« Sainte Jeanne Delanoue y est passée »

Contemplons

Vitrail représentant sainte Jeanne Delanoue

Méditons

Le curé fait demander à la Sainte Vierge par l’intermédiaire de Jacqueline, l’ainée des quatre voyantes, d’où il vient qu’elle daigne apparaitre en l’église de l’Ile-Bouchard. « Parce qu’il y a des âmes pieuses et parce que sainte Jeanne Delanoue y est passée », répond Marie.

Comme pour Jacqueline et ses trois petites camarades, la vie de sainte Jeanne Delanoue a été bouleversée par une apparition de Marie qui lui révèle ce que le Seigneur attend d’elle en un temps de grandes calamités. En effet, Jeanne Delanoue, qui reprend la mercerie de ses parents à compter de 1692, est une femme économe, avare même, qui ne fait jamais l’aumône. A la Pentecôte 1693, alors que Saumur connaît la disette et qu’un quart de la population de la ville est composée d’indigents, une certaine Françoise Souchet va faire basculer sa vie. Venue en pèlerinage à Notre-Dame-des-Ardilliers, elle va inviter Jeanne à se consacrer aux pauvres. Lors de la Fête-Dieu de la même année, Jeanne connaît trois jours d’extase. La Sainte Vierge lui révèle ce que le Seigneur lui demande pour elle-même et pour les pauvres.

Rapidement, elle est connue dans la ville et les indigents ne se contentent plus de l’attendre mais viennent directement dans la maison, baptisée La Providence où ils sont accueillis, nourris et logés. Plus tard, elle ouvre aussi sa porte à tous les réprouvés. Elle dilapide son fonds de commerce, emprunte, demande l’aumône. Sa charité n’a plus de bornes. Le 3 juillet 1703, sa maison est détruite lors de l’éboulement d’un coteau. La petite communauté déménage alors dans les grottes de tuffeau et prend, le 26 juillet 1704 le nom de « Sœurs de sainte Anne, servantes des pauvres de la maison de la Providence. » Les constitutions de la Congrégation sont approuvées par l’évêque d’Angers le 28 septembre 1709.

Jeanne Delanoue a été béatifiée par le pape Pie XII, trois semaines avant le début des apparitions de l’Ile-Bouchard. Et cette béatification, qui était un grand événement pour les sœurs écolières, faisait grand bruit en novembre et décembre 1947. Voilà pourquoi, le curé, Clovis Ségelles, pensa que la Sainte Vierge apparait dans sa paroisse « parce que Jeanne Delanoue y est passée. » Pour marquer dans l’histoire de la congrégation fondée par Jeanne Delanoue cette année 1947 et, dans le sillage de Jeanne Delanoue qui allait chercher lumière et courage aux pieds de Notre-Dame-des-Ardilliers, mère Sainte Maria, supérieure générale, avait demandé que toutes les communautés de la congrégation, le soir du 8 décembre 1947, se consacrent au Cœur Immaculé de Marie. La seconde apparition de Marie eut lieu justement le soir du 8 décembre au moment même où l’ensemble des sœurs de sainte Jeanne Delanoue se consacraient au Cœur Immaculé de Marie. Vraiment, il n’y a pas de hasard, il n’y a que la providence.

Notons que saint Louis-Marie Grignion de Montfort qu’elle rencontra à Notre-Dame-des-Ardilliers, le 8 septembre 1706, le jour de la Nativité de Marie, confirma Jeanne Delanoue dans sa vocation de servir les pauvres. « Ma sœur, continuez ce que vous avez commencé… C’est véritablement l’esprit de Dieu qui vous inspire de faire ces grands jeûnes. C’est votre vocation. Agissez librement en toutes rencontres. »  Ainsi parfaitement rassurée, Jeanne put suivre sans aucune hésitation l’appel intérieur à l’amour des pauvres. Rien ne l’arrêta plus. 

Enfin, Jeanne Delanoue est canonisée le 31 octobre 1982 par le pape saint Jean-Paul II, un autre grand dévot de Marie, qui déclare dans son homélie : « Jeanne Delanoue gardera une familiarité mystique avec la Vierge Marie. Et l’exemple du jeune Père Grignion de Montfort ne pouvait que l’encourager dans cette voie. »

La Sainte Vierge, sainte Jeanne Delanoue, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, saint Jean-Paul II… des âmes pieuses… en somme, ces apparitions de l’Ile-Bouchard, c’est une affaire de saints tous dévoués à Marie… quelle stratège la Sainte Vierge !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Septième apparition

Contemplons

Sainte Jeanne Delanoue

Méditons

Jacqueline Aubry raconte l’apparition du jeudi 11 décembre 1947 : «  Ce jeudi, monsieur le curé, avec les religieuses, et la foule est dans l’église. Parce que, pour les gens du village, depuis douze ans, mes yeux leur faisaient pitié. Croyants et incroyants, comme mes parents, sont présents dans l’église pour remercier Marie d’avoir guéri mes yeux.

