »

A ce moment la Mère de Dieu montre à Pierina son Cœur et la Madone magnifiquement resplendissante d’amour laisse s’échapper ces mots : « Vois ce Cœur qui aime tant les hommes, tandis que le plus grand nombre l’accable d’outrages !… Lorsque les bons et les méchants s’uniront dans une prière unanime, ils obtiendront de ce Cœur miséricorde et paix. Présentement les bons ont obtenu par moi du Seigneur miséricorde. Celle-ci a arrêté un grand châtiment… Sous peu, on reconnaîtra la grandeur de cette heure de grâce. »

Pierina remarque qu’Elle veut s’éloigner et lui dit : « Oh, belle et chère Mère de Dieu, je vous remercie. Bénissez ma patrie, l’Italie, bénissez le monde entier, tout particulièrement le Saint-Père, les prêtres, les consacrés, les pécheurs ! » La Mère de Dieu répond : « J’ai déjà préparé une surabondance de grâces pour les enfants qui écoutent ma voix et qui prennent à cœur mes souhaits. » Par ces mots, la vision prend fin.

En quittant Montichiari, Marie se rend à l’Ile-Bouchard pour témoigner de la miséricorde que « les bons » on obtenu de Dieu par son Cœur Immaculé. Et, le « châtiment » que cette miséricorde a arrêté, c’est certainement celui qui pesait sur la France en ce 8 décembre 1947… En tout cas, si ce n’est tout le « châtiment » ç’en est une partie…

NB : ni les apparitions de l’Ile-Bouchard ni celles de Montichiari n’ont eu de reconnaissance officielle mais les évêques des deux lieux ont fait de ces deux endroits des centres du culte marial, les ont même désignés comme des églises jubilaires et ont permis (voire encouragé) aux voyantes de diffuser les messages de la Sainte Vierge. Les apparitions de ces deux lieus sont donc très bien accréditées.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Je sentais la tiédeur de sa main

Contemplons

Jacqueline Aubry raconte les apparitions de Marie à l’Ile Bouchard. A chaque fois qu’elle les racontait, elle les revivait.

Méditons

Encore un petit détail qui en révèle beaucoup sur la personne de Marie. Jacqueline, qui tend sa main à la Sainte Vierge pour qu’elle l’embrasse, nous dit que, quand elle la prit dans la sienne, elle en sentit la tiédeur. Non seulement Jacqueline (ainsi que les trois autres fillettes) sentent une main faite de chair comme pour chaque être humain mais en plus bien vivante puisqu’elle est « tiède. »

Marie ne saurait de manière plus directe, plus brève, plus efficace, plus pédagogique et plus abordable pour l’esprit des enfants comme pour le nôtre, prouver la véracité de l’enseignement de l’Eglise à son sujet : à son Assomption, elle est entrée corps et âme au Ciel.

Le dogme de l’Assomption de la Vierge Marie que Pie XII promulguera trois années plus tard (1er novembre 1950) répond à celui de l’Immaculée Conception dont l’Eglise fait mémoire en ce 8 décembre 1947. La mort et la corruption du tombeau sont la conséquence directe du péché originel. Or, Marie en a été préservée dès le premier instant de son existence dans le sein de sainte Anne. Parce qu’immaculée, son corps est entré dans la gloire du Ciel dès la fin du cours de sa vie terrestre. En donnant aux quatre fillettes de sentir la tiédeur de sa main, elle leur explique et nous prouve qu’elle est bien corps et âme dans la gloire du Ciel. En embrassant la main des fillettes, elle nous indique qu’elle mettra tout en œuvre pour que le même destin d’immortalité nous soit dévolu, à nous aussi, à la fin des temps si nous suivons son exemple et accédons à ses demandes.

Jacqueline n’est pas la première à toucher Marie et à témoigner que Marie n’est pas un pur esprit mais qu’elle a un corps, et un corps libéré de ses servitudes. En effet, ce corps ne l’empêche pas d’apparaitre et de disparaitre alors qu’il est palpable. Rappelons-nous sainte Catherine Labouré. Lorsque la Sainte Vierge lui apparait dans la chapelle de la rue du Bac dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, Marie s’assied dans un fauteuil et Catherine, le plus naturellement du monde, installée à ses pieds, pose ses bras sur les genoux de Marie à la manière d’une enfant qui écoute sa maman lui raconter une histoire. Et Catherine aussi dira que Marie n’est pas qu’un esprit mais un corps suffisamment palpable pour qu’elle ait pu s’appuyer sur ses genoux pendant tout le temps de leur entretien qui dura environ deux heures.

Dans l’Eglise catholique se trouve la plénitude de la vérité et en tous ses lieux d’apparition, Marie confirme la véracité de son enseignement. Que nous faudra-t-il encore pour qu’enfin nous y croyions ?

