L’amour de Jésus nous porte

Contemplons

Saint Vincent de Paul, Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouy

Méditons

L’amour de Jésus est notre force parce que, dans son amour, il veille sur nous, pourvoyant à tous nos besoins, mais aussi parce qu’il nous donne de  nous dépasser pour l‘amour de lui et de notre prochain.

Lorsqu’on regarde tout ce que les saints ont réalisé de leur vivant, on ne peut que se demander comment une être humain, aux forces o ! combien limitées, a pu déployer une telle activité missionnaire, caritative et endurer tant d’épreuves sans se décourager. Lorsqu’on fait le bilan de tout ce qu’a réalisé saint Vincent-de-Paul, par exemple, on est confondu d’admiration. Il a fondé deux ordres, les lazaristes et les filles de la charité, les premiers hôpitaux, les premiers orphelinats, les premiers hospices… et avec cela, il disait la messe, le bréviaire, le rosaire chaque jour, entendait les confessions, visitait les malades et, pour comble de tout, faisait office d’aumônier de quelques grandes dames qui trouvaient qu’il ne leur consacre pas assez de temps. Comment arriver à concilier tout cela, sans se décourager devant l’ampleur de la tâche, la médiocrité humaine, sans s’écrouler de fatigue, en gardant son enthousiasme missionnaire… L’amour de Jésus le portait lui donnant de rendre visible son amour pour les hommes, notamment pour les plus pauvres.

Le psaume 121 nous dit : « si le Seigneur ne construit la maison, c’est en vain que travaillent les bâtisseurs… » Dans le même sens, la petite Thérèse de Lisieux affirme : « tout est grâce. » En effet, le bien que nous faisons, c’est l’amour insondable de Jésus qui nous donne de le réaliser. Sans son amour nous ne sommes plus capables de rien, surtout pas d’aimer. Et lorsque Jésus nous envoie au-devant du monde pour lui annoncer la bonne nouvelle, il est avec nous. En nous, c’est lui, le Bon Pasteur, qui part à la recherche des brebis perdues. « Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient » écrit saint Marc dans son Evangile (16, 20) montrant que nous ne sommes que les instruments que Jésus condescend à utiliser pour manifester au monde son amour. Et en fin de compte, il nous récompense pour l’avoir laissé agir en nous comme si nous étions en vérité à l’origine du bien que nous faisons…

Un fameux poème, dont l’auteur est inconnu, illustre mieux que toutes les démonstrations, cette pensée de l’amour de Jésus qui nous porte : « Une nuit, j’ai eu un songe. J’ai rêvé que je marchais le long d’une plage, en compagnie du Seigneur. Dans le ciel apparaissaient, les unes après les autres, toutes les scènes de ma vie. J’ai regardé en arrière et j’ai vu qu’à chaque scène de ma vie, il y avait deux paires de traces sur le sable : l’une était la mienne, l’autre était celle du Seigneur. Ainsi nous continuions à marcher, jusqu’à ce que tous les jours de ma vie aient défilé devant moi. Alors je me suis arrêté et j’ai regardé en arrière. J’ai remarqué qu’en certains endroits, il n’y avait qu’une seule paire d’empreintes, et cela correspondait exactement avec les jours les plus difficiles de ma vie, les jours de plus grande angoisse, de plus grande peur et aussi de plus grande douleur. Je l’ai donc interrogé : « Seigneur… tu m’as dit que tu étais avec moi tous les jours de ma vie et j’ai accepté de vivre avec Toi. Mais j’ai remarqué que dans les pires moments de ma vie, il n’y avait qu’une seule trace de pas. Je ne peux pas comprendre que tu m’aies laissé seul aux moments où j’avais le plus besoin de Toi. » Et le Seigneur répondit : «  Mon fils, tu m’es tellement  précieux ! Je t’aime ! Je ne t’aurais jamais abandonné, pas même une seule minute ! Les jours où tu n’as vu qu’une seule trace de pas sur le sable, ces jours d’épreuves et de souffrances, eh bien : c’était moi qui te portais. »

« Sans moi, vous ne pouvez rien faire » nous dit Jésus en saint Jean (15, 5). Oui, de nous-même nous ne pouvons rien mais, par amour, Jésus nous donne de faire le bien pour que nous puissions lui en faire l’hommage, par amour. « Si nous avions le don de Dieu… » (Jean 4, 10)

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus nous poursuit

Contemplons

Marie-Madeleine essuie les pieds de Jésus avec ses cheveux

Méditons

Lorsqu’il nous sera donné, le jour de notre jugement particulier, de jeter un regard de pure vérité sur notre vie, il nous faudra reconnaitre avec douleur mais, O ! combien de reconnaissance, que Jésus a tout fait pour notre Salut et que tout au long de notre vie, il n’a cessé de nous poursuivre de son amour.