Et ce jeudi, la Sainte Vierge, tout aussi belle que la veille, nous dit : « Chantez le Je vous salue Marie. » Monsieur le curé m’a écrit sur un petit papier que je lis à la Sainte Vierge : « Madame d’où nous vient cet honneur que vous ayez choisi cette église pour apparaître ? » Elle me répond : « C’est parce qu’il y a des personnes pieuses, et que Jeanne Delanoue y est passée. »

En effet, grâce à l’action des bons prêtres, de Jeanne Delanoue et de ses Soeurs, de génération en génération, il y a toujours eu des personnes pieuses. Et voyez-vous, c’est une personne pieuse qui m’a appris à réciter le ‘Je vous salue Marie’. Et si nous, toutes les quatre, on a eu cette grâce de voir de nos yeux Marie, c’est grâce à ces personnes pieuses qui priaient.

Alors la deuxième question était inutile, monsieur le curé m’avait dit : « Si elle répond, tu ne lui poses pas la deuxième question. » J’avais tellement peur de mal faire la commission que je lui pose cette deuxième question : « Est-ce en souvenir de Jeanne Delanoue qui aimait tant vous prier ? » Alors elle me répond : « Mais oui, je le sais très bien. »

Elle nous fait réciter une dizaine de chapelet, et, dans ma poche, j’avais un autre petit papier que les paroissiens de l’Île-Bouchard avaient rédigé. Alors je lis à la Vierge Marie : « Madame, voulez-vous guérir les personnes qui souffrent de rhumatismes, de maladies nerveuses, qui souffrent physiquement et moralement ? » La Sainte Vierge attend un peu, et répond par cette belle phrase : « Je donnerai du bonheur dans les familles. » La Vierge Marie, dans ce petit coin de Touraine, a promis qu’elle donnerait du bonheur dans les familles. Sur le coup, vous savez, les prêtres, monsieur le curé n’a pas compris cette phrase au futur : « Je donnerai. » Et bien maintenant, on le comprend très bien, que la Vierge Marie veut d’abord que nos familles retrouvent cette paix et cette joie dans tous les coeurs. « Je donnerai du bonheur dans les familles. » Donc, prions la Vierge Marie par des ‘Je vous salue Marie’, une prière toute simple, et Marie donnera à toutes ces familles qui souffrent, le bonheur. Puis, elle nous dit après : « Récitez une dizaine de chapelet. » Et avant de partir, elle nous dit : « Revenez demain à 1 heure. » Et elle disparaît comme les autres jours.

Alors tout de suite après, on est questionnées par Monsieur le Curé et par les Soeurs. Et notre jeudi après-midi se passe au patronage, comme les semaines précédentes. Nous n’étions pas perturbés par les visites de la Vierge Marie. On vivait, on mangeait, on dormait, on jouait et on travaillait comme les semaines précédentes. De voir la Vierge Marie, c’était une grâce qui nous était donnée intérieurement.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Baisez ma main »

Contemplons

Enfants en prière devant Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Lors de la seconde apparition, Marie demande à baiser la main des quatre voyantes. Lors de la sixième apparition, elle demande l’inverse : les enfants sont invités à baiser sa main. Si, en baisant la main des enfants, Marie témoigne de son respect, de son amour pour ceux qui répondent à ses demandes de prière pour la conversion de la France, des pécheurs, elle demande aux voyantes, par ce geste du baisemain, de la recevoir, de la prendre pour leur reine c’est-à-dire de se soumettre à son autorité, de lui laisser la conduite de leur vie.

En demandant aux enfants de baiser sa main, elle les invite à réaliser ses demandes. Et, au-delà des enfants, c’est toute l’Eglise qui est appelée à choisir Marie pour sa reine et à se soumettre à son empire. Et Marie peut nous faire cette demande car elle répond à la volonté de Jésus. En effet, l’Evangile nous dit que le vendredi-saint, Jésus remit sa Mère à saint Jean, « le disciple qu’il aimait. » Et, poursuit l’Evangile, « il la prit chez lui. » Saint Jean n’a pas fait que recueillir Marie parce que, seule, sans fils, sans mari, elle était sans aucun soutien matériel. En précisant, « il la prit chez lui » l’Evangéliste nous apprend qu’il lui ménage un espace dans tous les domaines de sa vie. Elle devient véritablement sa mère avec tous les droits et devoirs de cette charge. En saint Jean, c’est à chaque chrétien que Jésus confie sa mère. En saint Jean, c’est chaque chrétien qui est invité à prendre Marie dans sa vie et à se soumettre à son emprise maternelle. Aussi, en baisant la main de Marie, les quatre voyantes imitent saint Jean, « le disciple que Jésus aimait » et lui laissent, à l’invitation de Jésus, la conduite de leur vie, sûres qu’elle les mènera à bon port.

Le geste du baisemain signifie le service mutuel. Oui, Marie, la Reine des reines, se met au service des fillettes et en elles au service de chaque âme pour la mener au salut éternel. Jésus a dit à ses disciples que « celui qui veut être le plus grand, qu’il se fasse le serviteur de tous. » C’est dans ce sens qu’on dit, par exemple, du pape qu’il est le serviteur des serviteurs de Dieu. Dans le royaume de son Fils, personne n’est plus grand que Marie et ainsi, personne n’est plus au service des âmes que Marie. Les fillettes baisent la main de Marie pour signifier qu’elles se mettent à son service et qu’elles s’engagent à accomplir sa volonté en tous points pour mieux accomplir celle de Jésus. C’est la relation que nous devons entretenir avec Marie : un échange de service pour mieux accomplir la volonté de Jésus.