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Donnez-moi votre main à embrasser

Contemplons

Les quatre voyantes de l’Ile Bouchard : (de gauche à droite) Jacqueline, Nicole, Laura et Jeannette

Méditons

Au cours de la seconde apparition, se produit une chose aussi extraordinaire qu’inattendue : la Sainte Vierge, la Reine du Ciel et de la terre, demande à embrasser la main des petites filles. Incroyable quand on y songe !

Jacqueline, presque hypnotisée par la beauté de la Sainte Vierge lui tend sa main. Marie la prend dans la sienne, explique Jacqueline, la retourne et pose un baiser sur le bout de ses doigts à la manière d’un baisemain. Puis, c’est au tour de Nicole pour qui Marie reproduit le même geste. Laura et Jeannette sont trop petites pour que leur main parvienne à atteindre celle de la Sainte Vierge. Aussi, Jacqueline les soulève l’une après l’autre avec une facilité déconcertante pour que la Sainte Vierge puisse poser un baiser sur le revers de leur main. Jacqueline, notamment, précisera : « je sentais sa main tiède dans la mienne. »

Le baisemain n’est pas la seule chose extraordinaire qui se produit au cours de cette seconde apparition. En effet, là où Marie a déposé son baiser, un petit halo de lumière ovale s’est formé. Tout de suite Jacqueline se dit qu’elle tient là la preuve qui convaincra les sœurs écolières de la réalité de l’apparition. Aussi, les quatre fillettes courent vers l’école en tenant leur main bien droite devant elle comme pour ne pas quitter des yeux ce petit halo de lumière. Sur leur chemin, elles rencontrent la mercière qui balaie devant son magasin et qui les interpellent en leur demandant ce qu’elles font dans la rue à cette heure où elles devraient être à l’école. Les enfants s’arrêtent et disent à cette dame, ébahie, que la Sainte Vierge vient de leur embrasser la main et la lui tendent pour lui montrer le petit halo de lumière. Et la mercière le voit très distinctement et en témoignera. Les fillettes continuent de courir vers l’école pour montrer la même chose aux sœurs mais, une fois arrivées, la petite lueur aura disparue.

Jacqueline répétera des centaines et des centaines de fois l’histoire des apparitions dont l’épisode du baiser sur la main et jamais elle ne variera : la Sainte Vierge a embrassé la main des quatre fillettes y laissant une petite lueur que la mercière a vu aussi.

Qu’est-ce que Marie veut nous dire par ce geste ? D’abord, il témoigne de la profonde humilité de Marie. C’est à elle qu’il faudrait baiser la main et même plutôt les pieds, si tant est que l’un d’entre nous en soit digne. Mais elle, la Reine de l’univers, celle à qui le monde visible et invisible est soumis, n’est pas trop fière pour embrasser la main de quatre petites filles pour leur montrer que sa royauté est un service et qu’elle consacre toute sa puissance au salut de chaque âme en particulier.

Par ce geste Marie montre aussi la reconnaissance qu’elle a pour les personnes qui répondent à son appel et à ses demandes. Elle embrasse les mains qui se joignent pour la prière comme l’ont fait les quatre fillettes en ce 8 décembre au moment où elle est apparue pour la première fois. Elle les remercie pour leur disponibilité à la prière pour la France, pays qui lui a été consacré par Louis XIII le 10 février 1638, et pour la conversion des pécheurs. Le salut des âmes lui tient tellement à cœur qu’elle est éperdue de reconnaissance pour tout ce qui est fait dans ce but.

Quelle humilité ! Si nous en avions un brin…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Je suis l’ange Gabriel

Contemplons

Détail de la statue de l’archange Gabriel

Méditons

Juste après avoir demandé à Marie si elle est « notre maman du ciel » et qu’elle ait répondu par l’affirmative, Jacqueline demande qui est l’ange à côté d’elle. En effet, à coté de Marie, à genoux, une main sur la poitrine, l’autre tenant un lys et regardant Marie contemplatif, se trouve un « beau ange » comme se plaisait à le répéter Jeannette, 7 ans, la petite sœur de Jacqueline. A la question de Jacqueline, Marie se tourne vers l’archange qui répond en quittant Marie du regard pour se tourner vers les voyantes : « je suis l’ange Gabriel. »

On pourrait penser qu’il n’y a là aucun commentaire à faire. Et pourtant, les détails sont lourds de signification. En effet, par les deux questions de Jacqueline et les réponses données, Marie nous brosse les traits essentiels de la relation que nous devons construire avec elle. En effet, elle est une maman qui nous aime avec toute la tendresse et la fougue de l’amour que Dieu a déposé en elle et qui ne saurait être concurrencé que par celui de Dieu lui-même. Mais elle est aussi la Reine de l’univers visible et invisible. Aussi mérite-t-elle notre respect et notre soumission aimante. Si l’amour que nous devons avoir pour Marie doit être vrai et profond, il ne doit en rien devenir familier. Elle est notre maman mais en même temps, elle est notre reine et il nous appartient de la traiter comme telle.