Lorsque Jésus raconte la parabole du fils prodigue, il nous décrit un père de famille confronté à un enfant qui réclame sa part d’héritage pour aller brûler sa vie à la ville. Sans égard pour le chagrin de son père, le fils part et ne regarde pas en arrière. Parce qu’il aime son enfant, le père ne le retient pas : comment pourrait-on enchainer l’amour ? Le père attend, espère le retour de son fils alors qu’il pourrait tout mettre en œuvre pour arracher son souvenir de son cœur, par rancune ou pour juguler sa douleur. Mais, rien de cela. Au contraire, il ne cesse de prier pour lui afin que Dieu le protège et le ramène à lui sain et sauf. Combien de temps le père attendra le retour de son fils ? La parabole ne le dit pas. Mais ce qui transparait clairement, c’est que le père est prêt à chaque instant à accueillir son fils, sans lui faire le moindre reproche, sans lui poser la moindre condition. Ainsi en est-il de l’amour de Jésus. Avec une douceur et une patience infinies, il ne cesse de poursuivre de son amour les âmes qui se sont éloignées de lui afin de les ramener au port du Salut.

Et l’amour de Jésus nous poursuit infiniment plus loin que là où s’arrête l’amour humain, la patience, les possibilités des hommes. En effet, les Evangiles foisonnent d’exemples de personnes infréquentables que Jésus est allé chercher. Ainsi en est-il de Mathieu, le collecteur d’impôts, de Zachée, le mauvais riche, de la femme adultère, de Marie-Madeleine…  toute une série de personnes condamnables, tant aux yeux de la société que de la religion. Et pourtant, Jésus les a toutes approchées et touchées de sa grâce ; plus encore, il les a invitées à le suivre. Ainsi en est-il de chacun d’entre nous.

Saint Augustin a trouvé Jésus à un âge avancé. Une fois converti, la pensée d’avoir aussi longtemps résisté à la grâce l’attristait. Il écrit : « Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle,  bien tard je t’ai aimée !  Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ; elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas ! »

Oui, nous aussi, tard nous avons aimé Jésus qui, lui, nous a aimés dès le premier instant de notre existence. Si nous pouvions être comme Marie-Madeleine et pleurer nos péchés aux pieds de Jésus… Si nous pouvions, comme Marie-Madeleine, entendre Jésus nous dire : « parce que tu as beaucoup aimé, il te sera beaucoup pardonné… »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus ne s’impose pas

Contemplons

L’adoration des mages, Fra Angelico

Méditons

Décidément, notre religion n’a rien en commun avec les autres. En effet, dans quelle autre religion, nous décrit-on un Dieu qui n’impose pas et ne s’impose pas, qui veut régner par l’amour plutôt que par la force ? C’est bien la preuve que notre religion est vraie car si elle était inventée de toutes pièces, on n’aurait pas inventé ça.

Contemplons Jésus, couché sur la paille dans la nuit de la Nativité. Il est le Messie, celui que tout Israël appelle de ses vœux. Pourtant, dès le premier instant de son existence terrestre, il est rejeté car il n’est pas le Messie auquel on s’attend. Jésus ne vient pas sous les dehors d’un puissant chef de guerre qui boutera les Romains hors d’Israël mais sous l’aspect d’un faible enfant qui prône l’amour de Dieu et du prochain. Il ne vient pas en déchirant bruyamment le Ciel mais dans le calme d’une froide nuit d’hiver.