Observons l’évolution de la relation de Marie et des enfants pour un tirer un enseignement. Au début, les enfants prient Marie. C’est ce que font les fillettes le 8 décembre à la demande des sœurs écolières : elles vont à l’église pour dire une dizaine du chapelet. Ensuite, elles prient avec Marie qui apparait notamment lors de la récitation du chapelet paroissial pendant la cinquième dizaine, juste avant la bénédiction du Saint-Sacrement. Et, à chaque fois qu’elles prient une dizaine du chapelet, les fillettes voient Marie égrener son rosaire au rythme de leurs Ave Maria sans rien dire, sauf pour le Gloire au Père qu’elle proclame avec elles. Ensuite, Marie demande aux fillettes de baiser sa main comme on le fait par déférence envers une grande Dame. Par la succession de ces événements, Marie nous montre comment notre relation à elle doit évoluer. Marie ne doit pas être pour nous une simple connaissance à laquelle on a recours quand on a épuisé tous les autres. Nous devons chercher à la connaitre, à entrer dans ses sentiments, à épouser ses intentions, à imiter ses vertus, nous laisser guider par elle à Jésus-Christ. En somme, le baiser que Marie demande aux fillettes, c’est leur consécration pleine et entière à elle, comme Mère, comme Reine, c’est de se livrer corps et âme à elle, selon le principe même de saint Louis-Marie Grignion de Montfort : « tout à Jésus par Marie. »

Seule Jacqueline, l’ainée des fillettes est assez grande pour baiser la main de Marie sans aucune aide. Pour les trois autres, il n’en va pas de même. En effet, Jacqueline, comme elle l’a fait quand Marie demanda lors de la seconde apparition à baiser la main des trois autres voyantes, soulève une à une ses petites amies. Et elle soulève chacune de ses trois camarades avec une étonnante facilité. Les personnes qui assistent à la scène en témoigneront. Marie dit qu’elle n’est pas venue faire des miracles et pourtant elle multiplie les petites signes de sa présence. Outre ce détail de l’aisance avec laquelle Jacqueline soulève ses amies, ces-dernières sentent la tiédeur de la chair de sa main, preuve s’il en est qu’elle est la Vierge élevée corps et âme au Ciel. C’est ce que le pape Pie XII promulguera moins de trois années plus tard, le 1er novembre 1950 dans le dogme de l’Assomption : « Marie a été élevée, corps et âme au Ciel à la fin du cours de sa vie terrestre. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Demain, vous y verrez plus clair »

Contemplons

Jacqueline Aubry prise en photo après la guérison de ses yeux

Méditons

L’après-midi se passe en classe. Et comme la Sainte Vierge ne nous a pas donné de rendez-vous pour ce soir-là, alors je reste à l’étude. La maîtresse s’approche de moi et me dit sévèrement : « Jacqueline, tu fais ton cartable, monsieur le curé t’attend à la cure. » J’arrive chez monsieur le curé qui me dit tout de suite : « alors, que t’a dit cette belle Dame aujourd’hui ? »

Je lui raconte l’apparition et sa réponse quand je lui demandais un miracle : « Vous y verrez clair. »

– Non mais, t’as vu tes yeux ?

– Oui, monsieur le curé.

– Et tu crois, comme ça, qu’en une nuit, tout va disparaître ?

– Oui, Monsieur le curé

– Non, ce n’est pas toi qui verras clair, c’est nous qui verrons clair dans votre histoire !

– Non, monsieur le curé, la Sainte Vierge a ajouté : « vous ne porterez plus de lunettes … »

– Oh la la, et en plus, cette belle dame te vouvoie ?

– Oui, monsieur le curé.

Alors là, subitement monsieur le curé se met en colère, il ouvre la porte et me flanque dehors. J’arrive à la pâtisserie, comme moi, papa et maman pleuraient : « mais comment peux-tu être guérie ? »

II est vrai que je souffrais d’une forte myopie, j’avais des lunettes avec des verres épais, mais ce n’était pas là le plus grave. J’avais, depuis ma naissance, une conjonctivite purulente (qui était un handicap en 1947 parce que les antibiotiques n’étaient pas encore en vente) : mes yeux pleuraient, jour et nuit. La nuit, il se formait des croûtes et tous les matins, depuis que j’étais bébé, maman faisait bouillir de l’eau, mettait du tilleul et m’enlevait toutes les croûtes ; elle m’enlevait les cils avec, et je n’avais jamais de cils. C’était répugnant et dégoûtant à voir quand mes yeux n’étaient pas nettoyés. Mes petites amies étaient habituées à me voir comme ça. Mais pour les gens du village, mes yeux faisaient pitié. Et même en classe, l’humeur tombait sur les cahiers, sur les livres, et souvent, ma maîtresse me donnait du coton hydrophile. Et de plus, j’avais un léger strabisme de l’œil droit.

Je me suis couchée ce mercredi soir avec cette myopie, avec cette conjonctivite purulente, avec mon œil droit qui tournait. La nuit j’ai bien dormi comme d’habitude. Malgré les contradictions, j’étais tellement heureuse de voir la Sainte Vierge et tellement certaine que c’était elle.