L’archange Gabriel est à genoux devant Marie, plein d’un respect profond mais aimant. Plus encore que sa position dans la hiérarchie du Ciel, c’est ce qu’est Marie qui force l’admiration et le respect de Gabriel : elle est remplie de Dieu et ses mérites sont si éclatants qu’ils ne peuvent que susciter l’admiration. En Gabriel, c’est tout le ciel qui s’incline devant sa souveraine. L’archange, pourtant l’un des sept Esprits qui se tiennent en permanence devant le trône de Dieu (c’est dire qui il est !), ne répond pas d’emblée à la question de Jacqueline mais attend que Marie se tourne vers lui pour l’inviter à le faire. Ceci nous indique que tout le Ciel, toutes les légions célestes sont aux ordres de Marie et la reconnaissent pour leur reine et maitresse. Marie n’a besoin que d’un regard pour que le ciel, dans l’empressement de l’amour, exécute les moindres de ses désirs.

En regardant l’archange Gabriel, Marie lui sourit indiquant que si elle est investie de la toute-puissance de Dieu, elle exerce cette autorité comme un service qui ne consiste pas à écraser les autres mais à les amener à s’ouvrir à l’amour de Dieu et du prochain.

Marie est notre maman du ciel mais elle est aussi celle qui commande à tous les anges, à tous les saints. Ne l’oublions pas et rivalisons d’amour et de respect envers elle. Pour bien faire voyons-la comme la petite Thérèse qui disait que « Marie est plus mère que reine. » Ainsi nous ferons bien.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Oui, je suis votre maman du ciel

Contemplons

Détail de la statue de Notre Dame de l’Ile Bouchard

Méditons

Lors de la première apparition, le 8 décembre à 13h, les quatre fillettes sont tellement saisies par la beauté de la « belle dame » qu’elles n’ont, de prime abord, pas le réflexe de se demander qui elle est. Quand elles parlent à leurs camarades de classe de l’apparition, elles parlent simplement d’une « belle dame. » Et ce n’est qu’en la décrivant que Jacqueline, l’ainée des voyantes se dit qu’elle pourrait être la Sainte Vierge. Encore, comme elle le dira maintes et maintes fois, elle ne savait pas que la Sainte Vierge pouvait apparaitre.

Aussi, lors de la seconde apparition, un peu moins d’une heure après la première, avec toute la candeur de leur âge, Laura et Jeannette lui pose simplement la question. A l’école, quand  les sœurs parlent de la Sainte Vierge aux enfants, elles l’appellent « notre maman du ciel. » Aussi Laura et Jeannette demandent-elles : « êtes-vous notre maman du ciel ? » et Marie de répondre tout simplement mais dans un magnifique sourire : « oui, je suis votre maman du ciel. »

Dans cette question et cette réponse, nous trouvons toutes les caractéristiques de la relation que nous devons cultiver avec Marie : une relation faite autant d’amour que de confiance et d’intimité. Jacqueline ne demande pas si Marie est notre mère mais si elle est notre maman car dans le regard et l’attitude de Marie, elle lit tout son amour pour elle. Quand on a le regard de Marie, on est plus qu’une mère, on est une maman. Et c’est ce que Marie souhaite devenir pour nous, c’est pour cela qu’elle répond en insistant : « oui, je suis votre maman du ciel. » Comme Jésus, elle veut être associée à tous les instants de notre vie. Elle veut nous porter dans ses bras pour nous conduire en toute sécurité vers le royaume de son Fils. Lorsque Jésus confie Marie à saint Jean au pied de la croix, l’évangéliste « la prend chez lui » ce qui signifie qu’il ne fait pas que l’héberger et l’entretenir mais il la prend dans sa vie et l’adopte comme une vraie maman. Et, si à Cana, Marie se préoccupe d’une chose aussi secondaire que le vin, c’est parce qu’elle est plus qu’une mère, elle est une maman : elle a soin de tous et de chacun jusque dans les moindres détails de sa vie. C’est d’ailleurs ce souci de tous et de chacun qui l’amène à se porter au secours de la France en cette fin d’année 1947.