Les premiers appelés à la crèche ne sont pas ceux qu’on aurait pu croire. L’Evangile de saint Luc nous dit que des bergers gardaient leurs troupeaux : dans leurs veilles, très probablement, ils priaient. Ils étaient ouverts à l’amour de Dieu. Et l’ange qui leur apparait ne leur enjoint pas d’aller voir l’enfant qui vient de naitre mais les y invite avec délicatesse : « vous trouverez un enfant nouveau-né couché dans une mangeoire » (Luc 2). L’amour de Jésus ne s’impose pas ; il nous attire à lui. L’amour de Jésus ne commande pas mais invite. Rappelons-nous aussi l’exquise invitation de Marie à Bernadette à Lourdes : « voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » Jamais personne n’avait parlé à Bernadette avec une telle déférence, en la vouvoyant.

Les seconds appelés à la crèche sont les mages qui ont pris sur eux un long chemin dont ils ne savaient pas ni où ni vers qui, il les mènerait. Ils sont partis en suivant une étoile, un sentiment intérieur, pour aboutir à Jésus et reconnaitre en Lui le sauveur de tous les hommes. Si Jésus attire à lui, sans s’imposer et sans imposer, il guide tout de même infailliblement les cœurs droits. Celui qui cherche Jésus, l’a déjà trouvé sinon il ne le chercherait pas. Celui qui cherche Jésus ne sera pas déçu car Jésus brûle du désir de se communiquer aux âmes.

Dans l’hymne Jesu dulcis memoria, nous chantons : « Jésus, espoir du pénitent, comme tu es doux pour ceux qui te prient ! Comme tu es bon pour ceux qui te cherchent ! Mais que n’es-tu pas pour ceux qui te trouvent ? » Jésus répond à cette dernière question en saint Mathieu (13, 44) : « le Royaume des Cieux est semblable à un trésor caché dans un champ, qu’un homme, après l’avoir trouvé, a caché ; et de la joie qu’il en a, il s’en va, et vend tout ce qu’il a, et achète ce champ-là. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus nous rend heureux

Contemplons

Marthe et Marie, Vermeer

Méditons

Il peut sembler étrange de prétendre que l’amour de Jésus nous veut heureux. Et pourtant, c’est son objectif ultime ! Si Jésus est venu en ce monde, c’est pour que, par lui, nous parvenions au bonheur sans fin du paradis. A Bernadette, Marie dit bien le 18 février 1858 : « je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. »

Le bonheur auquel Jésus veut nous associer n’est pas celui auquel aspirent nos contemporains car il ne repose ni sur les richesses, ni sur les honneurs, ni sur le pouvoir. Ce bonheur repose sur une personne : Jésus-Christ, lui-même. Connaitre et aimer Jésus, s’en sentir aimé, voilà le secret du vrai bonheur. Les honneurs, les distinctions, les richesses, le pouvoir peuvent satisfaire nos appétits, nos convoitises mais Jésus, lui, comble nos cœurs de manière durable, stable et grandissante. Entendons Elisabeth s’écrier le jour de la Visitation : « comment ai-je ce bonheur que la Mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?… heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur » (Luc 1, 39-45) car Elisabeth est vraiment au comble du bonheur. Entendons Marie chanter son Magnificat, qui est un chant de joie et de bonheur sans pareil : « mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon sauveur » (Luc 1, 46-56).

Pas très convaincant, direz-vous ! Parmi ces chrétiens heureux, combien meurent martyrs ?! C’est vrai, mais ceux qui acceptent d’aller jusqu’au martyr sont justement ceux qui ont compris que Jésus est le seul qui vaille le coup qu’on abandonne tout pour lui. Les cœurs des martyrs sont comblés de l’amour de Jésus et ils en vivent. Personne n’accepterait de donner sa vie pour un Dieu qui propose de se faire le serviteur de tous, s’il n’expérimentait pas cette conviction que Jésus est le seul bonheur possible, que le prendre dans sa vie, c’est accepter sa Croix mais qu’elle s’accompagne de la douceur de sa présence aimante. Interrogez Marie ou Joseph. Tous deux vous assureront que, malgré les épreuves et les souffrances, ils ont été le couple, les parents, les disciples les plus heureux du monde car rien ne surpasse l’amour de Jésus. Dans ce sens, le pape François nous dit dans son homélie de la Toussaint 2016 : « s’il y a quelque chose qui caractérise les saints, c’est qu’ils sont réellement heureux. »

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau, léger » (Mathieu 11, 28-30). Jésus est notre bon Samaritain, notre Simon de Cyrène ; il nous impose la Croix, par amour et parce qu’elle est nécessaire à notre Salut mais il la porte toujours avec nous et prend sur lui la plus lourde part. Et l’amour de Jésus console de toute peine.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est service

Contemplons

Jean-Baptiste dans le sein d’Elisabeth (à droite) reconnait Jésus dans le sein de Marie (à gauche).