Vous savez, c’est comme si cela venait de se passer. J’ai ouvert grand les yeux et je voyais au loin ! Mais surtout c’est pas ça : je sentais que j’avais les yeux légers, la tête légère. Je crie « papa, maman, je vois, je vois! » Maman, qui montait avec sa petite casserole d’eau bouillie et son tilleul et papa suivait derrière… ont vu, et ils ont cru ! Je n’avais plus rien du tout : plus d’humeur, plus de croûte, mon œil qui tournait, ne tournait plus et dans mes lunettes, je ne voyais plus. Eh bien, vous savez, ils ont pleuré, pleuré… Et moi je riais, j’étais heureuse, heureuse…! Papa, vite, est allé chercher monsieur le curé – lui qui ne mettait jamais les pieds au presbytère ! – il a vite été chercher monsieur le curé… « Vous ne pourrez jamais croire une chose pareille ! Venez à la pâtisserie ! »

Quand monsieur le curé est arrivé, j’étais descendue dans le magasin. Dès qu’il a vu mes yeux, ce brave monsieur le curé, il a levé les bras vers le ciel, il a dit : « Mais c’est donc vrai qu’elle descend parmi nous ! » Et d’un monsieur le curé sévère, on a eu un monsieur le curé gentil. II m’a embrassé… Et puis vite – j’ai su ça longtemps après – il est allé téléphoner à l’archevêché de Tours, et Mgr lui a dit : « Maintenant, assistez à l’apparition avec vos religieuses. » Si bien que ce jeudi, monsieur le curé, avec les religieuses, et la foule est dans l’église. Parce que, pour les gens du village, depuis douze ans, mes yeux leur faisaient pitié. Croyants et incroyants, comme mes parents, sont présents dans l’église pour remercier Marie d’avoir guéri mes yeux.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Sixième apparition

Contemplons

Détail de la statue de Notre-Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Jacqueline Aubry raconte : « Les maîtresses sont encore sévères… Papa est sorti faire des courses en fin de matinée. Ses camarades, dans le café tout près de l’église, l’appellent, et lui disent en se moquant de lui : « mais tu ne viens pas nous annoncer la grande nouvelle ? » « Mais quelle nouvelle ? » – « Que tes filles voient la Sainte Vierge dans l’église… » disent-ils en riant.

Papa, qui ne pensait pas non plus que des choses comme ça pouvaient exister, arrive furieux. Nous, on arrivait de classe. II vient à moi, il me donne une paire de gifles magistrale, il balance la table et dit à Maman : « On est la risée du village ! Plus d’école de bonnes sœurs, plus de curé, plus rien du tout. On ferme le magasin pendant huit jours, et on enferme nos filles. »  Maman pleurait. Elle lui dit : « Écoute, tu vas d’abord monter te reposer. »

Vous savez, dans les boulangeries pâtisseries, on travaillait la nuit. Alors Papa monte, très en colère, très nerveux. Et Maman en pleurant vient à moi un moment après et me dit : « Pourquoi ne vas-tu pas raconter à ton Papa ce que tu vois ? » Alors vite, j’ai été retrouver Papa. II ne dormait pas. Je me suis assise au bord du lit à côté de lui et lui passe le bras autour du cou. Je lui ai raconté ce qui se passait depuis le lundi. Et je lui ai surtout parlé de la beauté et de la bonté de la Vierge Marie… Lui, qui ne priait pas, qui ne mettait jamais les pieds à l’église a eu soudain deux larmes qui ont coulé sur son visage. Vite, il est descendu retrouver Maman et il lui a dit : « Tu sais, elle voit quelque chose. Eh bien toi, vas donc à l’église à 1 heure voir ce qui se passe dans l’église. » Si bien qu’à 1 heure, Maman était présente ainsi que des centaines de personnes. Monsieur le Curé et les religieuses étaient cachés dans la sacristie et regardaient par le trou de la serrure… La Vierge Marie nous apparaît tout aussi belle qu’hier. On approche, on vient à ses pieds. Elle nous dit : « Chantez le Je vous salue Marie. » De tout notre cœur, on lui chante notre « Je vous salue Marie. » Puis elle met la main gauche sur son cœur, et ce mercredi c’est elle qui nous tend sa main et qui nous dit : « Baisez ma main. » On a la joie et la grâce de baiser la main de Marie en se soulevant comme les jours précédents. Les centaines de personnes qui sont là disaient : « On n’a pas vu Marie, nous, mais on a senti sa présence. » Puis, elle nous demande de réciter une dizaine du chapelet. La dizaine terminée, j’entends quelqu’un qui m’appelle : « Jacqueline, Jacqueline ! » Je me retourne, et la Vierge Marie tourne son regard vers la personne qui m’appelle. C’est ma maman, ma maman qui pleurait. Alors je vais à côté d’elle. Puis elle me dit : « Écoute, demande donc à la Sainte Vierge de faire un miracle pour que tout le monde croie…! »

Alors je vais m’agenouiller à côté des trois autres et je l’implore : « Oh Madame ! Voulez-vous faire un miracle pour que tout le monde croie ? » Elle me répond : « Je ne suis pas venue ici pour faire des miracles, mais pour vous demander de prier pour la France. Mais demain, vous verrez clair, vous ne porterez plus de lunettes. Récitez une dizaine de chapelet. » De tout notre cœur, on lui récite la dizaine de chapelet. Elle était tellement heureuse quand on la priait ! Puis avant de partir, elle nous dit : « Je vais vous dire un secret, que vous ne direz à personne. Promettez-le moi ! »