Lors de l’enquête canonique ordonnée par monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, on demanda à Bernadette s’il est vrai que la Sainte Vierge est aussi bonne que l’Eglise nous la dépeint. Elle répondit par l’affirmative. Puis on lui demanda : « Quand nous étions à la grotte, est-ce que la Sainte Vierge ne regardait que toi ? » « Oh ! Répartit Bernadette, elle regardait tout le monde et avec beaucoup d’affection, comme une mère regarde ses enfants. Parfois elle semblait considérer les personnes une à une et pour certains son regard s’arrêtait sur elles comme lorsqu’on retrouve un ami. » Ah ! l’amour de Marie…

Entendons Jésus nous dire à chacun d’entre nous : « Si tu comprenais la tendresse de son Cœur de Mère ! Tendresse vigilante, rien n’échappe à ses regards. Elle aime chaque âme comme son enfant. Elle veille sur elle avec son incomparable amour. Elle préside à tous les détails de sa vie comme le fait une mère selon la nature. Il faut oser tout lui demander : elle ne peut rien refuser. C’est une Mère dont la puissance égale l’amour. » (Cum clamore valido)

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Prier et/ou agir

Contemplons

Carte postale des années 50

Méditons

On peut légitimement s’étonner des demandes de Marie que ce soit à l’Ile Bouchard ou ailleurs. En effet, ses demandes se limitent toujours à des invitations à la prière notamment du chapelet. En France, en décembre 1947, la situation est presque désespérée et le ministre de l’intérieur, Jules Moch, sur le point de faire intervenir les forces armées pour endiguer la grève qui ne cesse de s’étendre et de dégénérer. Or, Marie ne demande rien d’autre que la prière et qui plus est, elle charge les petits enfants de cette mission ?! Il n’y a vraiment que la sainte Vierge pour avoir de telles idées ?! Partout ailleurs chacun y va de son idée pour mettre un terme à la situation mais aucun (ou alors les plus rares !) ne pense à prier.

Chez Marie, pas un mot sur une suggestion de plan d’action militaire, stratégique ou un quelconque message ou conseil à adresser au président de la république ou à un autre ponte que se trouve au cœur de l’action : rien qu’une demande de « prier pour la France qui en a grand besoin. » Est-ce à dire que dans les situations difficiles, il suffit de prier et d’attendre que les solutions nous viennent toutes faites du Ciel ? Bien-sûr que non !

Ce que Marie veut nous rappeler, c’est que sans Dieu, rien n’est possible. Jésus l‘a dit en peu de mots : « sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5). Marie ne nous demande pas de tout attendre de Dieu mais de tout faire avec lui car c’est lui qui rend tout possible. Le psaume 127 nous dit : « Si le Seigneur ne construit la maison, c’est en vain que travaillent les bâtisseurs. Si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardent. C’est en vain que tu devances le moment de ton lever et que tu manges un pain de douleur ; Dieu comble son bien-aimé quand il dort » (Ps 127, 1-2). En priant, nous nous en remettons au Père des miséricordes qui, dans son amour pour chacun d’entre nous, nous donne d’établir la civilisation de l’amour dans laquelle chacun trouve sa place pour le bien de tous. En ne priant pas, en ne nous en remettant pas à Dieu, nous permettons au prince de ce monde, celui qui dès les origines n’est que mensonge et ne cesse, par jalousie, de nous tromper et de nous monter les uns contre les autres, de faire son œuvre de sape et de destruction. Et, moins nous prions et plus son pouvoir de nuisance augmente. Comme l’ont chanté les phalanges célestes dans la nuit de Noël, la paix est un don de la charité infinie de Dieu aux hommes de bonne volonté (Luc 2, 14). Sans Dieu, elle est impossible à construire. Dieu est le principe et l’origine de tout bien et par conséquent, au début de chaque action, il doit y avoir la prière qui est toute puissante sur le cœur du Père des cieux.

C’est bien pour cela, entre autre, que Marie demande aux petits enfants de prier leur confiant ainsi le dénouement heureux de la situation. A vue humaine, ils n’ont aucun pouvoir. Elle nous renvoie ainsi aux paroles de Gabriel le jour de l’Annonciation : « A Dieu rien n’est impossible. » En effet, c’est à Marie, la plus insignifiante des créatures à vue humaine, que Dieu a confié le salut des hommes, Jésus-Christ lui-même. Et Marie procède de la même manière que Dieu.

A Pontmain, le 17 janvier 1871, alors que la France est occupée par les allemands et la situation désespérée, Marie apparait à de petits enfants pour solliciter leur prière. A cette occasion, elle écrit son message en lettres lumineuses dans le ciel : « MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS. MON FILS SE LAISSE TOUCHER. » Quelques jours plus tard l’armistice est signée. Sainte Jeanne d’Arc, à qui le Ciel a confié les destinées de la France à ses heures les plus sombres, répondait à ceux qui doutaient de sa mission divine, face à la démesure des batailles à mener : « les soldats combattront et Dieu donnera la victoire. » Et ses victoires confirmèrent à chaque fois cette parole…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.