Méditons

L’amour de Jésus devance toujours le nôtre. Nous ne pourrions aller à lui s’il n’était pas déjà venu à nous, nous ne pourrions l’aimer s’il ne nous avait pas aimé le premier.

Dans la scène de la Visitation, nous contemplons Jésus, enfoui dans le sein de Marie, qui vient à la rencontre de Jean-Baptiste. Jésus n’est encore qu’un embryon qu’il commence déjà son œuvre de rédemption : il va au-devant de Jean-Baptiste pour le sanctifier, le combler de joie, lui et sa mère, Elisabeth. Dans cette scène, nous voyons toute l’étendue, et de l’amour de Jésus, et de la délicatesse avec laquelle il le communique. En effet, Jésus, le Dieu tout-puissant, vient à Jean-Baptiste, en la personne de la très douce Vierge Marie qui, elle-même, se présente en tenue et en attitude de service : Marie ne vient pas se faire féliciter d’être la Vierge qui donne au monde le Messie, mais pour aider sa cousine Elisabeth, enceinte à un âge avancé. Qui aurait pu imaginer qu’un Dieu s’abaisse et s’humilie au point de se faire le serviteur de ceux qu’il vient sauver ?

L’amour de Jésus va plus loin encore : il va à la rencontre de chaque âme. Il la rejoint là où elle est. Et, aucun endroit n’est trop éloigné pour lui. L’Evangile de la Visitation nous précise que Marie est partie en hâte vers les montagnes de Judée mettant derrière elle une route aussi longue que fatigante que périlleuse. Mais, à aucun moment sa charité pour Elisabeth n’a hésité à prendre sur elle ce long voyage pour lui venir en aide.

Enfin, aucun état, ni physique ni spirituel, ne rebute l’amour de Jésus. En effet, alors que les lépreux sont déclarés impurs et contagieux à l’extrême, Jésus les touche pour les guérir. Alors que rien ne rebute davantage son amour que le péché, Jésus souffre la compagnie permanente des pécheurs que nous sommes. Alors que rien n’est plus terrible que de supporter à ses côtés un ami à qui on a tout donné, qu’on aime foncièrement et dont on sait qu’il vous trahira pour quelques pièces d’argent, Jésus vivra en compagnie de Judas pendant trois années. Le martyr de Jésus n’a pas commencé le Jeudi-saint mais dès son entrée dans notre humanité. Et, depuis le premier instant, il n’a fait que s’intensifier au fur et à mesure du temps pour culminer dans sa Passion.

« Quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre serviteur » nous dit Jésus (Matthieu 20, 27). Joignant l’exemple à la parole, Jésus s’est fait le serviteur de tous. Quel est donc ce Dieu dont la seule ambition est de nous aimer et d’être aimé de nous en retour ? La seule qui l’a vraiment compris, c’est Marie, car d’emblée elle s’est faite l’humble servante de celui qui s’est fait le serviteur de tous !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus nous soutient

Contemplons

L’Annonciation, Philippe de Champaigne

Méditons

Si nous agissons souvent de façon à mériter l’amour de ceux que nous aimons et revendiquons des autres qu’ils soient dignes du nôtre, l’amour de Jésus, lui, nous est acquis et, ni nos infidélités, ni nos péchés, ne le remettront jamais en cause.

Lorsque l’archange Gabriel salue Marie, il lui dit non seulement que Dieu l’aime, « tu as trouvé grâce auprès de Dieu, » mais aussi que son assistance lui est indéfectiblement acquise : « le Seigneur est avec toi. » Depuis toujours et pour toujours, le Seigneur la comblera de son amour. L’ange emploie à dessein le présent de l’indicatif pour signifier que le Seigneur n’est pas avec elle de manière épisodique ou chaque fois qu’elle l’invoquera ou selon les circonstances ou juste pour le temps de sa grossesse. Non, il est avec elle depuis le premier instant de sa vie, sa Conception Immaculée, et pour toujours. Et, rien ni personne ne le remettra en question. Dans les situations de grande joie, comme à la Nativité de Jésus, dans les heures les plus sombres, sous la croix du Vendredi-saint, au cours des années de pauvreté et d’enfouissement à Nazareth, toujours l’amour du Seigneur l’accompagnera et la soutiendra.