– « Oui, oui, Madame, nous vous le promettons! »

Avant de partir elle nous a dit : « Revenez demain à 1 heure. » Et puis elle disparaît ainsi que l’ange, tous les deux, dans leur belle lumière. Alors toutes les quatre on se lève. Les centaines de personnes qui étaient là se précipitent pour nous assaillir de questions, dont celle-ci : « Qu’est-ce qu’elle t’a répondu quand tu lui as demandé un miracle ? »

– « Que j’allais voir clair, que je ne porterai plus de lunettes. »

– « Tu es sûre qu’il s’agit de toi ? »

– « Oui, oui. Mais la Sainte Vierge a dit « demain. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Dites à la foule de s’approcher pour dire une dizaine du chapelet »

Contemplons

Le curé, Clovis Ségelles, et les quatre voyantes. Un trait d’humour de la Sainte Vierge : apparaitre dans une paroisse dont le curé se prénomme Clovis pour solliciter la prière pour le salut de la France.

Méditons

Avec la demande de Marie d’inviter la foule à s’approcher pour dire une dizaine du chapelet, nous trouvons l’occasion de nous pencher sur la pédagogie missionnaire de Marie.

D’abord Marie s’adresse aux quatre voyantes qu’elle envoie comme messagères aux petits enfants pour qu’ils prient pour la France « qui en a grand besoin. » Ensuite, elle s’adresse aux personnes réunies pour le chapelet paroissial en les gratifiant d’une apparition pendant la cinquième dizaine du chapelet. Notons que le curé et les sœurs sont présents. Puis, elle sollicite monsieur le curé pour qu’il amène la foule pour prier. Et enfin, elle demande à la foule de s’avancer pour dire une dizaine du chapelet. Et chaque jour jusqu’au 14 décembre, la foule sera plus nombreuse, plus fervente. Observons que Marie s’appuie sur les personnes qui lui sont dévouées et les envoie vers celles qui ne le sont pas encore. La grâce insigne de l’apparition de Marie aux enfants vient d’ailleurs, comme elle le dira plus tard, de ce que la paroisse compte « des âmes pieuses et que sainte Jeanne Delanoue y est passée. » La prière, et notamment du chapelet, attire de nombreuses et grandes grâces sur les paroisses.

L’air de rien, Marie nous montre comment aborder notre prochain dans le cadre de la mission d’évangélisation. Au commencement, il y a Dieu, par l’entremise de Marie, qui recueille la prière des âmes pieuses, des « pécheurs pardonnés » comme dit notre Saint-Père le pape François, l’Eglise qui prie en union avec Marie, la Mère, la figure, le modèle de l’Eglise orante. Ensuite, il y a la prière des enfants, celle qui est tellement spontanée, pure, désintéressée, qu’elle atteint directement le cœur de Dieu. La prière de toutes ces personnes obtient les grâces de conversion destinées aux pécheurs.

Après la prière, les « âmes pieuses » sont envoyées à ceux qui ne prient pas pour que, par elles, ils soient amenés à l’oraison et que tous, « pécheurs pardonnés » et « pécheurs à qui Dieu veut aussi pardonner » (si l’on peut dire) soient réunis, comme des frères, dans une prière commune autour de leur mère. A saint Dominique, Marie disait déjà en son temps : « Beaucoup de prédicateurs veulent tout de suite tonner contre les péchés les plus graves, ignorant qu’avant de donner un remède pénible, il faut préparer le malade à le recevoir et à en profiter. C’est pourquoi ils doivent d’abord exhorter leurs auditeurs à l’amour de l’oraison et spécialement à mon angélique psautier ; car, si tous commencent à prier de la sorte, il n’est pas douteux que la divine clémence ne soit propice à ceux qui persévéreront. Prêche donc mon rosaire. »

La prière, et notamment celle du chapelet, est au commencement de toute mission d’évangélisation et sans notre prière unie à celle de Marie, la mission ne saurait porter des fruits. Mère Térésa de Calcutta demandait à ses filles de toujours dire le rosaire avant d’aller à la rencontre des pauvres. Elle écrit : « notre règle nous demande de ne jamais aller dans les bidonvilles sans avoir tout d’abord récité les louanges de la Mère, c’est pourquoi nous devons dire le chapelet dans les rues et les trous obscurs des bidonvilles. Accrochez-vous au chapelet comme la plante grimpante s’accroche à l’arbre car sans Notre Dame, nous ne pouvons pas tenir. » Saint Louis-Marie de Grignion de Montfort écrit qu’un missionnaire « doit avoir la croix dans la main droite et le rosaire dans la main gauche. » Si le dimanche des missions se situe au mois d’octobre, le mois du rosaire, ce n’est pas sans raison : le rosaire est le filet avec lequel on attrape beaucoup de poissons. Souvenons-nous, dans le filet de la pêche miraculeuse, il y avait 153 poissons, autant qu’il y a d’Ave Maria dans le rosaire.