Marie s’est blottie contre cette promesse que le Seigneur est avec elle, qu’à chaque instant il la soutient et la mène là où il veut la mener. Et, parce que Marie s’est toujours appuyée sur cette promesse et s’est laissée conduire, elle a pu se tenir debout sous la Croix de Jésus, debout c’est-à-dire habitée par une foi vivante. Dans le même sens, Jésus dit à saint Paul : « ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12, 9), lui signifiant que, dans son amour, il pourvoit à tout ce dont il a besoin pour réaliser ce qu’il lui demande. Et cette promesse suffit à faire descendre la paix dans son cœur et son âme. Et même si saint Paul subira « cinq fois le supplice des trente-neuf coups de fouet, trois fois la bastonnade, une fois la lapidation, trois fois le naufrage, restant vingt-quatre heures perdu en pleine mer » (sans compter tout le reste), il ne faillira pas car toujours le Seigneur est avec lui, le soutenant de sa grâce.

Le Seigneur est avec toi. Par Marie, en Marie, cette promesse vaut aussi pour nous. Et si le Seigneur est avec nous, pourquoi sommes-nous si craintifs ?

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est premier

Contemplons

L’Annonciation, Giordano

Méditons

« Console-toi, tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais pas déjà trouvé » écrit Blaise Pascal dans les Pensées. En effet, quand on se met en quête de Dieu, c’est qu’il a déjà commencé son œuvre de Salut en nous, car son amour fait toujours le premier pas.

Contemplons Marie, le jour de l’Annonciation. L’archange Gabriel lui est envoyé pour lui annoncer que Dieu va venir en notre humanité et pour solliciter son concours. C’est par elle que Jésus doit être donné aux hommes. Comme en Marie, Dieu veut faire sa demeure en nous et, par nous, se communiquer au monde. Comme pour Marie, il fait le premier pas, nous donnant de nous donner à lui, pour que par lui, nous collaborions, pour sa gloire, au Salut du monde.

L’amour de Jésus nous donne de désirer ce qu’il veut nous donner. En effet, si le « oui » de Marie a jailli de son Cœur avec une telle plénitude, c’est que Jésus s’y trouvait déjà par la grâce. Dans les tableaux qui mettent en scène l’Annonciation, on représente souvent l’archange Gabriel surprenant la Vierge Marie en pleine lecture des Ecritures, notamment celles qui annoncent la venue du Messie. Jésus, est venu habiter le sein de Marie à l’Annonciation mais il a établi sa demeure dans son Cœur Immaculé bien avant. Et, par sa grâce, il l’a préparée à ce sublime « oui » de l’Annonciation qui nous a valu à tous le Salut. Depuis toujours, Marie a désiré la venue du Sauveur, depuis toujours, elle lui a offert son Cœur, depuis toujours, elle a voulu être sa servante. Le « oui » de Marie est le fruit du travail de la grâce, de l’amour de Jésus en Marie depuis son Immaculée Conception. Le jour de l’Annonciation, le « oui » qui jaillit du Cœur de Marie n’est pas un petit bourgeon mais un fruit mûr.

En Marie, comme dans tous les élus, nous voyons que Dieu vient toujours au-devant de nous et que, quand il se révèle, il est déjà présent en nous, nous préparant au « oui » qu’il sollicite. « Tu ne me chercherais pas, si tu ne m’avais pas déjà trouvé. »

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus nous choisit

Contemplons

L’Annonciation, Fra Angelico

Méditons

Jésus appelle chacun d’entre nous à une mission particulière en ce monde, en son nom, pour le Royaume, une tâche qu’il nous appartient à nous seuls de remplir et qui, si elle devait ne pas l’être, priverait à tout jamais tout l’édifice de la Rédemption d’une de ses pierres.