Le chapelet et la mission vont de pair. Marie nous invite à la « contemplaction » c’est-à-dire à nous investir dans l’évangélisation forts d’une intense vie de prière. Pour que le monde se convertisse, il faut des âmes pieuses dans toutes les paroisses qui disent le chapelet avec persévérance. Saint Pie X ne cessait de le répéter : « donnez-moi une armée qui récite le rosaire et je ferai la conquête du monde. » Marie doit lui en avoir inspiré l’idée !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Chantez le Je vous salue Marie, ce cantique que j’aime bien »

Contemplons

Détail de la statue de Notre-Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Lors de la cinquième apparition, la Sainte Vierge demande aux quatre filles de chanter le « Je vous salue Marie, ce cantique qu’elle aime bien. » De tout leur cœur, précise Jacqueline à chaque fois qu’elle fait le récit des apparitions, elles lui chantent la version du « Je vous salue Marie » apprise pendant le carême et reprise à l’école, au catéchisme, au patronage. C’est un Père prédicateur Montfortain qui l’a composée et la leur a apprise. Depuis, cette version est appelée le « Je vous salue Marie » de l’Ile-Bouchard. Et la Sainte Vierge est toute heureuse qu’elles le lui chantent.

En apportant la précision « ce cantique que j’aime bien » Marie nous apprend qu’elle écoute les fillettes à chaque fois qu’elles s’adressent à elle par ce cantique et par extension à chaque fois que quelqu’un lui adresse une prière. Cela peut surprendre que Marie, si élevée dans la gloire du Ciel, et depuis un monde dont beaucoup mettent l’existence en doute (y compris dans l’entourage immédiat des fillettes), puisse écouter et même dire qu’elle « aime bien » un modeste cantique (au paradis, elle a certainement de la musique bien meilleure !). Elle manifeste ainsi qu’elle est toute proche de chacun d’entre nous, qu’elle accueille, à la manière d’une maman, le moindre geste, la moindre parole d’amour de ses enfants, qu’elle est même très attentive à tout ce qui touche à nos existences. A Pontmain, lors de l’apparition du 17 janvier 1871, le curé invite les enfants qui, seuls contemplent Marie dans le Ciel, à chanter le cantique « Mère de l’espérance » repris à la paroisse chaque dimanche soir après les vêpres. Quand la foule chante, les enfants la voit sourire et leur faire signe des mains en bougeant ses doigts comme pour accompagner cette musique qu’elle connait sur le bout des doigts à force de l’avoir entendue. Marie, dans son amour pour nous, est attentive aux moindres marques d’attention de notre part. Pensons-y quand nous prions, quand nous chantons : Marie (et au-delà de Marie, Dieu) nous écoute, est sensible à la moindre de nos marques d’amour.

Marie ne demande pas n’importe quel cantique mais le « Je vous salue Marie » qu’on a appris aux enfants et à tous les paroissiens à l’église pendant le carême. Non seulement, il s’agit de la mise en musique de la prière du « Je vous salue Marie » qu’elle affectionne particulièrement parce qu’elle commémorent le mystère de l’Incarnation, se compose des paroles de l’ange lors de l’Annonciation, d’Elisabeth lors de la Visitation et de celles avec lesquelles l’Eglise s’adresse à elle pour solliciter son intercession. Mais ce cantique est surtout celui par lequel la paroisse Saint-Gilles de l’Ile-Bouchard a pris l’habitude de s’adresser à elle ; et la répétition ne semble pas la lasser. En faisant cette demande, Marie, comme elle l’a fait avec l’Eglise naissante après l‘Ascension de Jésus, soutient les efforts des ministres de son Fils et même souligne qu’au Ciel, ces efforts sont reçus, accueillis, validés et même réjouissent ceux pour qui ils sont consentis. Elle manifeste ainsi qu’elle accompagne, seconde, soutient la mission d’évangélisation de l’Eglise.

Enfin, Marie nous invite à chanter et en souligne l’importance. Chanter est le fait de celui qui aime et Dieu n’a de plus grand désir que d’être aimé des hommes. Depuis les temps les plus immémoriaux, on chante à l’Eglise pour manifester son amour de Dieu, de Marie, des saints et pour transmettre la foi : en effet, ce sont surtout les Ecritures qui sont mises en musique. Saint Paul déjà invite les fidèles, en s’adressant aux Colossiens, « à chanter ensemble des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés » (Col 3, 16). Le chant est en effet le signe de l’allégresse du cœur. Aussi saint Augustin dit-il justement : « chanter est le fait de celui qui aime » et plus loin : « bien chanter, c’est prier deux fois. » c’est prier avec les mots et la musique, c’est prier avec l’âme et le corps, c’est prier avec l’esprit et les sentiments.

Dans une homélie pour la dédicace d’une église, saint Augustin écrit encore : « chantez avec la voix, chantez avec le cœur, chantez avec la bouche, chantez par toute votre vie : chantez au Seigneur un chant nouveau. Vous cherchez comment chanter celui que vous aimez ? Car, sans aucun doute, tu veux chanter celui que tu aimes. Tu cherches quelles louanges lui chanter ? Vous avez entendu : Chantez au Seigneur un chant nouveau. Vous cherchez où sont ses louanges ? Sa louange est dans l’assemblée des fidèles. La louange de celui que l’on veut chanter, c’est le chanteur lui-même. Vous voulez dire les louanges de Dieu ? Soyez ce que vous dites. Vous êtes sa louange, si vous vivez selon le bien. »