Si Jésus n’a pas créé deux âmes identiques, alors il n’y a pas non plus deux vocations identiques, c’est-à-dire deux mêmes chemins pour aboutir au Royaume des Cieux. Ainsi, l’amour de Jésus appelle chacun d’une manière différente, le choisissant tel qu’il est, là où il est, sans prérequis. C’est dans son amour insondable pour chacun qu’il appelle et assigne une mission unique, qui concourt et s’intègre totalement dans l’économie du Salut. A l’Annonciation, l’archange Gabriel appelle, de la part de Dieu, Marie à être sa Mère et à le donner au monde. La mission de Marie est aussi éminente qu’exceptionnelle ; elle seule est appelée à enfanter un Dieu. Cela dit, la vocation de chacun d’entre nous, si elle ne sera pas forcément connue de la postérité, l’est à peine moins. En tout cas aux yeux de Dieu, cette vocation est aussi unique que celle de Marie, aussi humble et cachée aux yeux du monde soit-elle.

Jésus nous choisit chacun dans un acte d’amour insondable pour une mission de confiance : il nous donne de l’aider à sauver le monde pour son amour. En effet, tout en sachant vraiment ce qu’il y a en nous (et force est de constater qu’il n’y a pas que du bon !) Jésus choisit délibérément de nous faire les intendants de son Royaume afin que nous puissions lui faire l’hommage de nos efforts, de notre travail, de notre amour. Et, plus il nous aime, plus il s’appuie sur nous en nous confiant des affaires plus importantes. C’est aux personnes les plus aimées, qu’il a confié les missions les plus délicates, les croix les plus lourdes, voilant au monde les mérites de ces âmes. Ainsi en est-il de la mission de saint Joseph : aux yeux du monde, il n’est qu’un simple artisan, un rien-du-tout. Et pourtant, après Marie, personne n’a eu une mission plus délicate que lui : éduquer un Dieu. Et, après Marie, personne ne s’est plus donné à sa mission que lui, prenant sur lui les plus crucifiants renoncements pour l’amour de ceux qui lui ont été confiés.

« Viens, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maitre » (Mathieu 25, 23). Ce sont les paroles que Jésus voudrait nous adresser aussi à chacun d’entre nous lorsque nous lui aurons rendu compte de notre gestion des talents qu’il nous a confiés, et du fruit que nous leur aurons fait produire. Pour cela, comme Marie, à l’Annonciation, sachons répondre « oui » quand l’amour de Jésus nous choisit.

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus se fait toute-faiblesse

Contemplons

L’adoration des bergers, Gerhard Van Honthorst

Méditons

Jésus est le Dieu tout puissant, celui qui a créé le Ciel et la terre, celui que le Ciel et la terre ne peuvent contenir, celui qui peut tout et sans lequel nous ne pouvons rien. Et, par amour pour nous, Jésus accepte de partager notre nature, renonçant à sa toute-puissance pour se faire toute-faiblesse.

C’est dans la mangeoire de la grotte de Bethléhem que Jésus s’offre pour la première fois à nos regards, sous l’apparence d’un nouveau-né. Y a-t-il en ce monde quelqu’un de plus vulnérable, de plus inoffensif, de plus dépendant qu’un nouveau-né ? Même en étant un enfant nouveau-né, Fils de Marie, Jésus reste le Dieu tout-puissant mais qui, par amour pour nous, renonce à s’affranchir de toutes les étapes de la croissance humaine pour connaitre et partager toutes nos épreuves, nous enseigner à les traverser dans l’amour de Dieu et du prochain.

C’est sous les traits d’un enfant qu’il s’offre à nos regards pour nous montrer que son amour condescend à nous laisser l’approcher, le toucher, le nommer, que dans son amour pour nous, il se livre à nous, qu’il jugule sa toute-puissance pour que rien, surtout pas la peur, ne nous empêche d’aller à lui en toute simplicité, en toute liberté. Par amour pour nous, il condescend à se présenter à nous dans la faiblesse la plus extrême pour se mettre à notre niveau. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus écrit à ce sujet : « Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit… je l’aime !… car il n’est qu’amour et miséricorde ! »

Pouvait-il en faire davantage pour nous montrer que nous n’avons rien à redouter de lui ?

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.