Et il y a tout cela dans cette simple demande de Marie : « chantez le Je vous salue Marie, ce cantique que j’aime bien. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

Cinquième apparition

Contemplons

Jacqueline Aubry raconte les apparitions dont elle a été gratifiée

Méditons

Nous sommes le mardi 9 décembre à l’église Saint Gilles de l’Ile-Bouchard. Il est 17 h. Jacqueline Aubry raconte : « Ce soir, il n’y a pas de cérémonie à l’église et je suis à l’étude. Alors, je vais oser me lever, puis aller trouver ma maîtresse et lui dire : « Oh! chère sœur, est-ce que je peux aller à l’église ? » Elle me répond : « fais ce que tu veux ! Moi, cela ne me regarde pas. » Je n’en demandais pas plus, j’ai vite fait mon cartable et j’ai couru à l’église où j’ai retrouvé Laura et Jeannette. Nicole était partie. Dans l’église, déjà une trentaine de personnes et plus de vingt enfants. La dame de ce midi, marchande de chaussures, a fermé son magasin (celle qui a vu le petit halo de lumière qui s’est formé sur la main des fillettes, là où la Sainte Vierge a posé son baiser) et est allé cogner les portes, tirer les sonnettes et dire aux gens : « Mais venez, venez ! C’est la Sainte Vierge qui apparaît ! » Si bien que ce mardi soir, la Vierge Marie et l’ange nous apparaissent tout aussi beaux…! On s’avance à ses pieds, et c’est comme si elle avait attendu des âmes de prière tout près d’elle pour nous faire prier. La première prière qu’elle nous demande est celle-ci : « Chantez le Je vous salue Marie, ce cantique que j’aime bien. »

De tout notre cœur, on lui chante ce « Je vous salue Marie » qu’on chantait, depuis le carême, à l’école, au catéchisme, au patronage. C’est un Père prédicateur Montfortain qui l’avait composé et nous l’avait appris. On l’appelle depuis : le « Je vous salue Marie » de l’Ile-Bouchard. Et la Sainte Vierge est toute heureuse qu’on lui chante ce « Je vous salue Marie. » Le « Je vous salue Marie » terminé, elle me regarde, et elle me dit : « Voulez-vous dire aux personnes d’approcher pour réciter une dizaine de chapelet. » Par respect, les personnes n’osaient pas s’approcher de nous. Alors je me lève, et puis je leur dis : « II faut que vous approchiez, la Sainte Vierge le demande, pour réciter une dizaine de chapelet. » Et la Sainte Vierge égrènera son chapelet et ne remuera ses lèvres que jusqu’à « Sainte Marie..» La dizaine terminée, je lui demande : « Oh Madame, faudra-t-il revenir demain ? Reviendrez-vous encore ? » Elle me répond : « Revenez demain à 1 heure. Quand tout sera terminé, je vous le dirai. » Et c’est ce soir-là qu’elle nous a appris cette belle prière de la rue du Bac : « 0 Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. » Et puis elle disparaît avec l’ange, tous les deux dans leur belle lumière.

Les personnes voulaient savoir – pour revenir et inviter – si la Vierge réapparaîtrait… « Oui, oui, elle revient demain à 1 heure. »

Le soir, quand j’arrive à la pâtisserie, Maman commençait à croire qu’on voyait quelque chose. Mais elle disait : « Mes enfants, pourvu que votre papa ne sache pas cela ! » Papa n’était pas là ; ce jour-là, il ne saura rien…

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

 

« Dites à monsieur le curé… »

Contemplons

Première grotte bâtie dans l’église à la demande de la Vierge Marie

Méditons

Après avoir fait  son majestueux signe de croix, Marie exprime deux demandes aux petites filles que le curé de la paroisse, Clovis Ségelles, doit réaliser à savoir « venir à deux heures avec la foule pour prier » et « faire bâtir une grotte à l’endroit de l’apparition, y placer sa statue ainsi que celle de l’ange. »

Ces deux demandes ressemblent trait pour trait à celles que Marie a faites à Bernadette à Lourdes en 1858 à savoir : « allez dire aux prêtres qu’on bâtisse ici une chapelle et qu’on y vienne en procession. » Les mots sont différents mais correspondent aux mêmes demandes. Marie agit en Eglise, avec l’Eglise, pour l’Eglise car elle en est la Mère, la figure et l’image. Si elle demande une grotte dans l’église, c’est pour que, par elle, on vienne à l’église et qu’après avoir été préparé par elle par le moyen du chapelet, on y entende la Parole de Dieu, y reçoive les sacrements notamment l’Eucharistie et la réconciliation.

Marie est profondément respectueuse de tout ce qui touche à l’Eglise et les égards qu’elle lui manifeste en témoignent. Elle ne dit pas « allez dire au curé » mais « allez dire à monsieur le curé » comme il était d’usage à cette époque. Même si, de par sa position, Marie est et sera toujours, bien supérieure au curé de la paroisse – elle est la Reine du Ciel, la Mère de l’Eglise, la Mère de Dieu, l’Immaculée Conception, un chef-d’œuvre de sainteté – elle emploie des formules et adopte des attitudes qui traduisent son respect profond pour tout ce que son Fils a institué au prix de sa Passion : le sacerdoce, les sacrements, l’Eglise.

En usant d’égards quand elle parle du curé Ségelles, Marie nous donne l’exemple du respect et de l’obéissance dus au sacerdoce et donc de la grandeur de cette fonction. En peu de mots, Marie résume ce que Jésus a dit en son temps à sainte Catherine de Sienne au sujet des prêtres : « je ne veux pas que le respect que l’on doit aux prêtres diminue, car la révérence et le respect qu’on leur voue ne s’adresse pas à eux mais à moi, en vertu du sang que je leur ai donné à administrer. S’il n’en était pas ainsi, vous leur devriez la même révérence qu’aux laïcs et pas plus. Il ne faut pas les offenser car si on les offense, c’est moi que l’on offense et non pas eux. C’est pourquoi je l’ai interdit et j’ai disposé que je n’admets pas que l’on touche à mes prêtres » (Sainte Catherine de Sienne. Dialogue, ch. 116; cf. Ps 104, 15).

Marie demande qu’une grotte soit édifiée dans l’église à l’endroit même de l’apparition, qu’on y place sa statue ainsi que celle de l’ange. Aussi demande-t-elle que sa requête soit transmise à « monsieur le curé », responsable des lieux. Elle souhaite que la foule vienne prier à deux heures mais sous la conduite de « monsieur le curé » car il est de son ressort de guider le peuple de Dieu (et donc d’accréditer les apparitions), de conduire la prière dans l’église et d’éviter toute situation de désordre ou d’anarchie toujours dommageable aux âmes.

En traitant « monsieur le curé » avec autant d’égard, Marie témoigne une fois de plus de sa profonde humilité. Pas un instant, elle ne songe à user de sa position, de sa puissance pour s’affranchir de la pesanteur de l’autorité telle qu’elle est exercée par les hommes. Au contraire, elle donne l’exemple d’un profond respect pour tout ce qui touche à l’Eglise et à ses représentants. Et, encore une fois, en s’abaissant, elle s’élève.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.

« Elle fit le signe de croix avec une impressionnante lenteur »

Contemplons

Détail de la statue de Notre Dame de l’Ile-Bouchard

Méditons

Après avoir demandé aux quatre voyantes d’embrasser la croix de son chapelet, Marie trace sur elle-même le signe de croix « avec une impressionnante lenteur. » Les fillettes n’oublieront jamais cette manière de faire le signe de croix et en resteront profondément impressionnées.

A Lourdes déjà, lors de la première rencontre avec Bernadette, Marie fit le signe de croix avec une impressionnante lenteur. Et Bernadette retiendra la leçon pour la mettre en pratique. Toute sa vie, elle impressionnera avec sa manière de faire le signe de croix. Si bien qu’on a pu dire que si au Ciel on fait le signe de croix, on le fait comme Bernadette.

Au couvent de Nevers, sœur Emilienne témoignera : « Bernadette me fit remarquer que je faisais mal le signe de la croix. Evidemment, je ne pouvais le faire comme elle qui l’avait appris de la Vierge Marie ! Bernadette m’a répondu : Il faut y faire attention, car c’est très important de bien faire le Signe de Croix ! » « Il y avait dans son attitude, dira une autre sœur, dans l’ampleur de son geste, quelque chose d’élevé, de surhumain ! »

En effet, le signe de croix n’est pas simplement le geste qui introduit ou conclue la prière ; c’est en soi une prière. Le signe nous rappelle que notre salut vient de la croix de Jésus qui est la source de la vie. La verticalité du signe de croix nous dit que le Fils vient du Père, qu’il s’abaisse et s’incarne. L’horizontalité que le Saint-Esprit emplit l’univers. La verticalité, c’est l’Amour qui nous lie à Dieu (son amour pour nous et notre amour pour lui). L’horizontalité, c’est l’amour du prochain. Et en ajoutant cette parole « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » nous affirmons que la Trinité est au cœur de notre vie.

Dans son couvent de Nevers, Bernadette connaîtra la Croix puisqu’elle passera le plus clair de son temps à l’infirmerie. Alors qu’elle est alitée, elle dira : « Je suis plus heureuse avec mon crucifix sur mon lit de souffrance et en faisant le signe de la croix, qu’une reine sur son trône ! » Et prenant son crucifix, elle ajoutait : « Je suis comme Lui ! » Et le 16 avril 1879, jour de sa mort, Bernadette, qui ne peut plus bouger et peut à peine remuer les lèvres, va rassembler ses forces pour faire le signe de croix avant de mourir. Bernadette était entrée dans les apparitions en faisant le signe de croix. Elle entre dans la vie éternelle en faisant le signe de croix.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 notre Père… 10 Je vous salue Marie… Gloire au Père…)

O mon Jésus pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

O Marie conçue sans péché priez pour nous qui avons recours à vous. (3 fois)

Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. Amen.

(Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï au Vietnam. Souhaitant devenir prêtre, il entre dans une congrégation française. En 1945, il est arrêté par les communistes et meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition. Jésus lui dit alors : « Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent. »)

Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu’ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l’Eglise tout entière.

Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l’effet de leur choix mais de votre unique désir et de votre unique volonté d’amour.

Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s’égarer.

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saints et saintes du Ciel, priez pour nous. 

(Prière de la vénérable Marthe Robin qui a beaucoup prié pour notre pays. Elle demandait l’avènement d’une nouvelle Pentecôte.)

Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en paix. Amen.