L’amour de Jésus est créateur

Contemplons

La multitude des élus, Fra Angelico

Méditons

Lorsqu’on découvre le chemin de conversion, aussi bien des saints que de ceux qui ont trouvé (ou retrouvé la foi), on se rend compte qu’il n’en est pas deux pareils et qu’en fin de compte, il existe autant de chemins de conversion, de formes de sainteté, qu’il y a d’âmes.

En effet, si Jésus n’a pas créé deux âmes identiques, il ne peut pas non plus y avoir deux chemins de sainteté pareils. Si l’ADN prouve scientifiquement que chaque personne est véritablement unique, comment l’âme qui l’habite pourrait-elle être la copie d’une autre. Aussi, chaque âme doit-elle être nourrie, enseignée, éclairée, guidée vers le Royaume avec des variantes et des subtilités qui correspondent à son histoire, sa personnalité, sa vocation que seul Jésus peut connaitre et auxquels lui seul peut répondre. Et, si chaque âme est unique, elles trouvent néanmoins toutes ce dont elles ont besoin en Jésus.

Dans ses révélations, Fulla Horak, mystique polonaise, nous apprend que le Ciel recèle un nombre incalculable de couleurs dont une multitude que nous ne connaissons pas ici-bas. Pour nous en rendre compte, elle compare les couleurs du ciel à celles de notre palette de peintre où nous créons des nuances, des dégradés différents à partir des trois couleurs primaires, du noir et du blanc. Selon les associations que nous faisons, les quantités que nous mélangeons, nous obtenons toutes sortes de teintes, de tonalités. Ainsi, dit-elle, en est-il au Ciel pour les élus mais dans des proportions sans commune mesure avec les nôtres. En effet, les variantes de couleurs, et donc de saintetés, sont infinies si bien qu’il n’y en a pas deux pareilles. Et toutes sont sublimées par la lumière du Christ qui les traverse et les révèle. Saint Grégoire de Nysse écrit dans le même sens : « au Ciel, on se verra les uns les autres, c’est évident. Tous se reposant en une seule lumière, se contemplent mutuellement les uns les autres, et en contemplant resplendissent aussitôt de nouveau, dans la vérité, dans la vision véritable de la lumière inexprimable. Ainsi ils contemplent les uns dans les autres des formes multiples et des gloires divines multiples et variées, et chacun est frappé d’admiration et éprouve une joie inexprimable en contemplant la gloire de l’autre. Chacun se réjouira en contemplant la gloire de l’autre et le réjouira à son tour. »

En nous appelant à la vie, Jésus n’a fait que commencer son œuvre créatrice en nous. En effet, sa création se poursuit tout au long de notre vie et s’achève au Ciel par la révélation en Dieu et à tous les élus de notre couleur propre. Quelle imagination dans la Création. Le Ciel est peuplé de milliards d’âmes, composé de milliards de couleurs … et comble de tout cela, non seulement il n’y en a pas deux pareilles mais, en plus, il n’y en a aucune qui dépareille ou entame la beauté d’une autre… quelles merveilles, l’amour de Jésus ne prépare-t-il pas pour chacun d’entre nous !

Prions

Une dizaine du chapelet (1 Notre Père, 10 Je vous salue Marie, 1 Gloire au Père)

O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer ; conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.

Père Eternel, par le Cœur Immaculé de Marie et le Cœur Sacré de Jésus, nous vous offrons 33 000 fois avec tous les Anges et tous les Saints,

le Corps, le Sang, l’Ame, la Divinité, la Sainte-Face, l’amour eucharistique, toutes les blessures, larmes, souffrances de votre très cher Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ que nous aimons tant,

en union avec les douleurs, les larmes, l’amour de la Très-Sainte-Vierge Marie,

les mérites de tous les anges et de tous les saints,

de toutes les saintes Messes et Communions passées, présentes, futures,

les saints rosaires et autres prières,

et dans les Plaies de Jésus-Christ notre propre néant avec Lui, en Lui et par Lui,

pour la conversion des pauvres pécheurs, en réparation des péchés du monde entier, pour la sainte Eglise catholique, le Saint-Père, les cardinaux, les évêques, les prêtres, les consacrés, les pauvres âmes du purgatoire, les malades, les agonisants et toutes les personnes qui nous ont été recommandées. Amen.

Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts, reposent en paix. Amen.